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Cour de cassation du Burkina-Cour suprême du Maroc : "Une coopération judiciaire exemplaire"

Publié le mercredi 4 février 2009 à 00h47min

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Cheick D. Ouédraogo et Taïeb Cherqaoui

La Cour de cassation du Burkina Faso et la Cour suprême du Royaume du Maroc organisent conjointement du 3 au 5 février 2009, un séminaire consacré au droit de la famille. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre Tertius Zongo en présence de présidents d’institution et des membres du gouvernement.

Il se tient depuis le 3 février 2009, à Ouagadougou, un séminaire sur le droit de la famille. Cette rencontre est organisée conjointement par la Cour de cassation du Burkina Faso et la Cour suprême du Royaume du Maroc. "Les relations familiales (mariages, filiation, divorce et successions) au Maroc et au Burkina Faso". C’est sur ce thème que vont se pencher des magistrats burkinabè et marocains pendant trois jours (3 au 5 février 2009). Plusieurs communications sur le thème seront présentées par des magistrats des deux hautes juridictions.

Ainsi la question du statut juridique de la femme et de l’enfant, celle de l’adoption ou de la "Karfala", de la polygamie ou de la répudiation entre autres, telles que prévues par le nouveau code marocain de la famille ou du code burkinabè de la famille et des personnes sont des points qui seront traités par les participants. Pour le premier président de la Cour de cassation, Cheick D. Ouédraogo, le présent séminaire intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération judiciaire signée à Rabat, le 8 juin 2005, entre la Cour suprême du Royaume du Maroc et la Cour de cassation du Burkina Faso. Saluant la coopération exemplaire entre le Royaume du Maroc et le Burkina, coopération voulue par le roi Mohamed VI et le président du Faso, le premier président de la Cour suprême du Maroc, Taïeh Cherqaoui, a soutenu que le séminaire va consolider les relations de coopération judiciaire entre son institution et la Cour de cassation du Burkina Faso.

Il s’est convaincu que les échanges au cours des travaux permettront à chacun de bien connaître la législation sur les relations familiales dans les deux pays. Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Zakalia Koté, qui a donné le top de départ des travaux a, pour sa part, souligné que les objectifs recherchés par la rencontre s’inscrivent dans la dynamique de la formation continue des magistrats ; mais elle vise surtout à établir un rapprochement entre les différents systèmes juridiques règlementant les relations familiales.

Pour le ministre il s’agit pour les participants de faire du droit comparé sur les systèmes juridiques applicables au Royaume du Maroc et au Burkina Faso. "Je souhaite donc que le présent séminaire atteigne pleinement ses objectifs qui sont de porter à la connaissance des participants, les grands principes et les règles fondamentales gouvernant les relations familiales dans nos pays, de relever le décalage et le manque de concordance entre les règles applicables et les réalités et d’ouvrir des pistes de réflexion pour d’éventuelles améliorations des dispositions régissant les relations familiales...", a relevé le ministre Zakalia Koté.

Etienne NASSA et Rasmané SIMBRE (Stagiaire)

Sidwaya

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