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Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

Publié le mercredi 18 février 2009 à 09h52min

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Me Hermann Yaméogo

Un entretien avec Me Hermann Yaméogo, Président de l’UNDD, sur lequel nous n’écrirons qu’une chose : il faut absolument le lire.

San Finna (SF) : Maître, où en est la Refondation ?

Me Hermann Yaméogo (HY) : Vous aurez la pleine réponse à cette question dans les jours à venir car nous nous sommes réunis le mercredi 11 février dernier aux fins d’envisager l’An I du Mouvement des Refondateurs nationaux.

SF : Un grand moment à venir alors ?

HY : Je ne vous le fais pas dire. Ce sera l’occasion de faire le point en notre sein, de renouveler les serments, d’envisager l’avenir en tenant compte des conclusions à tirer de notre appel à la Refondation tant au plan interne qu’international.

SF : On ne peut pas avoir plus d’éclaircissements ?

HY : Ne soyez pas impatient. Il y a tout un chronogramme prévu par les Refondateurs qu’il ne m’appartient pas de déflorer. Vous en serez informé en temps opportun.

SF : Actuellement, on n’en a que pour l’alternance et pour cette opposition inexistante qui devrait en être l’instrument…

HY : La question dans sa formulation comme dans son traitement, a de quoi crisper.

SF : Expliquez-vous.

HY : Dans ce débat qui me semble plutôt téléphoné, sédimenté par une rhétorique dont le pouvoir a le secret, il y a plusieurs objectifs arrêtés et qui parfois, même contradictoires en apparence, n’ont qu’une seule ambition : augurer que le pouvoir en place raflera encore la mise par défaut en 2010. Ainsi, dans un premier temps, on s’efforce de montrer que la fête sera belle, et sur la lancée, on donne de l’intérêt à la compétition en laissant entendre que la chose pourrait même se gagner à l’arrachée. II pourrait y avoir, dit-on, parmi les compétiteurs, des hommes comme Diabré Zéphirin, Me Benewende Sankara, François Kaboré... Si l’on prend en considération certaines exégèses, on a ici matière à créer une bulle électorale susceptible d’appâter quelque peu l’opinion. Mais dans le même temps, on laisse entrevoir que nous n’avons pas au Faso, ce type d’opposition capable d’enfanter l’alternance. La littérature est surabondante sur les divisions des partis d’opposition, sur leur inorganisation, leur absence de programmes, etc. ; bref, sur le fait que l’opposition burkinabé est bien plus bête au Faso que dans tous les autres pays d’Afrique où déjà, elle ne brille pas toujours de mille feux.

SF : Mais quel est votre jugement sur cette opposition définie comme incapable de réaliser le rêve de l’alternance démocratique ?

HY : Pour moi, la question est mal posée car on met la charrue avant les bœufs.

Au lieu de se demander quelle opposition il faut pour assurer l’alternance démocratique, je pense qu’il faut se demander quelle démocratie il faut au Burkina Faso pour enfanter l’opposition qui soit en mesure de réaliser l’alternance démocratique. Là est toute la question, le reste n’est que vocabulaire, que comédie.

SF : Que voulez-vous dire par là ?

HY : Que par 1.000 stratagèmes, on fait croire que le problème de l’alternance réside dans les « tares » congénitales de l’opposition, on se paie même le toupet de trouver dans l’opposition des démarcheurs de cette contre-vérité. Pour ma part, je dis que la toute première cause de ce qu’on considère improprement comme étant une « impéritie » de l’opposition chez nous réside dans cette démocratie biaisée qui fait qu’on a des institutions, des mécanismes d’application tronqués. Que vaut une opposition lorsqu’en amont, les institutions de la gouvernance nationale sont mises en place sur la base de la fraude, de la corruption ? Que valent les instruments représentatifs de la démocratie nationale lorsqu’ils désobéissent au primat (en démocratie véritable) de la séparation des pouvoirs, de l’indépendance de la justice, de la soumission du pouvoir aux contrôles ? Je ne parle pas du recours structurel aux coups d’Etat contre les partis d’opposition, du refus d’appliquer la loi votée, des violations de la loi fondamentale, de la captation des médias d’Etat par le pouvoir, de la dénaturation de la concurrence économique par la promotion de monopoles de fait… Comment voulez-vous dans ces conditions, parler d’une opposition quand tout est mis en œuvre pour qu’elle n’existe pas sinon que comme faire-valoir ?

SF : Pour vous donc, on fait une mauvaise querelle à l’opposition et la question de l’alternance ne se trouve pas dans le manque de cohésion de l’opposition ?

HY : L’opposition sous les seconde et troisième Républiques, parce qu’elle n’était pas l’objet de coups d’Etat permanents, ne souffrait pas de ces critiques. Ainsi, elle a pu, grande première en Afrique, réussir un ballottage et s’offrir dans la foulée, le luxe de dessiner une représentation parlementaire dans laquelle un seul élu faisait la différence entre majorité et opposition.

Sans l’air d’y toucher, le pouvoir a réussi aujourd’hui à faire passer l’opposition pour responsable de ses blessures et handicaps alors qu’il en est le premier accidenteur, devant des partenaires abusés ou complices et des médias militants. On fait grief à l’opposition d’être pléthorique pendant que le pouvoir aurait pu, comme sous la IIIème République, prendre des dispositions légales pour éviter cela en limitant constitutionnellement le nombre des partis. On dénonce que l’opposition n’a pas de structures pérennes lorsque c’est encore le pouvoir qui la prive de financements (ou lui donne des miettes) et surtout la déstabilise, et pas par des armes de bonne guerre. On accuse l’opposition d’avoir le cœur qui balance entre l’entrisme et l’activisme extra-gouvernemental lorsque c’est encore ce même pouvoir qui fait tout pour que cette délimitation entre majorité et opposition soit floue. On monte en neige l’inconsistance, l’absence de programme des partis d’opposition par rapport à la majorité quand bien même les programmes de certains partis d’opposition et leurs capacités de propositions n’ont rien à envier à ceux du pouvoir en place.

Mais la faute vient aussi de certains intellectuels, de ces représentants (pas tous, je voudrais le souligner) de la société civile, qui font porter la responsabilité de la bonne marche de la démocratie, de l’alternance, sur les épaules des seuls partis d’opposition lorsqu’ils se défaussent -en tant qu’intellectuel et citoyen- de leur propre part à assumer à cet effet.

Enfin, il y a cette opinion « possédée » à l’insu de son plein gré qui consomme jusqu’à inculturation parfois ce qu’on lui donne à consommer. Quelqu’un a dit qu’avec la seule emprise du pouvoir sur la TNB, les élections sont toujours jouées par avance. Comme je lui donne raison !

SF : Et l’opposition, serait-elle blanche comme neige à vos yeux ?

HY : Loin s’en faut. Dans le personnel de l’opposition, il en est beaucoup qui tirent vers le bas le jeu politique, et qui comme la mauvaise monnaie chasse la bonne, font de l’ombrage aux politiques non improvisés. Il y en a qui se raccrochent à des mythes éculés et d’autres qui pensent qu’en politique comme ailleurs, il faut toujours mentir, faire comme la poupée qui dit toujours non, critiquer pour critiquer, travestir parce qu’il en restera toujours quelque chose. Mais malgré l’impact de ces scories, de leurs perversions sur la mal-gouvernance et les difficultés qui en découlent pour l’alternance, tout cela n’a rien à voir avec la responsabilité première qui incombe au pouvoir. Ce n’est pas Salif Diallo qui dira le contraire, lui qui a reconnu les actions qu’il a eu à mener contre l’opposition et les animateurs actuels de l’UNDD et qui a affirmé que, sauf ces coups, les opposants « seraient au pouvoir aujourd’hui » (L’Evènement du 15 février 2008) ; ce ne sont pas non plus les propos de Djibril Bassolet qui démentiront l’affirmation de la responsabilité majeure du pouvoir, lui qui a avoué ceci : « Si j’en avais la possibilité, j’aurais liquidé l’UNDD » (L’Observateur Paalga N° 6314 du 19 au 20 janvier 2005), confirmant quelque peu après coup, les aveux de l’homme du Yatenga.

Que le pouvoir commence par adopter courageusement les dispositions constitutionnelles et légales qui campent mieux les droits de l’opposition et de la majorité, qu’il nettoie l’espace partisan encombré de partis dupliqués nés après moult coups d’Etat, qu’il donne la prévalence à la transparence, à l’équité dans l’expression du suffrage populaire, qu’il mette fin à la privatisation des fonctions et autres charges de l’Etat et l’on verra que les choses changeront.

SF : On dit que vous avez une responsabilité dans l’inconsistance de l’opposition et que vous manquez de courage à assumer une candidature à la présidence.

HY : Il est symptomatique de constater qu’on dit sur moi beaucoup plus que sur tout autre politique, je trouve tout à fait curieux qu’un seul homme puisse être depuis tant d’années un handicap à la constitution d’une opposition forte. Pour peu, ce serait un hommage à rebours.

Ceci dit, depuis que je suis en politique, je n’ai jamais eu de crainte à m’opposer à un président en exercice et je ne vois pas pourquoi j’en aurais à me présenter à une élection présidentielle.

Remontons quelque peu le cours du temps pour ceux qui, de bonne foi ne savent pas et veulent savoir.

Je ne me suis pas présenté en 1978 parce que je n’avais pas l’âge requis.
Pour la première élection présidentielle sous la 4ème République en 1991, mes pourfendeurs oublient souvent de souligner qu’il avait été décidé par la Coordination des Forces Démocratiques (CFD) qu’il n’y aurait aucun candidat de l’opposition. C’est pour cela que je ne me suis pas présenté. Ce fut le cas également de Gérard Kango Ouédraogo du RDA, de Pierre Claver Damiba de la CNPP…
A la seconde élection en 1998, l’opposition regroupée dans le G 14 avait encore décidé qu’il n’y aurait aucun candidat à l’élection. Je ne me suis donc pas présenté, tout comme les autres membres du groupe comme Philippe Ouédraogo, Ernest Nongma Ouédraogo, etc.

A la troisième élection en 2005, l’opposition reconstituée sous l’appellation « Alternance 2005 », tirant conclusion des élections jusque-là bidouillées, des charcutages de la constitution, du blocage de fait de l’alternance, posait comme préalables à sa participation à l’élection présidentielle, l’obtention de meilleures garanties de transparence et surtout l’empêchement de la candidature inconstitutionnelle de Blaise Compaoré à un troisième mandat. Blaise Compaoré devenant donc candidat par la volonté du juge et les conditions de transparence n’étant pas remplies, j’ai donc refusé de confirmer ma candidature et nous avons interpellé les partenaires sur la perversion de l’expression politique, la récupération des instruments de régulation démocratique et sur la gravité du crime qui venait d’être commis.

SF : N’avez-vous pas cherché d’autres solutions alternatives ?

HY : Oh que si ! Je voyais bien que le plan était de conduire le maximum de partis et de responsables de l’opposition à l’élection présidentielle pour donner à Blaise Compaoré la légitimité qu’il n’avait jamais eue. J’ai été l’objet de tout un savant travail pour que, contre mon gré, ma candidature soit maintenue ! Mais je n’entendais pas me faire conduire ainsi à l’abattoir par qui que ce soit en chantant.

SF : Que voulez-vous dire ?

HY : Lorsque dans une opposition, on sait très bien que les conditions de transparence ne sont pas réunies pour s’inscrire à une compétition, qu’on sait également que bien que la Constitution interdise un troisième mandat, un des candidats passera en force, et qu’en dépit de tout (et malgré surtout les engagements pris), on insiste à y aller, c’est qu’il y a quelque chose d’anormal. Le boycott, actuellement prôné par les opposants algériens à ce 3ème mandat forcé de Bouteflika, je le félicite, soit dit en passant. Cette autre rhétorique de la politique de la chaise vide si mauvaise, reprise curieusement en duo par certains partenaires et autocrates, ne traduit qu’une connivence dans la disqualification de l’opposition. Lorsque par ailleurs, au sein d’un parti comme l’UNDD qui a vécu l’enfer pour ses prises de position pendant la crise ivoirienne (et dont on savait qu’on avait programmé l’exécution électorale), on en trouvait malgré tout pour tenir dur comme fer que son président devait se présenter à l’élection, c’est qu’il y avait là aussi matière à vigilance. J’ai dit non, voulant être celui au moins qui témoigne devant l’Histoire, de la forfaiture.

SF : N’avez-vous pas essayé de rattraper le coup au niveau de l’opposition ?

HY : Bien sûr que j’ai tenté. Voyant que les carottes étaient cuites, j’ai approché chacun des candidats d’ « Alternance 2005 » en me rendant à leurs sièges ou domiciles. J’ai demandé qu’on ait un acte courageux de défiance et de sursaut qui pallie le défaut de boycott général : mettre en place, après les élections forcément illégitimes, un gouvernement parallèle.

SF : Ah bon ? Du Rajoelina avant l’heure en somme ? Et qu’est-ce qu’ils ont répondu ?

HY : Ils ont demandé un temps de réflexion, de consultation de leurs structures. Ne voyant rien venir, j’ai adressé avant la confection des logos mes correspondances pour retirer ma candidature.

SF : Candidature maintenue en définitive contre votre gré, n’est-ce pas ?

HY : Oui, l’Histoire retiendra cette bizarrerie juridique. Le Conseil constitutionnel avait demandé à m’entendre sur les raisons de mon retrait. Il disait que ce cas était sans précédent, donc sans guide jurisprudentiel, il voulait connaître mes motivations. Je me suis exécuté et il m’en a donné acte. Ma surprise a été grande juste après, dans les radios, d’entendre que j’étais partant. Mais dans le même temps, le Conseil supérieur de la communication de l’époque, prenant de son côté acte de ma décision, me notifiait le retrait de mes temps de passage dans les médias d’Etat alors que la CENI qui n’avait pas reçu le bon à tirer pour mon logo, maintenait ma candidature malgré mon désistement. Voilà l’imbroglio mais aussi la magistrale feinte. La guillotine électorale n’a pas eu lieu puisqu’Hermann Yaméogo, contraint et forcé, n’est pas allé à l’élection, et comble d’ironie, ne sera même pas le dernier de la classe puisque bien que n’étant pas candidat et l’ayant fait savoir, des électeurs ont tenu à voter pour lui.

SF : Que sont dans ces conditions, devenus vos 5 millions de caution et les plus de 7 millions de votre subvention ?

HY : Je n’ai rien récupéré de ces sommes. Seul le Trésor peut vous dire ce qu’il en a été fait.

SF : On dit que pour l’élection de 1991, vous auriez décroché la présidence sur un plateau d’argent mais que vous n’avez pas osé assumer…

HY : C’est bête et méchant de continuer à induire le peuple dans une telle méprise. Je vous rappelle, comme je vous le disais tantôt, que pour cette élection de 1991, tous les partis de la CFD avaient décidé le boycott. Nous avions même établi à la Cour suprême des piquets de boycottage pour nous assurer que personne ne violerait le mot d’ordre. J’ai respecté l’engagement.

Maintenant, quand j’entends dire, et surtout par des gens qui n’étaient même pas politiquement engagés à l’époque, que je n’ai pas eu assez de couilles pour me présenter, je dis que non seulement ils ne savent pas mais que plus grave, ils manquent de jugeote : croire que le pouvoir était posé comme ça au chaud, sur un plateau, m’attendant seulement pour être consommé, c’est tout simplement idiot ; c’est oublier les circonstances de l’avènement de Blaise Compaoré au pouvoir, les appuis dont il a pu bénéficier à cet effet au plan international ; c’est méconnaître les exigences, les craintes de ces élites militaires qui l’ont aidé pour réaliser le 15 Octobre. Croire vraiment, et le répandre alentour béatement, que je pouvais arriver comme ça, comme une rose et dire : « C’est moi Hermann Yaméogo que me voilà, donnez-moi mon pouvoir », c’est de l’infantilisme politique en barre !

SF : Mais que dites-vous à ceux qui soutiennent que ce n’est pas le pouvoir en tant que tel qui vous intéresse ?

HY : Soyons clairs. J’estime que comme tout Burkinabé, je peux avoir des prétentions à assumer les plus hautes responsabilités dans ce pays, la seule différence, c’est que je ne fais pas une fixation sur cet objectif, au point de considérer comme un fait glorieux de chercher le pouvoir à n’importe quel prix. Sinon, j’ai eu des occasions de prise de pouvoir sans coup férir mais au prix fort et je n’en ai pas voulu.

SF : Accouchez-nous vite de ce scoop…

HY : Un chef d’Etat qui avait une certaine influence, m’a approché pour me parler en des termes tels de Blaise Compaoré que je savais que son plan était de s’en défaire. Il m’a dit textuellement : « Il a tué par le glaive, il périra par le glaive ». Il m’a laissé entendre qu’il ne pouvait pas valablement rester à la tête du pays. L’entretien, qui a duré près de 2 heures, a comporté nombre de volets qui me faisaient comprendre que si je le voulais, je pouvais être l’instrument de la création d’un nouvel ordre chez nous. Mon acceptation m’aurait assuré un ticket pour le pouvoir car elle aurait bénéficié d’appuis internationaux solides mais j’ai simplement répondu que mon souci à moi, c’était la reprise des dégagés et licenciés, la réhabilitation des anciens présidents injustement condamnés par des tribunaux d’exception et surtout le retour à une vie constitutionnelle normale.

SF : Comment avez-vous pu laisser passer cette occasion que certains diraient en or ?

HY : Peut-être est-ce là la réponse à ceux qui croient que le fils de son père n’a été élevé que dans un seul but : celui d’accéder au pouvoir. C’est vrai que je suis allé à bonne école pour avoir ces prétentions mais ma passion pour défendre des idées, des causes, me remplit tout autant d’exaltation que la perspective à proprement parler d’assumer les premiers rôles, surtout lorsque c’est dans des conditions où j’aurais sur la conscience des actes que je réprouve. Je me suis efforcé, sur ce plan-là mais en vain, de m’en expliquer à certains de l’opposition et même à Blaise Compaoré.

SF : Comment cela ?

HY : Au plus fort de la crise sous la CFD, après m’avoir reçu à la présidence, Blaise Compaoré m’a expliqué qu’il n’avait pas ce goût immodéré du pouvoir qu’on lui prêtait et que son ambition était d’assumer un premier septennat aux fins de stabilisation des institutions républicaines. Je lui ai dit que mon seul souci à moi était de travailler à obtenir un retour irréversible à une vie démocratique normale, à gagner le combat de la reprise des dégagés et licenciés…Je n’ai jamais voulu faire de ma personne un blocage. Tenez encore, quand il s’est agi à un moment donné de mettre en place un organe de transition, au cours des échanges préliminaires notamment avec Gilbert Diendéré, au Conseil de l’Entente, j’ai eu à proposer, au lieu de ma personne, Macaire Ouédraogo (à son insu, je le précise) pour occuper un éventuel poste de premier Ministre.

SF : Donc, Hermann Yaméogo, ce n’est pas l’obsession du pouvoir ?

HY : Je dirai qu’Hermann Yaméogo, c’est l’obsession de la Démocratie. Une obsession qui cependant ne me fait pas porter des œillères, ni ne m’égare. C’est ainsi que depuis 1978, j’ai toujours refusé de diffamer, d’insulter les adversaires politiques, que j’ai toujours lutté pour une justice sociale véritable, une régionalisation démocratique, une intégration africaine solidaire, et que je me suis toujours préoccupé de la cause des femmes comme des jeunes pour lesquels je demandais déjà un Conseil national des jeunes.

Cet attachement à la démocratie et aux valeurs républicaines, à une opposition responsable, m’a amené au plus chaud de la CFD, lorsque j’ai été approché par des militaires, à refuser des grenades, des armes et autres matériels de guerre qu’ils me proposaient pour changer radicalement la situation.

Un jour que je discutais avec le président Laurent Gbagbo, il m’a fait savoir qu’il avait eu de telles approches, qu’il avait même prévenu Henri Konan Bédié à Ouagadougou alors qu’il s’y trouvait lui aussi, des risques de déstabilisation qui pesaient sur son régime, et que s’il l’a fait, c’est parce que, bien qu’opposant, il inscrivait son action dans la légalité républicaine. Je ne lui ai pas dit que j’avais eu les mêmes propositions et que s’agissant de Henri Konan Bédié, j’ avais fait les mêmes mises en garde à l’intéressé, mais je me suis senti une affinité de plus avec l’homme.

SF : Maître, une question un peu abrupte. Dites-nous : avez-vous dit à une certaine époque que votre parti était la seconde épouse de Blaise Compaoré ?

HY : J’entends des politiques, prompts à donner des coups au-dessous de la ceinture, répandre avec délectation cette assertion. Mais si ce propos a été effectivement tenu, c’est à une journée de rencontre au Liptako Gourma où je n’y étais pas personnellement, et par quelqu’un qui depuis ne fait plus partie de l’UNDD.

SF : Une autre question tout aussi abrupte : êtes-vous contre les Sankaristes ?

HY : Je ne suis pas contre les Sankaristes mais je ne suis pas Sankariste. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

Sachez toutefois qu’entre le père de Thomas Sankara et le mien, il y avait des relations d’amitié. Je vous avouerai même qu’ils ont fait au temps de leur jeunesse, comme on dit, les 400 coups ensemble, à Yako. Ces antécédents aidant –certainement-, Joseph Sankara a milité à l’UNDD version 1978 à Paspanga où il était dans le bureau du quartier. Je me suis laissé dire que Thomas Sankara, que j’ai eu à rencontrer brièvement à Pô, aurait été séduit par la campagne anticolonialiste, anti-impérialiste de l’UNDD et qu’il aurait même voté pour ce parti de la jeunesse et du changement.

Feu Inoussa Sankara, que vous avez peut-être connu, qui a été député UNDD, a fait la navette entre Koudougou et Ouagadougou, du temps où Sankara était détenu par le CSP pour obtenir une intercession du président Maurice Yaméogo dans ce dossier. C’est vous dire qu’il y avait des liens.

Mais en dépit de ces considérations et du fait que j’ai été au nombre de ceux qui ont été séduits par le célèbre « Malheur à ceux qui bâillonnent leurs peuples », je ne me suis pas senti concerné par la Révolution. Et je n’ai pas aimé sa gestion de la démocratie, des droits de l’homme. Et même si je reconnais que par certains endroits, elle a eu des effets positifs, je considère pour ma part que le passif est trop important pour qu’on veuille aujourd’hui, y voyant un âge d’or, la restaurer.

Encore une fois, je ne suis pas contre les Sankaristes parce qu’une relecture honnête de l’Histoire révèlerait que j’ai été parmi ceux qui ont aidé au plan national à les ramener au-devant de la scène, à l’époque de la CFD. A un moment où il ne faisait pas bon les fréquenter, j’ai rendu visite à Ernest Nongma Ouédraogo, en quasi internement à Réo et lutté par la suite pour les faire admettre à la CFD, alors que beaucoup ne souhaitaient pas les y voir évoluer.

SF : Maintenant, que répondez-vous à ceux qui disent que vous êtes tantôt opposant radical, tantôt opposant modéré ?

HY : J’ai eu à dire un jour que le plus court chemin d’un point à un autre en politique n’était pas forcément la ligne droite.

Le bon politique, pour moi, c’est celui qui sait prendre la mesure des réalités, sachant qu’il n’est pas le maître du temps. C’est aussi celui qui a le courage de reconnaître que son adversaire peut avoir raison et qui, par-dessus tout, met l’intérêt général au-dessus de l’intérêt particulier. Et si je reste un adepte de la démocratie consensuelle, c’est parce que je suis convaincu que la nature plurale, hétérogène de nos sociétés, les multiples défis nationaux et internationaux auxquels nous sommes confrontés, au moment où l’Etat Providence se meurt, nous conseillent de donner beaucoup plus de valeur à l’union, au compromis dynamique pour préserver la démocratie mais surtout conserver un avenir à l’Etat, sans lequel d’ailleurs, il ne saurait y avoir de démocratie.

SF : Pensez-vous que la démocratie consensuelle soit toujours d’actualité ?

HY : Demandez à Ségolène Royal, à Nicolas Sarkozy, à Barack Obama himself (qui ferraille malgré les difficultés, pour rassembler démocrates, républicains et indépendants dans ce combat de restauration de la confiance et du sursaut impératif pour sauver le pays) ce qu’ils en pensent ! Vous comprendrez rétroactivement que beaucoup ont eu tort de m’accuser d’avoir théorisé un concept nébuleux il y a 20 ans uniquement pour aller à la soupe.

SF : Maintenant, de façon concrète, que pensez-vous de 2010 ?

HY : Nous aurons l’occasion d’y revenir beaucoup plus en profondeur mais je dis que je ne suis pas encore, loin s’en faut, à penser à une candidature. Pour moi actuellement, la priorité des priorités, c’est la Refondation, ce vaste chantier visionnaire et incontournable, en un temps moqué, mais qui, par un pied de nez de l’Histoire, se trouve aujourd’hui validé par les institutions de Bretton Woods, celles des Nations Unies et par des personnalités politiques au nombre desquelles Barack Obama. Je sais que comme naguère sous le Front Populaire burkinabé, l’ouverture, le dialogue refondateur, induisent des renoncements, des remises en cause douloureuses et que pour cela, ils buttent devant les mécanismes de freinage habituels de ceux qui ont acquis la conviction que l’Etat, c’est leur propriété et qui sont même de nos jours plus prêts qu’hier à savonner la planche au chef de l’Etat (maintenant qu’ils ont une force de frappe) pour sauvegarder leur intérêt dans le maintien de l’immobilisme. Les refondateurs du CDP ne me dédieront pas sur ce point.

Mais les Etats du monde, grands comme petits, sont aujourd’hui (phénomène d’internationalisation oblige) placés au pied du mur. Ou bien ils s’inventent un mode de gestion plus soucieux de justice, d’économies, de préservation de l’environnement, ou c’est le suicide collectif. Voilà ce que la crise internationale a révélé avec brutalité au grand jour à ceux qui refusaient de voir les choses en face, et que nous pressentions en interne sous la contrainte de nos multiples problèmes. Il nous faut revoir nos stratégies, notre modèle de gouvernance, nos politiques de développement, réorienter nos priorités budgétaires, imaginer avec l’accord de l’UEMOA, une nouvelle fiscalité plus soucieuse de justice sociale, donner plus de place à l’intégration. Ce à quoi nous avons affaire aujourd’hui, ce n’est pas une simple politique d’ajustement conjoncturel, c’est d’une politique de réformes structurelles qui ne s’est jamais posée avec autant d’acuité aux Etats.

Tâter ensemble le pouls de la nation, ausculter la machine au plan politique, économique, social, pour resserrer les boulons, changer les pièces défectueuses, nous accorder un dialogue national inclusif pour définir un nouveau contrat national afin de ressouder les solidarités, de ranimer la flamme de la confiance, c’est l’ouvrage qui doit d’autant plus nous interpeller qu’il est quasiment partout en œuvre pour tenir compte d’un monde qui change et pas forcément du bon côté.

SF : Vous voulez donc dire que tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes au Faso ?

HY : C’est vrai qu’il en est qui me prennent pour le Prophète du malheur national mais je voudrais qu’on me rende justice de ce que je ne suis pas l’opposant buté, incapable de subalterner son intérêt personnel à l’intérêt général, le politique inapte à faire la différence entre ce que le pouvoir fait de bien et de mal. Maintenant, qu’on me reconnaisse aussi la liberté de pouvoir dire, et de manière forte, que ça ne va pas quand manifestement, ça ne va pas surtout quand je critique en indiquant d’autres pistes.

SF : Me, au Faso, on n’est tout de même pas en guerre, il y a la stabilité et une certaine croissance : alors, qu’est-ce qui ne va pas pour vous ?

HY : Malgré ces indicateurs dont vous faites état, la pauvreté s’accroît inexorablement avec une vie devenue de plus en plus chère, la fracture sociale et nationale se fait plus profonde, accusant des inégalités de plus en plus criardes entre citoyens et régions du pays. Malgré la situation de non-guerre, nous n’avons pas mis à profit ce capital pour construire sur du roc nos institutions et provoquer l’adhésion des masses à leur endroit. S’agissant de la stabilité, attention, il y a celle contrainte et forcée dont on a des exemples dans certaines dictatures soviétiques et africaines célèbres et il y a celle découlant d’un véritable consensus national dans les institutions comme on en voit dans les démocraties avancées. Même s’il faut se réjouir de ce que le pays n’ait pas sombré, il y a en considération de ce que j’avance, des éléments caractéristiques d’une crise et qui s’observent entre autres dans l’insécurité, la corruption, l’impunité, la crise alimentaire, l’absence de perspective d’alternance. Quand on y ajoute les effets ravageurs à venir de la crise financière et économique mondiale, on ne peut pas continuer à gober béatement les propos glorificateurs du pouvoir. Il faut accepter, quand pratiquement, encore une fois, tous les Etats du monde, même ceux qui avaient une croissance à deux chiffres, se dotent de plans de sauvetage face aux menaces générales déjà en cours, de nous prémunir aussi contre les chocs à venir.

SF : On dit que vous vous apprêtez à lancer des mots d’ordre de désobéissance civile, voire de casse, et à rééditer au Faso ce que Rajoelina a fait à Madagascar.

HY : J’ai plus ou moins lu cela. Mais est-il besoin de s’appesantir sur de telles médisances ? Il y en a qui ne renouvellent pas leurs méthodes de lutte. Hier on m’a accusé faussement d’entretenir des milices, de préparer, sur financement de présidents étrangers, une rébellion au Burkina Faso. Cela a valu d’ailleurs 6 mois de prison à mon frère Noël Yaméogo (membre du Bureau exécutif national) et des désagréments à bien de responsables et militants du parti. Je pense que les Burkinabé connaissent maintenant la méthode. Je dirai simplement que je suis un républicain, qui trouve dans la constitution de la IVème République (même si de plus en plus elle ne s’apparente plus qu’à un simple parchemin) toute la panoplie des méthodes d’action susceptibles à un opposant, de montrer son désaccord avec la gouvernance de son pays sans passer pour un putschiste.

SF : Pour une certaine opinion, vous vous êtes mis quelque peu en marge de l’action politique depuis quelque temps, ce qu’un de vos admirateurs dans Le Pays a regretté, vous exhortant à reprendre du poil de la bête. Comment réagissez-vous à cela ?

HY : Je voudrais d’abord relever que si j’ai pu prendre quelque distance par rapport à une forme d’activisme politique, le parti, lui, a toujours été présent et audible ainsi que beaucoup l’auront observé à travers le film qu’il a réalisé après les élections de 2007 et le point fait de ses activités en 2008 à l’occasion des vœux.

Maintenant, en ce qui me concerne, j’avais pour plusieurs raisons, choisi de prendre pour quelque temps un peu de champ.
La première des raisons est liée à la crise ivoirienne. Dès la conclusion de l’Accord politique de Ouagadougou que j’ai appelé de tous mes vœux, je me devais d’adopter une attitude qui ne gêne en rien ni Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, ni le Facilitateur. Ce qui était ici en jeu était trop important pour que je « ramène ma fraise », passez-moi l’expression. Ensuite, il faut savoir éviter de gaver l’opinion d’une présence par trop intempestive. Savoir parfois se faire oublier peut créer un besoin de soi. Mais je crois que j’ai bien rempli mon temps de relâche que je me suis imposé et je peux assurer l’auteur de l’écrit, que je suis prêt à reprendre mon combat au long cours.

SF : Le mot de la fin, Me

HY : Pour revenir à la situation que nous vivons, je serai d’avis que l’on réfléchisse beaucoup plus sur l’impérieuse nécessité de mettre en jeu l’évaluation de nos institutions, de notre gouvernance, et plus encore que l’on se penche sur cette dangereuse houle qui peut déferler sur le pays et causer beaucoup de dégâts si on ne désamorce pas les facteurs qui la gonflent. Je veux parler de la hausse des prix, du manque de céréales, de la cherté des médicaments, du sentiment angoissant des Burkinabé d’être dans leur majorité abandonnés sur le bas côté de la route, de vivre dans une démocratie de façade qui permet à une minorité de s’approprier jusqu’aux privilèges de l’Etat. Continuer à ne faire que dans la fuite en avant, à sanctifier nos institutions quand partout dans d’autres pays, des dialogues et autres concertations les revisitent, n’avoir d’attente que pour l’élixir des djandjobas électoraux annoncés quand il y a péril en la demeure, peut nous préparer des lendemains douloureux. Promenez alentour vos micros, prenez le soin d’observer les regards embués par cette ire populaire montante, écoutez et vous verrez que c’est avec des mots autrement plus crûs que l’on vous parlera jusque dans les cercles du pouvoir de la situation et que l’on vous prédira même pour demain, des raisins de la colère pour vendange. C’est parce que je ne voudrais pas qu’il me soit, à moi, aux miens ou aux Burkinabé, imposé de consommer de ce raisin-là que je n’ai de cesse d’agiter les clochettes.

Lamine Koné et Thierry Nabyouré

San Finna

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Vos commentaires

  • Le 18 février 2009 à 10:31 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Pour ma part, je pense que Hermann Yaméogo ne peut plus mobiliser personne au Faso, sauf peut être sa famille. Il y a longtemps que les burkinabé dans leur mojorité n’ont plus foi en lui. Alors s’il a encore de la dignité, qu’il quitte la politique.

    • Le 18 février 2009 à 16:24, par Bourkimbilla En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      M. ou Mlle je voudrais vous faire comprendre que si dans cet troisième millénaire les gens n’arrivent tjrs pas à faire la différence entre politique et famille c’est vraiment dommage.Et d’ailleurs est ce qu’il y a un mal à ce que sa famille le soutienne. Ou toi tu en es avec ta famille ? évitez de mélanger la grande Famille Yaméogo avec la politique de Hermann. Courage Hermann !!!!!!!!!!!!

    • Le 18 février 2009 à 17:55, par chantal En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      quand on parle de mobiliser au burkina, ce n’est pas aller au village chercher les pauvres villageois qui ne savent pas qu’ils enfonçent davantange leur avenir incertains dans les mains de ceux la mème qui sont venus les prendre. nono non non, c’est avoir plus d’une troicentaine de personnes a une manifestation comme ce que hermann a fait lors de la présentatoin de voeux de parti. un homme, un état, un homme qui fait trambler tout un état

    • Le 19 février 2009 à 15:49, par Ousmane Thiam En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      HERMAN A UN GRAND DESTIN (pas forcement présidentiel) QU’IL NE CONNAIT PAS OU QU’IL CONNAIT MAIS HESITE A ASSUMER et n’a pas pensé pourquoi toutes ces occasions lui ont été données. J’AI DE TRES BONS CONSEILS POUR HERMAN, DITES LUI DE ME CONTACTER A : oussou@live.ca. Il ne regrettera pas..

  • Le 18 février 2009 à 10:48, par bilgo En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    du bla bla dans le journal que lui même finance
    qu’il aille se faire voir

    • Le 18 février 2009 à 16:52, par zipon En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      je suis sidere par le manque de consistance de votre messsage jugez plus tot la qualite des propostions faites par le president l UNDD au face au lieu de vous focaliser sur le journal san fina vous serrez plus interessant

      • Le 19 février 2009 à 10:35, par Windlassida En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

        Les gens peuvent ne pas aimer HY, mais il faut reonnaitre que ce article n’est pas du blabla. Et puis en politique on a toujour besoin de l’organe de press pour faire passer ses idees, et si HY a les moyens de se payer un journal, une radio, ou meme une tele, cela est une bonne chose pour nous car au moins on peut savoir ses idees. Aussi dans cet article l’Homme a dit la verite...

    • Le 18 février 2009 à 18:28, par wend waoga En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Admettons,mr Bilgo,qu’il finance ce journal !Mais ce que nous aimerions savoir c’est,si,selon vous !oui ou non ce qu’il dit dans ce "journal qu’il finance" est pertinent !Là est la question !
      Amicalement !

    • Le 19 février 2009 à 16:28, par Elmet En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Tu ne comprends sûrement pas bien le français pour le suivre dans son raisonnement. Dommage, moi comme plusieurs autres d’ailleurs en avons tiré enseignement. Je suis sankariste mais je comprend ses propos qui ont du vrai et du courageux. Il faut seulement être de l’autre côté (pouvoir ou mauvaise opposition) pour ne voir que du blablabla. Il est plus important pour le pouvoir (en démocratie bien sûr !) de s’appuyer sur les critiques de l’opposition pour se maintenir...

    • Le 19 février 2009 à 16:32 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Soyons un peu courtois. Ce n’est que le jeu democratique.
      Me Hermann est en perte de vitesse comme beaucoup de membre du CDP, PAI, UNIR/MS, PAREN,(ya du bon grain dans tous ces groupe.
      Pour ma part, il s’adresse aux mauviettes de la politique comme lui.
      Il a rate son entree dans l’histoire de son pays il y a belle lurette.
      Le meme probleme que tous ces bonzes de la politique. Il ne veulent pas l’alternance, il se resume aux interets bassement materiel...
      Il faut que la jeunsse du Faso se prenne en main comme les Sankara et Compaore l’on fait en 1983.
      Permettez a Hermann d’animer son San Fina, son journal comme Lingani avec l’OPINION qui sert mal le CDP... C’est de bonne guerre : le jeudemocratique.
      C’est vraiment amusant de le lire car il plaisante beaucoup(sbir de Herman je ne m’adresse pas a vous)
      Il a quel popularite, Hermann, pour devenir comme le Maire de Tana...
      Ou qui va gaspiller son argent pour le soutenir dans un coup de force ?
      Il fait de la masturbation intelectuelle.
      Avec tous le respect que je dois aux fideles lecteurs Faso.net.
      N’ayaez pas peur jeunes du Burkina Faso...
      La misere, si les hauts responsables du pays n’ouvre pas les yeux, vas vous amenez a faire partir certain d’entre eux.
      Dieu vous benisse...

  • Le 18 février 2009 à 11:09, par SP En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Pourvu que Dieu nous donne la sagesse de vous croire Maître et de croire le Duc du Yatenga, qui lui aussi affirme avoir eu l’opportunité d’être Président de la République et d’avoir refusé pour l’intérêt de notre pays. Que Dieu vous donne aussi la sagesse de ne pas mentir au Peuple, vous et l’autre (Gérard) dans vos parts de vérité sur une politique saine, sur votre désintérêt pour le pouvoir pour le pouvoir. Que Dieu donne la sagesse à ceux qui nous gouverne de comprendre votre patience "impatiente".
    AMEN !!!
    SP

    • Le 18 février 2009 à 13:43, par elphata En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      SP, je constate que tu tentes de nous embrouiller avec des jeux de mots. hermann n’est pas à comparer avec Gerard KANGO et encore moins son fils Gilbert. Gerard est un fantôme du monde politique burkinabé qui en dehors du fait d’avoir été président de l’assemblée n’a pas excéllé en politique. Hermann est un féru de politique qui très jeune s’est engagé et à dû dubir les pires supplices à son age. Sa capacité de conception d’idées et de locution est paranormale. Il plane sur le monde politique burkinabé, et survole les pseudos élites que nous connaissons (àl’image des putschistes de kango et fils). Lorsque tu parles de patience "impatiente" pour dire qu’il berne lorsqu’il parle de patience, je me dis que tu n’as pas pris le soin de bien lire son article, ses propos. Le travail intellectuel, de critique nécessite au préalable une autocritique (est ce que moi en me regardant, j’ai le droit ou pas de critiquer l’autre ?), puis un travail de recherche (vérifier la véracité de ce qui est dit), et être très objectif dans ses analyses. Je pense qu’il faut revoir ta méthode car elle est loin derrière la BONNE METHODE. Désolé mais tu es en brousse. Elphata

      • Le 18 février 2009 à 17:55, par Wendkouni En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

        Non mais El Phata, nous sommes dans un forum et SP à le droit de dire ce qu’il pense. Tu n’es pas plus intélligent que lui et je crois même que tu bête pour osez parler de bonne méthode de critique comme si la méthode pouvais faire dire la même chose de façon universel.
        C’est à toi de revoir ta méthode donnes ton avis et laisse les autres donner le leur.

        • Le 19 février 2009 à 08:51 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

          je suis d’avis avec vous. Hermann et ses hommes qui le défendent ainsi devraient comprendre que les critiques en tant que tel ne sont pas mauvais. Bien au contraire, cela permet de voir les failles qu’on ne pouvait voir soi-même et de redresser la barre. un peu d’intelligence les gars : quand l’on vous dit que vous ne pouvez plus mobiliser du monde, au lieu de réagir sauvagement sur le net, alors que le problème est réel, soyez reconnaissants envers ceux qui vous l’indique, trouvez plutôt les voies et moyens pour regagner la confiance des uns et des autres. Les chiffres dont vous faites allusion lors de la présentation de voeux s’ils sont vrais, cherchez à les doubler, tripler pourquoi pas. Personnellement, j’ai été militante de Me Yaméogo de 90 à 93. aujourd’hui, si j’ai quitté et je ne me suis plus ralliée à aucun autre parti politique c’est parce que j’ai été fortement deçue. Ce n’est pas mauvais de prendre en compte les critiques cela vous aidera à grandir. et je paris qu’en ce moment, bon nombre de ceux qui avaient déserté les rangs reviendront. Nous voulons un président sage et qui tienne parole. Votre manière de défendre Hermann l’enfonce. Bonne journée.

  • Le 18 février 2009 à 11:46, par zemosse En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Pour une fois,j’apprécie positivement les positions d’Hermann yaméogo qui réflète sa prise de conscience sur ces errements passées.je déplore son style très loin du commun du burkinabè ;des termes comme :"faire ma fraise"ne cadre pas avec notre réalité ;peu de burkinabè connaisse ce fruit encore moins la formule.Je lui suggère d’être plus proche de la majorité des lecteurs dans la formulation de ses idées ;il sera mieux compris.Zemosse

    • Le 19 février 2009 à 02:19, par Boulgou En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Peu de burkinabe connaissent la fraise ?!!!! Je ne connais pas un pays de la zone sahelienne qui produit de meilleurs fraises que celles du Burkina. Je ne sais pas ou vous vivez mais... les burkinabes connaissent bel et bien la fraise.

      Cela dit, je trouve que Mr Hermane a exprime dans cet interview le raz le bol de plus d’un burkinabe. Cela demontre aussi comment la liberte d’expression a beacoup evolue dans notre pays depuis l’air de la revolution.

      J’aiguise deja ma curiosite de voir et d’entendre ce que les refondateurs nous reserves sous peu. Pourvu que des propositions concretes se fassent pour le bonheur de tous les burkinabes sans distinction.

  • Le 18 février 2009 à 12:01, par Bangba En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Bonjour et merci de nous donner l’occasion de parler de fois de nos Hommes politiques.
    Pour le cas d’Hermann YAMEOGO, la semaine dernière je réagissait pour dire que ce monsieur ne pouvait même plus être chef de toute la famille YAMEOGO à Koudougou (Respect aux YAMEOGO car ils sont de valeureux fils de ce pays), excepté ce Hermann. Hermann taisez-vous à jamais. Mêmes les mouches cadavres et les cafards de WC de chez Blaise, même avec toute fortune qu’on vous remettra, sachez que votre échec est claire et net. Je vous ai déjà dit que politiquement vous êtes mort et paix à votre âme politique, si encore lui même il vit, mais je ne pense pas. Arrêter de distraire les gens.
    Hermann même sait qu’il ne peut faire un coup d’état au Burkina, lui même le sait. il peut nous dire clairement pourquoi il a refuser ?
    Blablas c’est trop. le Burkina avance, laissons cette tortue dans son désert. silence, on avance difficilement mais surement.

    • Le 18 février 2009 à 13:48 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      En fait, je suis fatigué de voir qu’il y a des ratés intellectuels au BF. Bangba, je sais que tu es très intelligent, sauf que tu dois avoir comme un caillot dans la partie intelligence de ton cerveau qui te fait dire de tels propos. Please, relis toi même ce que tu as écrit, tu verras que ce ne sont que des absurdités. A.F.S

    • Le 18 février 2009 à 14:01, par le psy En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Ne cultivez pas la zénophobie mais reflettez plutot l’éducation que papa et maman vous ont donnée.HERMANN a du mérite qu’il faut reconnaitre.Il a bel et bien la carrure d’un homme d’état n’en déplaise aux détracteurs et aux jaloux.

    • Le 18 février 2009 à 17:29, par zipon En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      BANGDA tu es fou fou ou intelectuelement constipe peut etre les deux a la fois dit nous en quoi le burkina avance le classement en etant toujours dernier du rapport du PNUD ou n as tu jamais entendu parler de cela.HERMANN YAMEOGO est le seul opposant constant et consequant avec lui meme et le ligne de son parti l illegitimite du regime de blaise n est plus un sujet de debat mais dans ce contexte de crise mondiale je salut la valeur des hommes tels HERMANN Y.qui savent depasser les interets egoistes pour demander la refondation de tout notre systeme de gouvernance c est noble alors vous qui ne songez qu a votre jabot foutez lui la paix

      • Le 19 février 2009 à 11:15, par Bangba En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

        Bonjour mon frère ZIPON et respect pour tes idées. je ne suis ni fou ni intellectuellement constipé. Cette fenêtre n’est ni aubaine pour nous traité de la sorte. Si j’ai réagi de la sorte, sais que mon frère j’ai été déçu par Hermann. Dans mon village on s’est entredéchirer pour ce monsieur et on avait placé notre confiance à Hermann car c’était notre opposant vrai. Un pays sans opposition n’est pas démocratique et au Burkina nous voulons une vraie opposition mais pas pour détruire mais pour piquer-critiquer et faire changer les choses.
        Je respecte tes propos mais saches que HERMANN YAMEOGO était le seul opposant constant et conséquent avec lui même et le ligne de son parti.
        Monsieur respect, mais saches je ne suis ni de la mouvance ni de l’opposition. Je suis un frère de la région d’Hermann, mais c’est son inconstance qui m’a marqué. On va lui foutre la paix, mais sachez Hermann mon frère de même région ne sera plus un président de ce pays. i

    • Le 19 février 2009 à 08:59 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Bjr M. ou Mme,

      Je ne suis plus militante de Hermann mais je vous trouve un peu trop extrémiste. Un peu de retenu, on ne traite pas un être humains comme vous venez de le faire. Vous ne savez pas de quoi demain sera fait. Ce moins qu’un cafard comme vous le dites peut devenir notre président demain. en ce moment quitterez-vous le pays ? Un peu de sagesse SVP. Songez à ne pas troubler la "quiétude" de notre pays. Bonne journée

    • Le 19 février 2009 à 09:47, par momo de casa En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      salut a vous monsieur je tiens a vous dire qu’au lieu de juger la personne de Me Hermann Yameogo vous devriez plutot critiquer ce qu’il a dit.En plus mieux vaut laisser la grande famille Yameogo en dehors de tout ca.Par ailleurs chercher a connaitre le sens de l’expression "politiquement mort" et vous n’etes pas non plus un prophete pour predire son echec qu’en plus vous qualifiez de "clair et net".Je tiens aussi a souligner comme hermann qu’il faut s’attendre a une crise eventuelle au burkina.DC a bon entendeur salut.

    • Le 19 février 2009 à 10:46, par badran En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      merci Mr Bangba
      voici une reaction qui ressort d’un burkinabé,calme toi et laisse les comedien avancé.on en a souvent besoin.
      il suffit d les rappelé que ce pays est saccré et nul ne poura l’arreter das ses pas de tortue.
      celui qui tente de le retenir recevra toujours le meme message que tu as offert a Hermane.
      dit lui que :
      si on parle desormais si on parle de l’avenir du pays,qu’il se taise.on le fera appel quand les sitho voudra des acteur de theatre.
      tu bravo

  • Le 18 février 2009 à 12:22, par bernard En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    espèce de jaloux que vous êtes.
    reconnaissez au moins que le lièvre court vite.
    Et puis, ça suffit, ces mêmes récriminations ; ça ne marche plus.
    vous dites qu’il ne mobilise plus ? Mais même l’Opinion de cette semaine dit que l’UNDD est parmi les trois partis qui bossent, qui comptent et qui sont bien connus dans ce pays

  • Le 18 février 2009 à 12:25, par cher En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    au lieu d’être content que Me apprenne aux Burkinabé qui l’ignoreraient ce que "ramener sa fraise" veut dire, il faut encore et toujours critiquer.
    Pas grave, on sait au Faso qu’il y a un politique qui est bon, qui est courageux, c’est bien Me.
    continuez votre chemin, monsieur le président de l’UNDD qui ne critique jamais pour critiquer mais qui fait des propositions.
    oui, c’est ça un parti ! bonne continuation

  • Le 18 février 2009 à 12:30, par ndom En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    ah je comprends pourquoi le faso.net a mis en ligne l’interview. C’est pour mieux tenter de la détruire par des commentaires assassins. Je suis sûr qu’il n’y aura, par la modération du site, bien plus de choses négatives que positives. On se sait au Faso !
    On verra si mon message passe !
    Ciao

  • Le 18 février 2009 à 13:06, par A.F.S En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Ce que je lis des propos de Me yameogo, c’est qu’ils sont concis, précis et explicites. Ils dénotent en mon sens l’intelligence de l’homme et sa connaissance du sujet. Il parle avec une assurance quasi déconcertante qui émeut même le plus radical des oreilles-bouchés. je lui suggérerait de faire assez souvent entendre parler de lui dans les journaux. Il verra que les gens sont avec lui. merci. A.F.S

  • Le 18 février 2009 à 13:13, par Pacheco En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Ouah, je suis parfaitement d’abis avec l’internaute précédent. Il ya eu trop de rumeurs, de commune renommée sur sa personne. On sent vraiment qu’il y a une tentative de destabilisation de l’homme. Et puis au fond, ila raison, en 91 à sa place je ne me serais pas présenté, pas parceque mon regroupement politique l’a décidé, mais urtout parcequ’en réalité je n’aurais jamais eu le temps de poser mes fesses sur le siège du palais présidentiel. Les militaires sont venus avec la ferme intention de prendre le pays en main ; on ne parle m^me pas de tout ce qu’ils ont faits (meurtre, exécutions etc..) pour laisser la présidence comme ça !! hermann est très courageux car comme le dit Douk saga " delui qui n’a pas peur n’a pas le courage" . celui donc qui est tellement courageux qu’il affronte un lion affamé n’est pas courageux mais idiot. pacheco

  • Le 18 février 2009 à 13:14 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Je pense enfin que l’idée de l’alternance se dessine sans ambiguité à l’horizon. L’opposition et tous ceux qui optent pour l’alternance doivent s’unir pour mettre à genou ce régime dévergondé et amorcer un vrai développement de ce pays autre que le mirage d’immondices injustes de ouaga 2000. Nous souhaitons un burkina pour 14 millions de personnes qui pourront aspirer à la santé et l’éducation de leurs enfants.
    T abroad

  • Le 18 février 2009 à 13:24, par elphata En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    J’aime à penser que les gens doivent penser et dire seulement pour eux même. ce n’est pas très intelligent ce qu’as dit le premier intervenant. Hermann dresse des foules et aujourd’hui une multitude de jeunes gravitent autour de lui parcequ’ils croyent en lui et qu’en dépit de tout ce qui se dit, sont fiers de son courage. J’ai vu au congrès de son parti, la mobilisation à la maison du peuple. J’ai vu à la télé la mobilisation des personnes dans les coins et confins du pays pendant les élections législatives. J’ai vu sa jeunesse parler de réhabilitation de notre histoire à travers les manifs pour Ouezzin Coulibaly. J’ai également lu dans lobs la mobilistaion des internautes (critique et soutien) en réaction de ces propos suite à l’ouverture de leur siège. Et la j’ai été ébahi. j’ai tiré la conclusion suivante : " Hermann Yaleogo est le l’homme politique le plus en vue actuellement, les gens l’aiment, savent qu’il est le seul à pouvoir nous tirer d’affaire, mais ils sont haineux et ne veulent pas oublier. Or il est humain et peut souvent se tromper mais des jidées (idées comme diratit l’autre) il en a dans le koungolo (la tête en dioula). D’hermann, je ne dirais qu’une seule chose, il est un patriote, un vrai BURKINDI. Paix, santé, joie et Pouvoir à lui. elphata

  • Le 18 février 2009 à 13:44, par le psy En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    jamais un homme politique n’a eu autant de courage et de vision futuriste pour son peuple depuis 1991 comme Hermann malgré les coups bas et les mauvaises langues.je suggère que tous les opposants refusent d’aller a la foire electorale de 2010 pour donner du crédit à l’imposture constitutionnelle orchestrée par Blaise COMPAORE.

  • Le 18 février 2009 à 13:49, par Nuée En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Le temps et les épreuves de la vie aiguisent la sagesse. On peut dire que Me Herman Yaméogo a aujourd’hui grandi. Il a pris du recul, repenser ses méthodes, réflechir en profondeur sur ce qu’il faut pour le Burkina. Mais contrairement à ce qu’il pense, je dis pour ma part, que "Me, vous vous êtes certainement beaucoup investi pour le Burkina par vos actions politiques ; vous avez certainement gagner des victoires, vous avez eu raison trop tôt à certains moments, mais reconnaissez aussi que vous avez dû commettre des erreurs, des appréciations tronquées, des prises de positions hâtives et insuffisamment explicités.....tous cela a joué contre vous, contre vos actions". Mais l’important aujourd’hui, ce ce que vous dite, et je vous en vous l’HERMAN que l’on a toujours voulu qu’il soit !!! Continuez de tenir ce langage, allez chercher les inspirations au plus profond de vous même et parlez avec respect au peuple pour lui dire ce qu’il a envie d’entendre et pour qu’ensemble les chemins de l’espérance s’ouvrent à jamais !!!

  • Le 18 février 2009 à 13:54, par Albert.fat En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Môgômamôgôwélé, tu es où même ? je ne te sens pas du tou là. Il faut que tu réagisse parceque c’est inconcevable à quel point les gens ne lisent pas entre les lignes de ce que dis le bonhomme d’hermann. Décentralisation, intégration, destabilisation de sa personne, de son parti et de l’opposition, aveu de Salif DIALLO, inconstitutionnalité de la candidature de Blaise. Hum, pourquoi ai je l’impression que les gens ne voient pas tout ça quand ils lisent. Ouvrons l’oeil, cet Hermann est un grand. Et je suis sûr qqu’il sera président dans ce pays un de ces quatre. Albert.fat

  • Le 18 février 2009 à 14:08, par ndom En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    un peu de modération s’il vous plaît, autour d’une interview sérieuse.
    Il ne s’agit pas ici pour chacun de défendre sa position, de venir encombrer le site du faso.net de glorifications ou de propos haineux, commandités mais d’examiner la réalité des choses.
    en lisant cette interview, il s’agit simplement de voir si effectivement il y a des problèmes ou non au Faso, comment il faut les résoudre. Il s’agit de ne pas continuer à se voiler la face et se retrouver demain comme à Madagascar, en Guadeloupe, etc.
    un vrai homme politique, c’est pas celui qui se bat seulement pour la conquête du pouvoir, c’est celui qui se bat pour les intérêts de son pays.

  • Le 18 février 2009 à 14:10, par cher En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    ce qui est bon, c’est de voir exactement ce que chacun propose pour régler les problèmes du pays au lieu de nous laisser embobiner pour des élections qui ne servent plus à rien et de critiquer seulement un tel ou un tel

  • Le 18 février 2009 à 15:54, par bakus 1er En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    ecoutez nous sommes en démocratie. chacun est libre de ces choix politiques. si vous n’êtes pas d’avis avec hermann ou l’êtes c’est votre droit le plus absolu. mais ce que je connais en ce monsieur c’est quelqu’un qui n’est jamais au grand evènement. n’est ce pas lui qui a dit qu’il est la coépouse de Chantal Compaoré. nous osons croire qu’il a vraiment renversé la veste.

  • Le 18 février 2009 à 16:10 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Bonjour,
    Un peu de politesse dans les propos, pas d’insulte.A défaut d’arguments pour convaincre on s’abstient ce n’est pas une tribune de règlement de compte.
    Entre-nous.

    • Le 18 février 2009 à 17:12, par yac En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      je crois que aucun polique de ce pays n a deja fait couler autant dencre et de salive comme vous. donc celuis qui n aime pas le lievre et qu il a un peu de digniter quil reconnaisse quil court. hermann bien qu on se connait pas, je vous felecite pour cette franchise et cette honnetete, que vous venez davoir. je viens davoir l idee dattrapper mes camarades etudiant et de nous mobiliser pour soutenir vos juste causes. du courage

    • Le 18 février 2009 à 17:28, par one way En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      je ne suis pas avec hermann mais je crois que nous devons admettre que son parti( quand il était a l’ADF/RDA) a été divisé par des coups bas. voila aujour’hui le ratachement indirect de gilbert a blaise. Hermann ne vous laissez pas decourager par les propos de ces quelques individus qui veulent vous decourager parcequ’ils n’ont aucune culture en politique et agissent selon la taille de leurs estomacs.

      • Le 18 février 2009 à 22:25 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

        Courage chers amis si vous pouvez vous chatouillez et rires, tant mieux n’est ce pas votre père qui disait que le Burkina est un pays de savane. Tout se sait et celui qui est debout voit celui qui est accroupi. Tous les messages à part deux ou trois sont rédigés par vous mêmes pour donner l’impression que vous intéressez quelqu’un et vous réglez mal vos comptes avec ceux qui vous ont infligé une gifle mémorable. courage à vous, les urnes parlerons bientôt et on verra ce que vous valez.Rien que des jérémiades pas plus.Un héritage ça s’entretient on ne le dilapide pas comme ce fils.
        L’ami.

  • Le 18 février 2009 à 16:14, par keletigi En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    On s’en fous de ce que FCD a décidé ,Retirez vous maitre, je trouve qu’il est trop tard pour vous, j’ai qu’un seul mot a vous dire est que vous avez trahit tout un peuple en 1991 pour vos propre intérêt, vous avez voulu joue un jeu politique et Mr Compaore a su vous donne une bonne leçon de jeu politique n’est il pas une honte de se faire nomme ministre pour un temps après se faire rejeté comme une capote cela ne se pardonne jamais maitre, vous êtes un vendu maitre.

    • Le 18 février 2009 à 16:42, par Albert.fat En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Keletigi, j’ai quelques remarques à te faire. D’abord, ce n’est pas la FCD mais la CFD. cela montre que vous ve savez rien de ce qui s’est passé en 91 alors vous êtes mal placé pour parler de trahison. Ensuite, je ne comprends pas pourquoi tu parles de " pour ses propres intérêts". Je pense qu’il avait plutot intéret à être président, mais le contexte ne s’y prétait pas. je suis d’accord avec lui pour ne pas s’être présenté et tant que Blaise sera au pouvoirc’est pas la peine d’y aller. Puis, Hermann ne s’est pas fait jeté par Blaise mais a plutot quitté le gouvernement (qui était censé être formé dans la période pour résoudre une crise) pour cause de mauvaise entente et de non prise en compte de son programme. Enfin, je vais te demander de mûrir plus tes réflexions avant de les poster car cela participera de l’enrichissement de notre forum. merci

    • Le 18 février 2009 à 17:02, par zipon En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      vraiment une fois de plus bravo a Maitre Hermann Yameogo de soulever tant de passion par ces verites votre message trahit votre totale ignorance de la politique au burkina merci de pas nous distraire.

    • Le 18 février 2009 à 18:15, par wend waoga En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Je crois que,dans la situation du pays aujourd’hui et si nous voulons l’en sortir,l’important n’est pas de juger l’homme,mais ses idées !Et pour pouvoir juger les idées de quelqu’un,il est impératif de l’écouter sans passion partisane,celà y va des hauts intérets du Burkina Faso !Je fais partie de ceux qui auraient craché sur Hermann,s’ils l’avaient rencontré après son comportement de 91.Mais celà ne m’empeche pas aujourd’hui de prendre en considération bon nombre de ses propos dans cette interview et meme de certaines de ses interventions passées !C’est en mon sens très dangereux de se laisser aveugler par l’homme plutot que ses idées,surtout pour une Afrique qui en a besoin pour sortir du jougs de colons de plus en plus nébuleux !Si certaines de ces interventions que j’ai lues plus haut,sont faites dans le but de salir l’homme au profit de partis dont on est sympathisant,qu’on n’oublie pas de faire comprendre aux hommes forts des partis en question,que certaines critiques de l’homme sont à prendre en compte !Sinon,meme si ce parti venait à etre porté au pouvoir,il a mille chances de subir les meme attaques que celui qui est au pouvoir aujourd’hui ! C’est bon de se battre pour son parti,c’est mieux de se battre pour son pays.Pour ce faire,il est absolument nécessaire d’avoir les antennes dressées quant aux idées,meme celles des camps adverses !

    • Le 19 février 2009 à 16:22, par Elmet En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Keletigi, tu peux avoir une dent contre l’homme du tékré mais juste nu peu de sagesse et de respect pour l’homme et ceux qui te lisent. Sois moins violent, mon frère même si ton nom dévoile tout de toi !

    • Le 19 février 2009 à 19:32 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Vraiment toi keletigui ! tu n’as que du foin dans la tete !! Tu as vu que cet article succitait beaucoup de reactions et tu t’es dis pourquoi pas toi ? Mais tu as oublier de reflechir avant de parler "patta patta", d’ailleurs je crois que tu n’as meme pas lu l’article. Parceque c’est de ca meme que HY parle : Ne pas critiquer pour critiquer !!! Donc va chercher plutot un autre article moins compliqué et qui serait a ton niveau pour lacher des posts plats et irreflechis.

      Du reste, pour ma part je suis scotché par le debat que sucite cet article. De memoire de Fasonaute je n’ai jamais vu autant de reactions pour le meme article. Que dire de plus que ceux avant moi qui ont reconnu le merite de HY ? ...Si deux choses. La premiere c’est merci a HY pour sa formidable rethorique, beaucoup d’autorites politiques et administratives devraient prendre des lecons de francais avec vous. La deuxieme c’est bon courrage pour la suite le lobyy estudiantin(le fleuron de l’intelligencia) vous regarde. Peace.

  • Le 18 février 2009 à 16:17, par maya En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Aucun commentaire particulier ; voilà l’homme politique qu’il nous faut ; très charismatique, convaincant, patriote. Il n’est pas de ceux qui cherchent à se mettre plein la poche. Que Dieu le garde et qu’il continue dans cette voie sans dévier et il verra le soutien et l’adhésion totale du peuple.
    Je vous en prie Me, continuez ainsi !

  • Le 18 février 2009 à 17:02, par Fernando LéChé En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Le cas de Hermann Yameogo est triste et malheureux.UN desamour totale de sa politique.En un mot Hermann a une politique trop arc-en-ciel.C’est comme quelqu’un qui passe tout son temps a mentir les gens pour le croire il faut que ce quelqu’un nous montre une case en feu pourqu’on apperçoive la veracité de ses propos.Puisque ladite case serait sous l’emprise des feux.C’est dommage mais c’est comme ça la regle .On ne doit jamais trahir son electorat quelqu’en soit la raison.Hermann a trahit et doit assumer seul cette responsabilité.

  • Le 18 février 2009 à 17:28, par serge En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    HERMANN est incontestablement l’un des meilleurs sinon le meilleur homme politique qui est allé à la boone école de la ploitique. Il est le plus cultivé. N’en deplaise aux bornés poltiques. Courage !

  • Le 18 février 2009 à 17:28, par YAM En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    tout ça c’est du bla bla bla !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    si toi herman, tu avais accepter ce complot de ce chef d’etat, sache que c’était pour mourir. tu as fait le meilleur choix, voilà que tu es en vie.
    Vive Blaisoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo.

  • Le 18 février 2009 à 17:42, par Blaise En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    je pense que tous ce que Hermann vient de dire, ne doit pas faire de discution parceque je crois qu’il a tout dit. je pense que tous ceux qui iront aux élections, sont ceux la mème qui ont validé la candidature inconstitutionelle de blaise en 2005. Donc, lorsqu’on est un homme, on ne doit jamais dire une chose ojourd’hui et dire le contraire le lendemain. hermann gardeg toujour votre position. merçi

  • Le 18 février 2009 à 17:51, par kaplos En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Hermann, célèbre épervier des couloirs présidentiels a toujours trouvé un créneau pour se rapprocher du peuple afin de bouter son ennemi juré hors du pouvoir.
    La politique ne se résume pas à des déclarations intempestives, aux promesses élogieuses, ou aux idées irréalistes et irréalisable, mais aussi à l’action.
    On ne peut contester le fait que Hermann YAMEOGO soit un intellectuel. Mais il est tout de même difficile de croire qu’il est un modèle pour diriger un pays, surtout celui des hommes intègres.
    Toute la vie politique de Hermann YAMEOGO, il faut le dire, est jalonnée de trahisons. Il a trahi le pouvoir de Blaise COMPAORE en « mangeant avec lui » puis en se débinant vers d’autres horizons quand il lui a été signifié de laisser la place à d’autres pour qu’ils puissent aussi s’exercer. Il a trahi l’opposition d’abord à la Coordination des forces démocratiques (CFD) puis au Collectif de Halidou OUEDRAOGO. Il a trahi feu son père qui lui aurait recommandé de ne jamais abandonner Blaise COMPAORE. Enfin il a trahi la famille « Houphouëtiste » (RDA) dont son père était membre. Ce serait certainement avec amertume que Houphouët accueillerait le copinage de Hermann avec GBAGBO le plus grand pourfendeur de son protecteur.

    • Le 18 février 2009 à 18:05 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Eh kaplos , Vs croyez a tous les -on a dit que-
      Il faut ouvrir l’oeil et le bon

    • Le 18 février 2009 à 19:12, par Albert.fat En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      bravo Kaplos, ton discours est si ironiquement élogieux que ça me donne envie de vomir. Ok ! supposons que tout ce que tu dis soit vrai, qu’hermann est un traitre, toi kaplos, qu’est ce que tu proposes de nouveau pour ce pays, de particulier pour un meilleur être des populations. Qu’est ce que tu fous de tes journées losque ton pays va mal et que ton peuple souffre. Rien ! si ce n’est critiquer ceux qui proposent, des gens qui ont des choses à proposer, des idées à donner, des gens comme hermann. A la fin je me demande si tu ne confonds pas le bon choix et la trahison. Sans pour autant confirmer des propos, je me dis que m^me si tout ce que tu as dit est vrai, Hermann l’aura certainement fait parcequ’il a estimé que c’était le bon choix et non parcequ’il a trahi. Or, il n’en est rien. Hermann n’a pjamais trahi, tu as déformé l’histoire parceque tu veux croire ce que tu entends, ce qui se dit partout, la commune renommée. Or l’intellectuel ne tranche qu’après analyse méthodique. La METHODE t’aurait permis de comprendre que tout ce qu’il a fait, il a fait avec clairvoyance perspicacité. Et puis trêve, sais tu ce qu’on apelle la Décentralisation, ça vient d’hermann, connais tu le bulletin unique, ça vient d’hermann, connais tu les accords de marcoussis, ça vient d’hermann, connais tu la refondation, ça vient aussi d’hermann. Ce gars ne s’est contenté depuis belle lurette que d’imaginer le meilleur pour ce pays. je ne sais plus que dire sinon que si on trouve que le BF, en dépit de sa pauvreté, des larrons qui le sucent, se porte bien, eh bien ça aussi c’est grace à HERMANN YAMEOGO...Que ceux qui ont des yeux pour lire, lisent.

    • Le 18 février 2009 à 21:57 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      en voila au moins un, oui un seul qui a de la vision J’arrete mon commentaire afin de ne pas deverser des insanites sur cette M... qui devrait meme avoir honte de sortir meme dans la rue a fortiori de se meler de politique... bon j’arrete

  • Le 18 février 2009 à 18:15, par Yamyélé En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Mes frères qui critiquez Hermann au vitriol, soyez un peu moins méchants envers lui. Même si vous craignez qu’il ne passe un jour et que vous perdez vos postes (sans oublier que vous-mêmes pouvez quittez vos postes par départ naturel dans une position d’horizontalité fondamentale que Ki Zerbo a développée), au moins il faut reconnaitre que dans ce qu’il a dit, il y a au moins du vrai dedans. C’est l’honnêteté intellectuelle qui le commande. Personnellement, j’ai affronté Hermann sur le terrain politique en son temps et à cause de moi, mon parti a battu le sien dans cette localité, mais je vous avoue que c’est un vrai intellectuel, un visionnaire qu’on cherche à banaliser et à écarter par tous les moyens, à rendre vulgaire. Mais il est resté égal à lui-même. C’est quelqu’un à mon avis qu’il faut intégrer, même si je voterai encore pour mon parti

    Par Yamyélé

    • Le 20 février 2009 à 17:34 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Que Hermann soit un intellectuel, et il ne peut pas etre le seul au Faso, qu’ il soit visionnaire, il y a en a des milliers au Faso, il reste et demeure fondamentalement aux yeux des electeurs, un vrai traire, donc il n’ n’a aucune credibilite. Moi je reconnias qu’ il parle bien mais les escrocs aussi parlent bien. Allez vous suivre encore un escroc qui vous tranmaguine juste parce qu’ il serait intellectuel ou juste parce qu’ il aurait le bagout ? Cameme.

      Hermann et Gilbert ont signe leur arete de mort politique en etant presse, trop presses.
      La confiance ne se donne qu’ une fois.

  • Le 18 février 2009 à 18:19 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Tout d’abord, je voudrais demander à tous ces gens qui par opposition personnelle ou ignorance, sont en train de médirent sur les propos de M. Herman Y. et en sa personne, qu’il serait temps que ces individus sachent que de tels discours venant d’un politicien, qui que ce soit, mérite tout attention. Personne ne pourrait dire qu’au Faso il y ait une vraie démocratie, encore moin une justice ou politique sociale. Cette gouvernance par un clan, qui nourrie cette démocratie de façade finira un jour par chuter sous la frustration du petit peuple laissé pour compte.
    A bon entendeur, salut.

  • Le 18 février 2009 à 18:21 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    vraiment si vous essayez de resumer vos article ce serait mieux. En fait quand on voit un long texte de genre on a même pas le courage de commencer a plus forte raison terminer.

  • Le 18 février 2009 à 18:39, par burkinabe a athenes En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Moi je m’inquiete de l’apres Blaise.Il a su creer une certaine stabilite politique depuis 1987 et il est a feliciter.Moi je ne vois pas pour quelle raison il va confier le pouvoir a des gens affames d’argent et de pouvoir.Ma seule inquietude c’est commnent sera le Burkina faso apres la mort du president compaore ou apres sa chute ?
    J’ai peur pour mon cher burkina

    • Le 19 février 2009 à 14:35, par empereur En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Si vous pensez que ce pays n’a pas d’homme assez honnete ou assez intelligent pour gerer cette nation alors vous vous trompez. Apres Blaise il y aura mieu que Blaise alors n’ai pas peur pour le BURKINA peut etre que dans ton entourage il n’y a pas d’homme remplissant les qualités necessaire pour gouverner le pays mais je voudrais t’informer que le pays en regorge capable d’orienter le pays vers des lendemains meilleurs Alors laisse nous essayer une autre formule quand ça ne va pas Merci.

  • Le 18 février 2009 à 18:46, par Yamyélé En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Je ne comprend pas souvent les journalistes dans le choix des titres de leurs articles : parfois accrocheurs, parfois provocateurs, parfois insinuateurs, etc. Pourquoi titrer cet article : ’’Un chef d’Etat m’a proposé.....’’ et non pas : ’’L’opposant Herman pour la Refondation !’’ puisque c’est de celà qu’il a parlé le plus et non de renversement qui n’est qu’un petit morceau.

    Par Yamyélé

  • Le 18 février 2009 à 18:49, par moi-même En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Moi je prends acte du fait que Me Herman est un intellectuel qui aurait pu réussir dans un pays où les electeurs étaient assez mûrs ! Mais je pense également qu’il s’es laissé(??!!!!) trop distancé par le president Blaise ( seulement lui, pas les autres de l’opposition qui devraient plutot repenser la manière dont ils font la politique) au point qu’il est quasi impossible pour lui, de revenir à la hauteur de ce dernier. Cependant il a le mérite de reveiller en moi cette passion de la politique honnête ! celle la même qui doit être conduite par tout homme politique qui pense qu’il a un destin, celui de conduire le peuple vers un mieux être !Pour cela et pour les leçons qu’il donne je dis merci à Me Herman ; mais également je lui dis qu’il ferait oeuvre utile en enseignant tout son savoir politique à bien plus jeune que lui pour qu’un jour il puisse dire avec une grande fierté " voila l’homme que j’ai aidé à former et qui, aujourd’hui gouverne mon cher pays". Ce genre de comportement, seuls les hommes politiques au vrai sens du mot peuvent l’avoir, et Me serait inspiré d’y penser dores et déja !! Mais attention quand je parle de plus jeune que lui, je ne dis qu’il faut forcement que ce soit l’un de ses fils ou l’un des proches , mais de tout jeune convaincu et décidé à faire oeuvre utile au cours de son passage sur terre.

    Je finis en me posant des questions sur ce que je viens d’écrire !! est-ce un rêve ? et dans ce cas, dois-je me reveiller maintenant ? je souhaite et j’espère que non ! mais seul l’avenir me le dira

    Abon entendeur ..... Moi-même

  • Le 18 février 2009 à 18:52, par kio En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    voilà un homme qui a crée en moi grâce à sa conviction et son argumentaire l’obligation de militer.pour la première fois en 2010 j’irai glisser mon bulletin dans l’urne si toutefois mon menthor est candidat.je profite lui demander son email pour en savoir davantage sur les activités du parti UNDD pour d’éventuelles participations.

  • Le 18 février 2009 à 19:01, par Jo du Faso USA En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Je doute de la sincerité de Maitre Hermman comme beaucoup de burkinabes.Quand j’ai vu l’article j’ai voulu savoir de quel journal ca venait,puis, j’ai vu San Finna,un journal finance par Herman. Bien vrai que certains articles de ce journal sont consistants, mais là il a été une plateforme pour Herman de chercher à renaitre de ses cendres. Pour vous dire la verité,je prefere Blaise au pouvoir toute la vie qu’un jour de Herman à la tete du Burkina. Dieu protege le Burkina

    • Le 18 février 2009 à 19:27, par Albert.fat En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      HERMANN YAMOUEGOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOHHHHHHHHHHH...AU POUVOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIR !! Les jaloux vont maigrir mais Hermann ira au pouvoir un jour pour nous sauver. Je suis convaincu que les Yam, Jo des USA sont dans le grain du blaiso. ils bouffent ensemble et ont volé ensemble (leurs parents peut être). en somme, ils ont peur que si blaiso tombent, eux aussi ne tombent un jour. Vous me faites pitié, bande de nuls. hermann vous dites qu’il a trahi, lui au moins peut se targuer de ne pas avoir TUER, de ne pas avoir VOLER son peuple. Faut etre idiot pour choisir, entre un assassin-voleur (ça c’est sûr) et un traitre (ça c’est faux), le supposé traitre. Moi en tout cas mon bon sens me conduirait vers un supposé traitre qu’un hyppocrite, assassin, recelleurs d’armes, managers de rebelles, voleurs des biens du peuple. Si on a un cra de bon sens, la question ne devrait pas se poser. Alors lorsqu’on se permets d’entendre des propos du genre "Blaise pour la vie, Hermann jamais, ça donne la nausée. Quand on a rien à dire on peut dire que son Papa dort et vole avec Bla.....a bon entendeur, bonsoir

    • Le 18 février 2009 à 21:58 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Mon frère, (internaute précédent) tu as raison : Comment, un homme politique qui semble avoir la stature d’un homme d’Etat (il le prétend en tous cas en dépit de mon doute certain) peut-il dévoiler publiquement "qu’un chef d’Etat influent" lui aurait proposé de renverser le Président COMPAORE et qu’il aurait refusé ? Cette affirmation a complètement fini de me convaincre que cet homme ne peut pas gouverner les burkinabé au calme comme notre Président actuel à qui je rends, objectivement, un hommage appuyé pour son calme, sa sérénité, sa vision juste. Et pourtant je ne suis ni du CDP, ni de la FEDAB. Néanmoins, j’ai la conviction que le Président COMPAORE est, en dépit des critiques de ci de là, inhérentes d’ailleurs à notre jeune démocratie, le meilleur dirigeant pour notre peuple. Mais qui est ce "Chef d’etat influent" plus que notre Président COMPAORE ? La réponse à cette question par le déclarant permettra de mesurer la sincérité de M. YAMEOGO qui prétend être allé à la bonne école. J’attends donc avec impatience sa réponse...Burkin’Bila.

    • Le 11 mars 2009 à 17:01, par BADO En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      yes, je ne peut resister a ce message qui m’est d’une objectivite a s’incliner. La realite en effet est bien celle-la : Hermann Yameogo NE SERA JAMAIS PRESIDENT AU BURKINA FASO. On dis souvant qu’en politique, un homme n’est jamais mort. Mais croyez moi, il ya des cadavres que la vie elle meme se refuse a voir revenir. s’il recherche a s’en convaincre lui meme du contraire, il y aura des gens pour le lui rappeler au moment venu. On ne trahit pas impunement le peuple du Burkina Faso. merci

  • Le 18 février 2009 à 19:38, par Mouss-Bill En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    HUUUUUMMMM !!vous vous etes fais avoir car vous avez donné trop d importance a Hermann en etant aussi nombreux a reagir.Normalement les propos de ce genre de politicien ne sont plus a écouter.On ne pietine pas deux fois les testicules d un aveugle.Salut.Mouss-Bill

  • Le 18 février 2009 à 19:40, par LEN En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Je suis très fier de savoir que mon faso a toujours des leaders d’opinions comme Mr YAMEOGO.Avec cette vision de federateur et de pacifiste Mr YAMEOGO a montré qu’il peut valablement diriger le pays.Il n’ya que ceux qui n’ont pas l’esprit critique qui le lui reconnaitront pas
    .
    VIVE LE BURKINA FASO

  • Le 18 février 2009 à 19:45, par ndom En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    on peut préférer le diable au bon Dieu, c’est un choix. Moi, je vois que si quelqu’un s’est accroché au pouvoir, c’est bien celui qui nous dirige. Hermann, il défend des idées et n’est pas, j’en suis convaincu, assoiffé de pouvoir comme l’autre. C’est ça la différence. alors, mon choix, il est fait, dè !

  • Le 18 février 2009 à 20:03, par big s En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    avant tout propos je tiens à remercier maitre HERMAN YAMEOGO n’avoir bien voulu éclairer d’avantage les cytoyens burikina sur sa vie politique des années antérieures à travers ces infromations fournies lors de son entretien.Mais ce qui m’écoeure c’est qu’ en dépis de toutes ces révélations il y’a toujours des brebis galeux qui trouvent du mauvais à dire cela temoigne qu’ils sont vides de bons sens.pour ma part je pense que cet entretien a pour avantage de bien guider le burkinabè dans ces engagements politiques et d’avoir une bonne fois confiance a cet grand personnage politique,qui s’est toujours sacrifié pour son peuple.bon vent à maitre HERMAN YAMEOGO.

  • Le 18 février 2009 à 20:13, par PG En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    J’espère que vous avez compris le message... Hermann est en précampagne même s’il prétend le contraire. Maintenant arrêter de le diaboliser ou de l’idéaliser au point de monter en épingle tous ses faits et geste. Il n’est pas pire qu’un autre. Cet homme veut acceder au pouvoir et c’est légitime puisque d’autres s’y accrochent depuis 20 ans. Alors il mène le combat avec les armes qui sont les siennes.

  • Le 18 février 2009 à 21:50, par La vigilance En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    VOUS ETES UN ARTISTE Mr elphata. REMARQUEZ QUE VOUS AVEZ ENVOYEZ DEUX MESSAGES (le 1er) 18 février 13:24 ; (le 2nd) 18 février 13:34 AVEC UN STYLE COMPLETEMENT DIFFERENT. Chers Internautes , je vous invite au respect mutuel en vers vous memes et surtout envers les autres lecteurs

  • Le 19 février 2009 à 01:13 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    il faut que les lecteurs ouvrent les yeux et apprennent a aller au dela de ce que les politiciens de ce pays nous racontent dans les journaux.je ne donne raison a personne mais il faut quand meme reconnaitre que le pays va mal, cependant les citoyens ne pensent pas beaucoup au futur ils n’analysent pas comme il faut et cela va nous ratrapper un de ces jours.
    que dieu nous aide ce tout... et que les gens arretent leur ecrits partisannes.

  • Le 19 février 2009 à 07:36 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Article tres interessant. Mr Hermann Yameogo est un intellectuel, un politique, un visionaire comme il n’y en a pas beaucoup en Afrique.

  • Le 19 février 2009 à 09:33, par Le sage En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Je crois que Hermann aura du mal à convaincre encore au Burkina. Il a fait toutes les choses et leurs contraires en un laps de temps. Même si la politique nous a habitué à des voltes-face, la tâche sera hardu pour le Maitre. Pourtant, je dis, pour ou contre Hermann, toutes ces idées ne sont pas mauvaises. Le vrai problème, c’est la confiance. Le Sage

  • Le 19 février 2009 à 09:38, par oceane Richesse En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    merci vigilance !! jusque là les gens n’ont pas compris que ce forum est fait pour chacun donne son opinion sur l’article ou sur les dires. j’ai constaté que nombreux sont ceux qui ont tjrs la diarrhée quand ils parlent. c’est très simple donne ton opinion et tais toi sur l’opinion d’autrui car c’est ce qu’il pense. un peu de tenue cher internaute et courage à toi Hermann tu as la carrure d’un chef d’État et c’est tout à fais normal que ce soit un challenge auquel tu aspires

    bon vent à toi et courage vraiment !!!!!

  • Le 19 février 2009 à 12:03 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Le problème c’est le Burkina de demain. Aujourd’huit nous sommes en paix même si on a faim, nous sommes même arrivés à un stade où nous geront des conflits ; mais il faut penser au Burkina futur.
    Si nos dirigeants d’aujourd’huit veulent vraiment un lendemain meilleur pour le faso qu’ils passent au changement pour servir un jour de conseillers politique ; car sinon un jour s’ils sont pas là vraiment nous aurons de serieux problèmes hors c’est eux qui nous les ont laissés. Dont ils sont bons mais qu’ils laissent leurs places à d’autres ainsi va la democratie.

  • Le 19 février 2009 à 15:09, par kalussh En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    ENCORE AU PAYS DES HOMMES INTEGRES LA LIBERTE DE CHOISIR EXISTE.SOYEZ EN FIER.CEUX QUI CHOISISSENT D’ETRE HUMBLES C’EST BON ET C’EST LEUR CHOIX.CEUX QUI CHOISISSENT LA BARBARRIE,N’ES-CE PAS UN CHOIX ? SI TOUTEFOIS HERMANN A CHOISIE CONTRE VENTS ET MAREES DE BONDIR ET PARFOIS DE RECULER SUR LA SCENE POLITIQUE NATIONALE C’EST QU’EN TANT QUE BURKINABE IL A SES PRINCIPES QUE TOUT BON BURKINABE CONSERVE JUSQUE LA.FAUT PAS DEMANDER A UNE BREBIS DE PORTER UNE PEAU D’HYENE ET D’EFFRAYER LE TROUPEAU,C’EST TOUT DE MEME SUICIDAIRE !!!!!!!!!!!!!

  • Le 19 février 2009 à 15:21, par leguidbf En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    bcp de courage à maitre !!
    permettez moi de vous donner un conseil !

    commencez doucement vers les hauts bassins ! vous aurez du succès dans cette zone !

    vous etes aimé làba et surtout la jeunesse est désorientée et cherche un sauveur ! car on l’a trop trompé ! ils attendent que vous faites un grand pas vers eux !
    c’est surement là-bas que vous aurez du sucés .

  • Le 19 février 2009 à 16:09 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Du courage mon Hermann !! En politique rien n’est perdu d’avance !!!

  • Le 19 février 2009 à 18:56, par Sak Sougri En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    J’était un ancien sympathisant de la CFD, mais qui a été forcement déçut par la non participation de ses leaders à l’élection de 91. Avec cet interview, je ne considère plus que Hermann a trahit. ça été une erreur de toute la CFD. Seulement, avec sa versatilité et ses changements de positions qui n’ont pas tjrs été bien expliqué, ça décourage forcement la base qui n’a pas la meme capacité d’analyse en profondeur.

    Ceci dit, si Hermann veut que son message passe davantage, il doit parler "en français facile". des termes comme (impéritie, mythe éculé, scories) ne sont pas accessibles par tous sans dictionnaire. Il n’a qu’a relire le style de l’interview de Zéphirin diabré. C’est propre.

    • Le 26 février 2009 à 01:32 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

      Il a trahi et il retrahira si l’ occasion lui est donnee. Heureusement , comme le Regrette Norbert Zongo lui avait predit, si tu trahi encopre le peuple ce sera la dernioere fois,il ne nous aura plus. On ne pitine pas les t.. de l’aveugle deux fois. Je prefere meme laisser le pouvoir a la famille compaore, la ils vont etre clairement et totalement responsables des malheurs du peuple burkinabe que de donner le pouvoir a une girouette. Rien ne se perd. Tout se transforme. Lavoisier ne l’avait pas dit seulement pour le cas de la physique- chimie mais pour toute la vie.

  • Le 19 février 2009 à 20:08 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    ces avec l’accord d Blaise ou qoi ? oubien Blaise di qoi dan tt ca ?

  • Le 19 février 2009 à 22:57 En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Vraiment toi keletigui ! tu n’as que du foin dans la tete !! Tu as vu que cet article succitait beaucoup de reactions et tu t’es dis pourquoi pas toi ? Mais tu as oublier de reflechir avant de parler "patta patta", d’ailleurs je crois que tu n’as meme pas lu l’article. Parceque c’est de ca meme que HY parle : Ne pas critiquer pour critiquer !!! Donc va chercher plutot un autre article moins compliqué et qui serait a ton niveau pour lacher des posts plats et irreflechis.

    Du reste, pour ma part je suis scotché par le debat que sucite cet article. De memoire de Fasonaute je n’ai jamais vu autant de reactions pour le meme article. Que dire de plus que ceux avant moi qui ont reconnu le merite de HY ? ...Si deux choses. La premiere c’est merci a HY pour sa formidable rethorique, beaucoup d’autorites politiques et administratives devraient prendre des lecons de francais avec vous. La deuxieme c’est bon courrage pour la suite le lobyy estudiantin(le fleuron de l’intelligencia) vous regarde. Peace.

  • Le 20 février 2009 à 14:41, par Le Rouge En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    J’apprécie le verbe et la profondeur des propos de Monsieur Yameogo, sans pour autant partager sa vision du changement. Des éléments qui interpelle la classe politique et l’intelligentsia Burkinabe ont été avance. J’exhorterai chacun a prendre la mesure de ces propos et de travailler a son saint a l’avènement d’une nation qui pense a ses fils au Burkina.
    Pour ma part je dirai que la seul issu, pour notre pays reste le changement radical a tous les niveaux. Les acteurs d’octobre ont eu le mérite de changer un ordre un ordre précaire en une pseudo révolution, notre devoir nous jeunesse actuel du burkina faso, c’est de conduire le changement véritable vers une société qui mettrait a plat les contractions sociales.
    L’histoire nous jugera...

  • Le 22 février 2009 à 05:05, par ILBOUDO IBRAHIM de PARIS En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Les parôles de HERMANN n’engagent que ceux qui y accordent du credit.Un politicien qui trahit une fois trahira toutes les fois.Mais son activisme me plait car il est constitutif de la preuve de l’existence de toutes espèces d’hommes politique au BURKINA FASO.D’ou le minimum de tolérance et de la démocratie.PAS MAL.

  • Le 22 février 2009 à 22:26, par Woko En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Je préfère mille fois blaise au pouvoir que Herman.
    Herman est un sanguinaire qui n’a pas encore poussé des ailles. Allez démander à Koudougou ce qui s’est réellement passé et vous serez étonné.
    Pourquoi il ne parle pas des 600 millions qu’il a réçu d’Abidjan pour destabiliser le Burkina faso ? Dans le même journal(San Fina) à l’époque, il disait qu’il en parlera un jour. Ce jour n’est certainement pas arrivé !!!

    Il ne parle pas du chef d’Etat qui lui a fait la proposition. C’est domage.

  • Le 24 février 2009 à 16:25, par Burkinabe En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    La question pour moi n’est pas de savoir s’il faut être tolérant ou pas envers Hermann, mais de reconnaitre avec ceux qui le traitent de traitre que l’Homme a manqué tous les grands rendez-vous de l’histoire. Je ne connais pas grand chose du temps de la CFD, mais je suis témoin des événements récents de l’assassinat de Norbert Zongo. A la marche du premier anniversaire du décès de ce grand homme, Hermann a failli mettre le feu à ce pays avec ses fausses informations qu’il donnait intentionnellement à la foule. Son téléphone solidaire à sa tempe depuis le cimetière, il ne cessait de prononcer les messages du genre "ah bon un mort à Koudougou ? les militaires ont tiré sur un enfant à Bobo ?" juste pour pousser à bout la foule déjà presqu’au bord de l’extrême. Pendant ce temps le pouvoir de la IVe république a monté tout son arsenal militaire pour ne même pas nous laisser franchir le pont Kadiogo. Nous devons en partie nos vies à Tole Sagnon qui a du stopper la marche à Gounghin pour faire une mise au point et calmer la foule, évitant ainsi le pire. Please, que Hermann et ceux qui se laissent endormir nous laissent tranquille. Si Hermann avait eu une vraie promesse de descendre Blaise , y compris par coup d’état militaire il le ferait, bien sur à condition d’être le président.

  • Le 9 décembre 2009 à 19:17, par 123yam En réponse à : Me Hermann Yaméogo : "Un chef d’Etat m’a proposé de renverser Blaise Compaoré"

    Je voudrai rassuré mes amis de la véracité des propos de HY. On peut ne pas comprendre la politique de l’homme car non intellectuellement mûr, fermé, borné ; mais c’est un homme pacifique, non passionné du pouvoir, qui a de l’intelligence en politique. Dans d’autre cieux il aurait réussi. Il est profondément attaché aux valeurs démocratique et a la carrure d’un homme président.
    L’histoire l’a toujours donné raison. Mes amis travaillons au respects des valeurs constitutionnelles notamment la limitation des mandats présidentiel, ne reposons pas l’avenir du pays sur un mortel. Avant Blaise le Burkina a exister ! L’histoire nous a apprend qu’il n’y a jamais eu un président au burkina aveuglement attaché au pouvoir comme Blaise.
    Dépassionnons le débat, Vive le Burkina

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