Pour cette édition, c’est 18 films qui partent à la conquête du trophée le plus prestigieux du FESPACO. Le long métrage « Ramata » du Congolais Léandre-Alain Baker, absent au début de projections, est finalement arrivé le mercredi 4 mars 2009. Il a donc été pris en compte, a rassuré le responsable de la commission Programmation, Ardiouma Soma. On n’attend maintenant que les conclusions des travaux du jury Long métrage, présidé par le réalisateur burkinabè, Gaston Kaboré.

Mais pour l’heure, il est important de souligner que l’Afrique du Nord est venue en force à cette édition avec 7 œuvres. Le Maroc, à lui seul, totalise 4 films, preuve de la vitalité du cinéma dans ce pays. L’Afrique du Sud est aussi bien placée avec trois réalisations.

Quant au Burkina Faso et à l’Algérie, ils se retrouvent chacun avec deux longs métrages. Certes, l’aspect numérique n’est pas le critère essentiel qui conditionne l’obtention de l’étalon d’or, mais lorsqu’on sait que le cinéma africain connaît un sérieux problème de financement, il est clair que ceux qui produiront le plus accroissent également leur chance de remporter l’Etalon d’or si on part du fait que toutes les œuvres sélectionnées sont d’une qualité acceptable.

Alors, les pays anglophones conserveront-ils jalousement l’Etalon ou le cèderont-ils à un pays de l’Afrique du Nord, dont certaines œuvres ont été identifiées par des professionnels du cinéma comme des candidats potentiels au palmarès 2009 ?

Les membres de la Fédération africaine des critiques de cinéma (FACC) sont à pied d’œuvre pour désigner les meilleurs Etalons de cette édition. Contrairement à 2007, les critiques, qui avaient eu l’opportunité de visionner la quasi-totalité des longs métrages en compétition, n’ont pu le faire cette année. Ils les ont découverts au même moment que le public. Néanmoins, la FACC, avec ses partenaires, sont encore présents au festival avec le bulletin de référence, AfriCiné.

Cyr Payim Ouédraogo

L’Observateur paalga