Le samedi 17 janvier 2009, dans une atmosphère glaciale, plus d’un millier de femmes, toutes en uniforme, se sont rendues à Kosyam, au palais présidentiel. Ce sont les femmes des groupement féminins et des ONG. Venues des 45 provinces du Burkina Faso, elles ont présenté comme à l’accoutumée, leurs vœux de santé, de paix, de longévité et de prospérité à Chantal Compaoré, épouse de son Excellence Blaise Compaoré et à toute la famille présidentielle.
Ce cérémonial a été un haut cadre pour les femmes de dresser le bilan des grands chantiers réalisés en 2008. Bilan jugé satisfaisant par la représentante des femmes, le maire de Nouna Mariam Fofana, et les mérites de la première Dame reconnus.

“Votre engagement sans faille dans les domaines de lutte contre la mortalité maternelle et néonatale à travers votre clinique Suka, la lutte contre les IST/VIH-Sida, la prise en charge chirurgicale des femmes victimes des fistules obstétricales, l’accompagnement des différents ministères dans la réalisation de diverses activités (...) sont autant d’éléments qui montrent votre attachement pour le bien-être de la femme et de la fille burkinabè”, a laissé entendre Mariam Fofana. Au nom de toutes les femmes du Burkina Faso, le ministre en charge de la Promotion de la femme, Céline Yoda a sollicité le concours de Chantal Compaoré pour un plaidoyer en faveur de la mise en œuvre des recommandations-clés du forum national des femmes.

Il s’agit de l’intensification de la lutte contre les violences et pratiques néfastes à l’endroit de la femme, la formation en leadership et l’alphabétisation d’au moins 50% des élues locales d’ici à la fin du mandat en cours, entre autres. Au regard des nombreux défis relevés dans divers domaines, Chantal Compaoré a considéré l’année 2008 comme un tournant décisif dans la lutte pour l’égalité du genre ainsi que l’autonomisation des femmes. Tout en soulignant les répercussions de la crise économique sur les femmes particulièrement, elle a tout de même félicité le gouvernement pour avoir pris des “mesures appropriées en vue d’atténuer les effets néfastes”. La première Dame a invité ses sœurs à plus d’engagement, de persévérance et d’abnégation pour plus de victoires.
“Je puis vous assurer que je m’investirai personnellement et entièrement dans le combat pour la juste cause de la femme et de la jeune fille”, s’est-elle engagée.

Nombreux ont été les artistes-musiciens qui sont venus agrémenter la soirée. Les femmes ont esquissé des pas de danse lors des prestations de Mme Rovane, Ahmed Smani, BazBill, Yili Nooma, etc. La première Dame s’est laissée emporter par la mélodie de “La Cour suprême” à travers des pas, de concert avec les femmes.

Edwige ZONGO (stagiaire)

Sidwaya