8 lauréats dont 4 en section technique (image, son, montage) et 4 et section création (scénaristes, réalisateurs et producteurs) ont reçu leur diplôme après deux ans de formation.

"Cette sortie de formation s’effectue dans un contexte national marqué par une affirmation de la volonté politique de former une nouvelle génération d’acteurs du cinéma et de l’audiovisuel, en vue de pérenniser la place qu’occupe le Burkina Faso dans l’espace du cinéma africain à travers le FESPACO" soulignera le secrétaire général du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme. Il a aussi rappelé que le Burkina a pris des dispositions pour l’ouverture prochaine de l’Institut régional de l’image et du son (IRIS) à Ouagadougou.

Le directeur de la Cinématographie nationale, Ismaël Ouédraogo, se félicitera de la coopération nord-sud qui a permis de conduire à terme les deux années du cycle de spécialisation lancé en avril 2002. Des structures de formation du Nord (FEMIS en France, INIS au Québec/IAD et INSAS en Belgique) ont ainsi déplacé régulièrement des enseignants à Ouagadougou pour assurer certains modules. L’ONG AFRICALIA, basée en Belgique a également octroyé des bourses à des étudiants et a contribué pour plus de 24 millions de francs CFA pour les honoraires des formateurs du Nord et les dépenses liées au fonctionnement du programme.

Les nouveaux hommes du cinéma qui ont pris Gaston Kaboré pour parrain ont montré leur savoir- faire avec la projection des films "1 ou le cercle de danse" de Aladé Djamihou et "1a moto rouge" de Serge Armel Sawadogo. Ces deux films réalisés par les étudiants du PROFIS, ont convaincu les spectateurs du sérieux et de la qualité de l’enseignement dispensé. Le Burkina est décidément en train de reprendre des poils de la bête en matière de formation aux métiers de l’image et du son.

H. NANA
Sidwaya