LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Vie des institutions : Le CES présente son rapport d’activités 2006

Publié le mercredi 7 janvier 2009 à 01h23min

PARTAGER :                          

Le Conseil économique et social (CES), suite à la remise du rapport annuel 2006 sur la situation économique et sociale de la Nation au Président du Faso, a organisé, mardi 6 janvier 2009 à Ouagadougou, un déjeuner de presse.

Les premiers responsables du Conseil économique et social (CES) veulent permettre à l’opinion publique de s’imprégner des activités de l’institution. C’est ce qui a motivé l’organisation d’un déjeuner de presse, le mardi 6 janvier 2009 à Ouagadougou. Il s’est agi de la présentation du rapport annuel 2006 du CES sur la situation économique et sociale du Burkina Faso. Ce rapport avait été remis quelques jours auparavant, au président du Faso, à l’instar des autres institutions qui lui avaient remis également les leur. Pourquoi a-t-on attendu 2009 pour présenter le rapport 2006 du CES ? A cette question, le président du CES, Thomas Sanon a répondu que "cet exercice qui est le premier du genre, a été conduit au cours de l’année 2007 suivant une démarche participative qui a permis de bénéficier de la contribution de plusieurs compétences multidisciplinaires".

Pour lui, la présentation du rapport annuel 2006, trouve sa justification dans les missions du Conseil économique et social. Le rapport présenté résulte donc d’un processus de réflexion. Il a pour ambition, selon Thomas Sanon, de procéder à une évaluation de la mise en œuvre des politiques publiques à l’aune des grandes orientations et priorités. Il s’agit de celles définies dans les principaux cadres nationaux de référence à savoir : l’étude prospective "Burkina 2025", le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté et le programme politique du président du Faso "le progrès continu pour une société d’espérance".

Propositions et recommandations diverses

Le rapport contenu dans un document d’une centaine de pages, aborde d’abord, le contexte général. Il fait une analyse des perspectives de développement du Burkina Faso à travers les principaux enjeux internationaux et régionaux.

Ensuite, la situation économique et sociale ainsi que l’environnement et de l’état de la gouvernance y ont été évoqués. De l’avis du président du CES, ces analyses permettent de dégager les principales mesures et recommandations susceptibles de contribuer à la prise de décisions publiques. Ainsi, sur le plan économique, les recommandations sont relatives au secteur de l’agriculture et de l’industrie. "Au niveau agricole, l’effort devrait être porté sur le renforcement des acquis en matière de sécurité alimentaire, notamment à travers la poursuite des programmes de développement hydro-agricole et de la petite irrigation, la diversification des productions agricoles, l’exploitation des opportunités offertes par l’agriculture biologique et la redynamisation des chambres régionales d’agriculture", indique le rapport.

Des domaines tels que la situation sanitaire et éducative, de même que la bonne gouvernance font aussi l’objet de recommandations dans le document. Il y est recommandé, par exemple, d’assurer l’effectivité de la participation responsable de la société civile et de la valorisation du rôle des médias dans la mise en œuvre de la bonne gouvernance.

En rappel, le CES est l’un des plus anciennes institutions républicaines du Burkina Faso. En tant qu’organe consultatif, il est investi d’une double mission.
Premièrement, la mission de veille et de conseiller de l’exécutif. Deuxièmement, servir d’interface entre l’administration publique et les autres acteurs de la vie nationale (secteur privé et organisations de la société civile). Ces différentes missions lui permettent ainsi de faire des études prospectives sur des questions économiques et sociale. En plus des sessions ordinaires qu’il tient deux fois par an sur des thèmes précis, soit par auto-saisine, soit sur demande des pouvoirs publics, il initie des études particulières.

Alban KINI (alban_kini@yahoo.fr)

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique