PROJECTEUR : Le badge, trophée de guerre de festivaliers
La 21e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou bat son plein. Comme à l’accoutumée, le FESPACO fait le bonheur de tous ces cinéastes, cinéphiles, prestataires de services de divers ordres et de simples touristes. La canicule et la poussière n’arrivent même pas à entamer l’enthousiasme des festivaliers.
Toutefois, nombre de personnes ne sont pas à la fête parce n’ayant toujours pas réussi à décrocher le précieux badge qui fait d’elles des "festivaliers" reconnus. Le problème des badges ne date pas d’aujourd’hui et n’est sans doute pas l’apanage du FESPACO.
Seulement, sa récurrence à chaque tenue de la biennale du cinéma africain déteint négativement sur l’organisation. Cette fois-ci encore, plusieurs festivaliers, surtout ceux qui viennent de l’extérieur n’arrivent pas à comprendre qu’ils aient envoyé des éléments nécessaires à leur accréditation depuis des mois pour certains et qu’ils n’aient pas, jusque-là, les fameux badges.
En désespoir de cause, certains, très fair-play disent qu’ils espèrent avoir tout de même ce badge afin de le garder comme.... souvenir. En tout cas, ce ne sera certainement pas dans la rubrique des bons souvenirs. Ça va aller, c’est ça aussi le FESPACO.
Morin YAMONGBE
Le Pays