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Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale : Le Ministre d’Etat Alain Yoda échange avec le Corps diplomatique

Publié le mardi 23 décembre 2008 à 02h10min

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Désigné à la tête de la diplomatie burkinabè à un moment où l’actualité internationale et régionale l’appelait sur plusieurs fronts, (dynamisme de notre diplomatie oblige), le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale SEM Bédouma Alain Yoda, a profité « d’un temps d’accalmie » pour échanger, le 15 décembre 2008 avec les chefs de missions diplomatiques et les représentants des Organisations Internationales et Interafricaines accrédités au Burkina Faso. Un seul point était à l’ordre du jour de cette rencontre : la prise de contact avec ses hôtes.

Le Ministre d’Etat, depuis sa nomination et sa prise de service en septembre 2008 a travaillé avec plusieurs de ses hôtes sur des sujets d’intérêt commun. Il a néanmoins sacrifié au rituel de prise de contact en tant que « premier tuteur » au Burkina Faso des membres du corps diplomatique qui, à l’occasion, ont répondu massivement à l’invitation.
D’entrée de jeu, le Ministre d’Etat qui avait à ses côtés la Ministre Déléguée Chargé de la Coopération Régionale, s’est réjoui de la qualité des relations de coopération qui existent entre le Burkina Faso et l’ensemble de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux. Une coopération multiforme qui permet au Burkina Faso de bénéficier d’un accompagnement fructueux dans ses efforts de lutte contre la pauvreté à travers la réalisation de programmes de développement.

Le Ministre d’Etat a saisi cette belle occasion pour faire un bref tour d’horizon de l’actualité africaine et internationale. Ainsi, il a évoqué les deux ans de mandats du Burkina Faso à la présidence de la CEDEAO et de l’UEMOA, durant lesquels le Président du Faso SEM Blaise Compaoré, s’est pleinement investi dans la recherche de la paix au Togo, en Côte d’Ivoire et est resté attentif sur tous les sujets relatifs à la paix dans la sous région.

En Guinée Bissau en particulier le Président du Faso a salué la tenue des élections pacifiques et a dénoncé, le 23 novembre dernier la tentative d’assassinat du Président. Dans la zone Sahélo saharienne, le Burkina Faso joint ses efforts à ceux déployés par la sous région pour la recherche d’une solution durable aux problèmes d’insécurité. Une rencontre des chefs d’Etat de la région est prévue dans les semaines à venir pour examiner la conclusion des travaux de la réunion des ministres tenue à Bamako sur ce sujet.

Hors de la sous région ouest africaine, le Burkina Faso reste pleinement engagé dans la recherche de la paix en Afrique et dans le monde. C’est pourquoi il s’apprête à envoyer un bataillon de maintien de la paix au Darfour où l’ancien Ministre des Affaires Etrangères SEM Djibrill Bassolé est déjà depuis quelques mois en tant que Médiateur en Chef conjoint de l’ONU et de l’UA pour la recherche de solutions au conflit dans cette région du Soudan.

En République Démocratique du Congo, on note une situation fragile, et en Somalie des difficultés persistantes de gestion, doublées des fléaux de plus en plus amplifiés par la piraterie au large des côtes. Pour toutes ces crises, le Burkina Faso en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies depuis un an apporte sa contribution à travers les débats et les décisions du Conseil.

A la suite du Ministre d’Etat, le doyen du Corps diplomatique, l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire, SEM Richard Kodjo a, au nom de l’ensemble de ses collègues, remercié leur hôte pour cette belle initiative de prise de contact. En lui réitérant leurs félicitations pour sa désignation à la tête de la diplomatie burkinabè, il a salué la haute vision du Président du Faso qui a nommé à ce poste un homme ouvert et accessible, et s’est dit convaincu qu’il sera toujours d’un appui certain pour les chantiers ouvert par le premier responsable du pays.
L’Ambassadeur de France (qui s’est également exprimé au nom de la présidence européenne), les Représentants du CILSS, et de l’IPD/AOS, ont à l’occasion, évoqué des sujets d’intérêt divers tels que les priorités du Burkina Faso pour la dernière année de son mandat au sein du Conseil de Sécurité, la question du financement du processus électoral en Côte d’Ivoire, les restrictions à la libre circulation des biens dans l’espace CEDEAO dans le contexte actuel de la crise alimentaire, le financement par les partenaires, des actions de renforcement des capacités (en genre) à travers la formation des ressources humaines.

A l’issue des échanges sur ces différents sujets, le Ministre d’Etat a pris congé de ses hôtes et a promis d’autres rencontres pour des échanges plus approfondis sur des sujets d’intérêt commun.

DCPM MAECR

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