Jeunesse du secteur informel pour le développement : Quête d’informations pour mieux vivre sa citoyenneté
Pour la cinquième fois, se tiennent les 72 heures de l’Association jeunesse du secteur informel pour le développement (AJSI/BF). Le mercredi 17 décembre 2008, les membres de cette organisation de jeunes commerçants de notre pays se sont réunis à la Chambre de commerce, d’industrie et d’Artisanat du Burkina Faso (CCIA/BF) pour suivre une série de conférences devant leur permettre de mieux cerner les différents contours et possibilités les impliquant dans la production du revenu national.
Les acteurs du secteur dit informel participent pour près de 32% à la formation du produit intérieur brut (PIB). Malgré cela et bien que représentés au Conseil économique et social (CES), et en dépit du fait qu’ils sont reconnus comme des commerçants, ils ne sont toujours pas représentés à la Chambre de commerce. Les 72 heures de l’Association (du 16 au 18 décembre 2008), organisées dans le cadre de l’exécution de son programme d’activités de l’année, en plus des manifestations culturelles et sportives, tablent sur la problématique de la place du secteur informel dans les instances représentatives des opérateurs du commerce au Burkina Faso.
Les communications, animées par le secrétaire général de la mairie de Ouagadougou, l’UAB-VIE et la CCIA/BF, ont successivement porté sur la « Décentralisation et les acteurs du secteur informel », le « Système de financement : cas de l’épargne », la « Place du secteur informel dans la Chambre de commerce : cas des petits commerçants ». Il s’agit, a souligné le président de l’AJSI/BF, Saïdou Zangré, d’échanges consistant à permettre aux membres de l’association de s’informer et de se former afin de progresser et de réussir leurs affaires.
Le directeur général de la Chambre de commerce, Franck Tapsoba, a traduit aux participants à la rencontre le message de soutien et d’encouragement du président Oumarou Kanazoé, qui se dit très content de savoir que les acteurs du secteur informel sont décidés à se battre pour se mettre avec le temps dans la même dynamique que leurs devanciers.
Pour sa part, le secrétaire général de la mairie de Ouagadougou, Victorien Bonou, en guise de discours d’ouverture et avant sa communication, a félicité les membres de l’Association pour leur initiative. Selon lui, les jeunes commerçants doivent comprendre le rôle qui est le leur, pour ainsi apporter une forte contribution à une réussite et à une avancée véritable de la décentralisation au Burkina Faso.
L’AJSI/BF qui existe depuis 5 ans compte un millier de membres dans huit régions du pays. Elle fait de l’information et la sensibilisation ses chevaux de bataille pour la résolution des problèmes de parcours.
D. Evariste Ouédraogo
L’observateur Paalga