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Séances de travail du gouvernement avec le Conseil Supérieur de la Communication : Pour une loi sur la communication audiovisuelle

Publié le mercredi 28 janvier 2009 à 00h31min

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Le Premier ministre, Tertius Zongo, a entrepris depuis lundi 26 janvier 2009, une série de séances de travail avec les présidents d’institutions. Après donc la Cour des comptes et le Médiateur du Faso, c’était au tour du Conseil économique et social et du Conseil supérieur de la communication d’être reçu hier mardi 27 janvier 2009. Une séance qui a duré plus de deux heures d’horloge.

En fait de deux séances il y en a eu qu’une. Celle avec le CES ayant été reportée à une date ultérieure. La rencontre a débuté autour de 10h 30 mn. D’emblée, Tertius Zongo a campé le décor. Pour lui, ces rencontres s’inscrivent dans le cadre des instructions du chef de l’Etat lors des remises des rapports, élaborés par ces structures.

A en croire le chef du gouvernement, le président du Faso a demandé que le gouvernement examine les différentes recommandations faites par ces institutions dans leurs rapports. Pour le cas du Conseil supérieur de la communication, Tertius Zongo a soutenu que le gouvernement accorde une très grande importance à la communication. Et le rapport 2007 du CSC est le onzième du genre. C’est donc un signe de dynamisme, selon lui. Pour Tertius Zongo, la communication est un baromètre de la bonne gouvernance. "Il faut que nous soutenions le Conseil supérieur de la communication pour que ses efforts se renforcent en qualité.

C’est-à-dire le respect de l’éthique, de la déontologie, le respect de la loi...", a-t-il souligné.
Cet accompagnement doit se faire, de l’avis du chef du gouvernement, par la mise à la disposition de l’institution, des moyens tant en ressources humaines qualifiées qu’en équipements performants afin de lui permettre de bien remplir ses missions de contrôle et de régulation des médias.

Le gouvernement a mis en place, à en croire le Premier ministre, un certain nombre d’institutions qui font pratiquement une partie du travail du CSC en termes de contrôle. Aussi, la séance de travail qui s’est déroulée hier 27 janvier 2009 avec le CSC en a discuté de ces aspects. "Nous avons convenu d’avoir un cadre permanent de dialogue. Le Conseil va examiner les résultats de nos discussions et nous accompagnerons le CSC...", a affirmé le Premier ministre.

La présidente du CSC, à l’issue de la rencontre, a indiqué que les discussions ont concerné les recommandations contenues dans le rapport 2007, axées sur un certain nombre de textes réglémentaires et législatifs, notamment les statuts des agents du CSC, l’acquisition de matériel approprié pour le suivi de l’exploitation des fréquences radio. S’agissant des textes législatifs, Béatrice Damiba estime nécessaire la constitutionnalisation du CSC. C’est-à-dire d’inscrire le CSC dans la loi fondamentale, dans l’éventualité d’une révision de la constitution, afin de lui conférer plus d’indépendance, plus d’autonomie. Toute chose qui mettra l’institution en harmonie avec les institutions-sœurs de la sous-région.

"Il va de soi, si cela arrivait, de prendre une loi créant le CSC et organisant son fonctionnement..", a souligné Béatrice Damiba. Elle a en outre indiqué, que le CSC a exprimé la nécessité de revoir un peu le statut des médias publics et d’élaborer un cahier des charges pour ces organes publics. "Nous avons aussi exprimé le souhait d’une loi sur la communication audiovisuelle.

Il ne s’agit pas de quelque chose de nouveau. Ce n’est qu’un rappel. Nous avons un code de l’information qui date de 1995. Il ne couvre pas l’audiovisuel. Pour l’équilibre des choses, nous avons demandé qu’une loi soit prise sur la communication audiovisuelle... Nous avons suggéré qu’un fonds d’appui à la production audiovisuelle puisse être créé pour favoriser la production nationale d’émissions, de films, afin de réduire notre indépendance vis-à-vis des productions extérieures qui , parfois sont de moindre qualité ou ne cadrent pas du tout avec nos valeurs sociales, culturelles...", a noté Béatrice Damiba.

Entre autres suggestions, le CSC a demandé que l’on réexamine un peu le statut de ses membres.
La question de la carte de presse ne figure pas dans le rapport 2007 du CSC. Mais la présidente de l’institution a affirmé qu’elle a été évoqué au cours des discussions, à titre d’information. Si tout va bien, la carte de presse sera une réalité d’ici à la fin du mois de février 2009...", a-t-elle laissé entendre.

Etienne NASSA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 28 janvier 2009 à 17:13, par Yamyélé En réponse à : Séances de travail du gouvernement avec le Conseil Supérieur de la Communication : Pour une loi sur la communication audiovisuelle

    Il faut bien voir le cas de la TNB car beaucoup ne font pas du bon boulot là-bas. On dirait qu’ils sont tous le temps distraits ou bien ils pensent qu’ils sont de grandes vedettes que nous admirons, mai NON !! Nous regardons notre télé, je l’ai toujours dit. Par exemple ce midi, la présentatrice Yaméogo ne s’est même pas foulé la rate pour faire un journal bien fourni : rapidement, elle avait tout fini. Et c’est son habitude, j’ai remarqué. En plus, les techniciens qui montent les images ne maîtrisent pas bien leur boulot : ce même midi, il a manqué de snychronisation entre la présentatrice et les éléments. Il faut dire aussi à Tuina Wanré de bien se boutonner pour na pas laisser trop apparaître les clavicules très visibles (je m’excuse mais c’est un conseil). Il faut envoyer certains en stage d’études pour les encourager (pas de perfectionnement) à CNN, TF1, TSR ou d’autres grandes chaînes. On peut envoyer le monsieur de ’’Bons dimanche’’, le gourma de ’’Actu Hebdo’’, le présentateur très souvent costumé qui finit ses présentations avec de ’’petites historiettes’’ (je ne sais même pas où il les déniche celui-là), celui qui est souvent en gandoura avec un grain de beauté sur le menton, la dame qui fait souvent ’’Canal ONU’’, et Compaoré qui s’est très bien amélioré entre temps.

    Par Yamyélé

  • Le 28 janvier 2009 à 19:20 En réponse à : Séances de travail du gouvernement avec le Conseil Supérieur de la Communication : Pour une loi sur la communication audiovisuelle

    Il faut associer des conseillés en communication ou des pshycologues et meme les membres du comité d’éthique ?!, élaborer et controler le programme de la tnb !

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