LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

DJIBRIL BOUNDI, PRESIDENT DE LA COMMISSION GALERIE MARCHANDE DU FESPACO 2009 : "Nous avons 400 stands pour plus d’un millier d’exposants"

Publié le vendredi 27 février 2009 à 00h34min

PARTAGER :                          

Dans le cadre des préparatifs de la 21e édition du FESPACO qui se tiendra du 28 février au 7 mars 2009 à Ouagadougou, nous avons rencontré Djibril Boundi, président de la commission "Galerie marchande". Il nous entretient dans les lignes qui suivent, sur l’état des lieux à la Maison du peuple, endroit retenu pour la galerie marchande.

Le Pays : Comment vont les préparatifs au niveau de votre commission ?

Djibril Boundi : Pour la présente édition qui correspond au 40e anniversaire du FESPACO, nous avons érigé dans la cour de la Maison du peuple, 400 hangars pour tous les secteurs d’activités tels l’agro-alimentaire, l’industrie, l’artisanat, les services, etc. Nous avons affaire à plus d’un millier d’exposants venant de différents pays de la sous-région notamment la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin, le Mali, le Niger, le Togo. Nous avons également des participants qui viennent de l’Asie du Sud-Est.

400 stands pour plus d’un millier d’exposants, n’est-ce pas insuffisant ?

Dans un stand, il peut y avoir deux à trois exposants ; donc ça devrait aller.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre commission ?

Nous n’avons pas vraiment de difficultés à notre niveau. Comme vous le voyez, nous avons déjà tout identifié. Il ne reste que les petits réglages et ça c’est inhérent à toute grande manifestation commerciale. A deux jours du festival, nous avons déjà tout fait pour permettre aux exposants de venir s’installer tranquillement.

Des gens refuseraient leur stand parce que l’emplacement ne leur convient pas. Qu’en est-il exactement ?

Nous ne pouvons pas satisfaire tout le monde. Nous avons érigé les stands en fonction de l’emplacement de notre dispositif. Obligatoirement certains exposants se retrouvent à l’arrière mais ils ne veulent pas cela. Nous ne pouvons pas nous prêter à ce jeu. Tout le monde veut la devanture. Pourtant, cela a un prix. Comment voulez-vous que quelqu’un qui paie 10 m2 et quelqu’un qui paie 6 m2 soient placés au même endroit ?

Combien coûtent les stands ?

Les prix des stands sont 60 000 F CFA pour les 6m2 et 100 000 F CFA pour les 10 m2.

Tous les stands sont-ils déjà pris ?

Oui, tout est pris sauf les stands réservés. Il y a des étrangers qui débarquent sans se faire annoncer et veulent que nous leur trouvions des hangars. Quand c’est ainsi, ça nous complique la tâche. Pour éviter cela, nous prenons toujours des dispositions en adressant des correspondances à nos structures homologues qui sont dans ces pays voisins. Il s’agit des structures de promotion du commerce extérieur. Au Ghana par exemple, il y a "Ghana export promotion consult". Les Ghanéens nous ont écrit officiellement en donnant les noms de leurs exposants et nous les avons affichés. Au Bénin, il y a "l’Agence béninoise pour la promotion des exportations" ; au Togo c’est la chambre de commerce, etc. Ceux-là qui sont intéressés doivent s’inscrire dans ces agences et nous envoyer les noms par fax. Malheureusement, certains ne le font pas. Nous, nous ne pouvons pas rentrer dans ce jeu. Nous privilégions ceux qui ont payé régulièrement.

Y a-t-il un quota pour chaque pays ?

Il n’y a pas de quotas. C’est en fonction des inscriptions que nous attribuons les stands. Nous avons un délai d’inscription qui était fixé au 15 février. Pour les Burkinabè, il n’y a pas de réservation parce que c’est au niveau national. On ne peut pas comprendre que quelqu’un soit au Burkina et ne puisse pas venir s’inscrire. Les réservations c’est pour les étrangers et là aussi il faut nous écrire officiellement. Je prends le cas du Ghana qui a réservé. Leurs stands sont prêts. Nous avons 25 à 35 stands réservés pour faire face aux situations de dernière minute.

Propos recueillis par SC DPS et LFS

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Clôture du FESPACO à Bobo : 2011 déjà en vue !
FESPACO à Bobo-Dioulasso : Les Bobolais découvrent le MICA
Prix spéciaux FESPACO : Le Burkina engrange sept prix
FESPACO 2009 : Les journalistes ont eu chaud
FESPACO 2009, c’est déjà fini !
FESPACO 2009 : l’heure du bilan