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Superflics : 33 épisodes prêts pour « dégustation »

Publié le lundi 23 février 2009 à 02h12min

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Après le clap de la série policière « Superflics » le 18 février 2008, Aminata Glez/Diallo et son équipe ont dû batailler dur à Ouagadougou comme à Abidjan pour la réalisation de 33 épisodes. Jovial Production et la RTB (Radiodiffusion télévision du Burkina) ont procédé, le vendredi 20 février 2009 à la salle de fêtes de Ouaga 2000, au lancement officiel de cette série télé sélectionnée à la 21e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). La cérémonie, présidée par le Premier ministre, Tertius Zongo, a été parrainée par le Médiateur conjoint UA/ONU au Soudan, Djibril Bassolé.

D’un genre comique, la trame de cette fiction révèle deux inspecteurs de police, Marc et Malika qui ne filent pas tout le temps l’entente parfaite. Le premier est plutôt corrompu, coureur de jupon tandis que le second est le symbole de la sincérité, intègre, consciencieux. Pourtant à deux, ils vont mener à leurs rythmes leurs enquêtes sur le proxénétisme, la drogue, la fausse monnaie et d’autres faits de société.

Sur le plateau de tournage, des comédiens ivoiriens et sénégalais ont travaillé aux côtés de leurs collègues burkinabè. Il s’agit de comédiens connus à travers la série « Ma Famille » comme Maï la bombe dans le rôle de Madame, la proxénète, Amélie Wabéï dite Caté, Dosso Tiékouma alias 10%, l’excellent humoriste Adama Dahico dans le rôle de chef de brigands, la grande actrice sénégalaise, Mouna NDiaye, incarne le personnage de l’inspectrice Malika. Côté burkinabè, on a de grosses pointures comme Kadi Jolie (également réalisatrice) dite Oumou, l’épouse jalouse de l’inspecteur Marc, coureur de jupon, interprété par Alain Héma. On retrouve Rasmané Ouédraogo en qualité de commissaire principal, Abdoulaye Komboudri dit Fils de l’homme incarnant Ousmane dans la série, Kady Traoré, la demi-sœur qui a des relations coupables avec Marc, le mari de sa sœur Oumou. Quant à Kady Zerbo, elle joue le rôle de Mariam tandis qu’Eric Zongo interprète le personnage d’Idy…

Chaque personnage est une vie et une histoire rendant à la série plus d’originalité. A l’occasion de la sortie officielle de « Superflics » suivie de la remise des cassettes au directeur général de la RTB, Yacouba Traoré, assisté du nouveau directeur de la « Chaîne au cœur des grands événements », Pascal Y. Thiombiano, de nombreux membres du gouvernement et des personnalités du monde culturel et celui des affaires y ont été invités. L’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré, qui a reçu l’équipe de « Superflics » le vendredi 11 avril 2008 à Kosyam, était, cette fois-ci, l’invitée d’honneur.

Le chantre du Djongo, Bil Aka Kora, et son groupe ont planté le décor de l’événement en interprétant le générique de la série, avant que le duo de comédiens, Ildévert Méda et Max les MC (maîtres de cérémonie), tiennent le public en haleine. Extraits des épisodes, animation musicale avec toujours en attraction Bil Aka Kora et ses filleuls (finalistes) de Faso Académy, Pamika la Star, la grande lauréate de Case Sanga, ont rythmé cette nuit cinématographique. C’est une Kadi Jolie, soulagée, dit-elle, par les vicissitudes du tournage de la série, qui a remercié tous ceux qui ont accepté l’accompagner.

Le parrain de l’événement a suivi les péripéties de « l’enfantement douloureux » de l’œuvre lorsqu’il a confié à la responsable de Jovial Production, qui avait contracté une grosse somme auprès d’une banque pour les besoins du film, qu’il a éprouvé à un moment donné des frayeurs que sa maison, qui avait été l’objet d’une garantie, ne lui soit retirée. Heureusement, lâcha Djibril Bassolé, la banque ne saisit pas le gîte de Kadi Jolie. Et c’est tout heureux que le Médiateur conjoint UA/ONU, tout en saluant le courage de cette dame, s’est réjoui que l’œuvre soit aujourd’hui une réalité qui rappelle, aussi, un pan de sa vie de pandore à une époque donnée. Cette série policière, deuxième du genre au Burkina Faso, après « Commissariat de Tampy » de Missa Hébié, va certainement mobiliser le public, comme on sait, très passionné des « télénovelas ».

Cyr Payim Ouédraogo

L’Observateur Paalga

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