Le bitumage de l’Avenue de la République, la construction du plateau omnisport, la réhabilitation de la mairie centrale … la liste est longue. Dernier exemple frappant, l’électrification du Boulevard Châlons-en-Champagne au secteur 17 (Sarfalao).

Le projet a nourri beaucoup d’espoir chez les populations de ce secteur. Véritable repaire de bandits dans le temps, il suffisait seulement de citer le nom de Sarfalao pour susciter la peur chez certains. A la faveur de l’obscurité, les braquages et autres attaques de délinquants étaient monnaie courante. Ce qui explique donc, le soulagement avec lequel les populations ont accueilli l’électrification, même partielle de cette voie. Ne dit-on pas que "un tiens vaut mieux que deux, tu l’auras" ?

Depuis le second semestre de 2003, la lumière a jailli sur le tronçon du boulevard situé entre le carrefour route de Ouagadougou et un peu au-delà du rond-point de la mairie de Dafra. Les travaux de la seconde phase ont débuté en fin mars 2004 avec l’implantation des poteaux suivie de la fixation des lampes. Et depuis lors, plus rien ! La nationale d’électricité exigerait de la commune le paiement d’un acompte avant d’envoyer le jus. Ce que la commune de Bobo n’arrive pas à honorer étant déjà redevable à cette société.

Conséquence, l’espoir de voir l’éclairage de cette portion de route dans l’immédiat s’amenuise. Et la psychose des braquages de motocyclistes n’est pas loin de s’installer à nouveau puisque les maquis installés le long du mur du Centre emetteur (très fréquentés) ont entre-temps, été rasés par la mairie. Le problème de l’insécurité due au déguerpissement de ces buvettes avait été clairement posé par les conseillers municipaux. Mais le maire de l’arrondissement de Dafra avait rassuré que le prolongement de l’éclairage de ce tronçon résoudrait ce problème. Malheureusement, le jus tarde à venir.

Frédéric OUEDRAOGO
Sidwaya