La France marque d’une pierre blanche, la célébration du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
En effet, le ministère français des Affaires étrangères et européennes a décidé d’apposer dans toutes ses représentations diplomatiques, une plaque comportant le texte de cette déclaration.

Dans la soirée du 17 décembre dernier, devant un parterre d’activistes des droits humains, l’ambassadeur François Goldblatt, a solennellement découvert la plaque implantée dans un mur du salon de réception de l’ambassade. "C’est une initiative du ministère des Affaires étrangères et européennes qui a souhaité que plus que jamais les ambassades de France à l’étranger soient considérées comme des maisons des droits de l’homme", a précisé François Goldblatt.

Le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme est, a-t-il indiqué, "l’occasion de rappeler cette composante indéfectible de la mission de la diplomatie française qui, parmi beaucoup d’autres, veut être les garants, les protections et défenseurs de cette déclaration universelle".

Cet acte a été bien apprécié par les participants au congrès de l’Action chrétienne pour l’abolition de la torture (ACAT), venus assister à l’événement. "C’est une bonne initiative, une façon de fixer dans les consciences de tous les défenseurs des droits de l’homme, les objectifs que nous voulons atteindre, à savoir l’abolition de la torture dans le monde", a jugé Créscent Didier Nzahou de l’ACAT Congo.

Dans la même veine, Laure Rabetokotany de l’ACAT Madagascar estime que la plaque contribuera à sensibiliser au respect de l’article 5 de cette Déclaration : "Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants".

Bachirou NANA

Sidwaya