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24è Assemblée de la Fédération Internationale de l’Indutrie du Médicament à Washington : Chantal Compaoré partage l’expérience des Premières Dames Africaines

Publié le lundi 24 novembre 2008 à 12h15min

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On ne le dira jamais assez, la santé est un facteur essentiel de la qualité de vie aussi bien dans le Tiers monde que dans les pays industrialisés. Si l’espoir d’une meilleure santé pour tous repose très largement sur la recherche médicale, les autorités politiques, les organisations internationales et de nombreux partenaires ont aussi un rôle à jouer.

L’espoir de vaincre la maladie existe, tout au moins dans les pays riches où des médicaments performants sont actuellement produits et commercialisés. Or les deux tiers de la population mondiale vivent actuellement dans des pays en voie de développement où seuls une minorité d’habitants ont accès à ces médicaments. En raison de leurs très faibles revenus, la majorité des habitants du Tiers monde n’ont pas les moyens d’acquérir des médicaments souvent indispensables à leur survie.

Pour accompagner ces acteurs dans leur survie la Fédération Internationale de l’Industrie du Médicament fondée en 1968, se réunit depuis lors tous les 2 ans pour échanger entre autres sur l’amélioration des soins de santé des populations. La FIIM est une Organisation non-gouvernementale à but non-lucratif qui représente les associations nationales de l’industrie pharmaceutique ainsi que les entreprises d’environ 60 pays développés et en voie de développement, sur les 5 continents. Elle entretient des partenariats avec des institutions nationales, gouvernementales et civiles afin de contribuer à l’amélioration des systèmes publics de santé à travers le monde.

Au cours de sa 24è Assemblée générale tenue les 18 et 19 Novembre 2008 à Washington , l a FIIM a discuté du thème suivant : « Améliorer la santé dans le monde grâce à l’innovation et à un meilleur accès aux soins ». D’éminentes personnalités de l’Industrie pharmaceutique et d’Organisations intergouvernementales de la Santé publique, Ambassadeurs et professionnels de la santé, ont discuté autour du thème à travers table-rondes et panels.
L’épouse du Président du Faso, Chantal Compaoré, Présidente de la Fondation Suka et Présidente d’honneur de Synergies Africaines contre le SIDA et les souffrances, a honoré de sa présence ces assises.

Première à introduire le thème, Chantal Compaoré qu’accompagnait l’Ambassadeur du Burkina Faso aux Etats-Unis, Son Excellence Paramanga Ernest Yonli, a évoqué le renforcement des structures de santé et l’amélioration de l’accès à des soins sûrs et de qualité dans les pays en développement, une thématique qui interpelle tout particulièrement les Premières Dames d’Afrique, en ce sens que cette interrogation est au coeur du combat qu’elles mènent depuis plusieurs années à travers leur Organisation « Synergies Africaines ».

Dans le cadre de ce combat, Synergies Africaines a initié ou participé à plusieurs rencontres dont entre autres :
- Forum Vision 2010 en 2001 à Bamako (Mali) dont l’objectif principal est de réduire de moitié la mortalité maternelle et néonatale à l’horizon 2010 ;
- Rencontre de Rome (Italie) en Mai 2007 sur la Gouvernance de la santé en Afrique.

S’agissant toujours de la contribution des Premières Dames à l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant, Chantal Compaoré a cité la Fondation Suka qu’elle préside et qui offre à travers sa Clinique des soins de qualité et l’assistance aux personnes vulnérables. Elle a également souligné que le gouvernement burkinabè a adhéré aux initiatives du plan stratégique mondial « Faire reculer le paludisme 2005-2015 » et adopté une nouvelle politique nationale de prise en charge médicale du paludisme à travers la distribution de moustiquaires imprégnées, de même que les actions énergiques et multisectorielles de lutte contre le Sida, et enfin l’adoption de la loi instituant un prélèvement sur les billets d’avion en vue de financer la lutte contre les pandémies,(paludisme, VIH/Sida, tuberculose).

Pour la Première Dame du Burkina, beaucoup de défis restent à relever. C’est pourquoi elle a appelé à la mobilisation des ressources financières encore insuffisantes dans les pays en développement, au renforcement des capacités des formations sanitaires et des ressources humaines et à la densification de la coopération internationale.

H. Barry
Ambassade du Burkina à Washington
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