Soutenir les enfants handicapés ou souffrant de maladies neuromusculaires, c’est l’une des principales missions de
la Fondation internationale Tierno et Mariam (FITIMA). Cette fondation a organisé, les 14 et 15 novembre 2008, ses journées portes ouvertes à Ouagadougou. Selon la fondatrice Awa Barry/Dramé, ces journées organisées dans le cadre du cinquième anniversaire de la fondation visent à mieux faire connaître ses activités.

“Elle permettront au public de savoir que nous prenons en charge les enfants ayant des difficultés à s’épanouir du fait de leur handicap, à travers des séances de kinésithérapie et d’éducation” , a affirmé Mme Barry. Ces journées sont également une occasion pour chercher des parrains pour les enfants et d’éventuels partenaires, a-t-elle ajouté. La FITIMA, créée en 2003, se consacre aux enfants et adolescents ayant un handicap moteur ou des maladies neuromusculaires. “Nous les prenons en charge pour lever les pesanteurs socioculturelles qui font d’eux des enfants en marge de la société” , a déclaré la coordonnatrice de la Fondation Roby Ka. La FITIMA donne aux enfants une éducation sociale à travers un programme spécialisé, permettant d’améliorer leurs capacités intellectuelles.

“Ces enfants ne peuvent pas suivre les cours dans une école ordinaire, du fait de leur handicap. Nous mettons à leur disposition deux éducatrices et un enseignant qui les encadrent” , a confié Mme Barry. La FITIMA a pour objectifs d’améliorer la qualité de vie de ses patients, défendre leurs droits, faciliter leur accès à des soins médicaux et à leur intégration scolaire et sociale. Des visites sont effectuées dans leur domicile. Toutes choses qui permet à l’ONG de connaître l’environnement familial des enfants et de pallier des insuffisances ou des problèmes.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) est l’un des partenaires de cette fondation. Pour la chargée de programme-protection de l’UNICEF Dr Berthe Marie Ouédraogo : “Ces enfants sont un sous-groupe des enfants dont l’UNICEF a la charge”. Nous soutenons alors la FITIMA, a-t-elle poursuivi, pour qu’ils aient aussi leurs droits en matière d’éducation et de santé. La FITIMA s’occupe de 25 enfants répartis dans deux classes. Elle accueille aussi des bébés pour des soins.

Pazouknam J-B OUEDRAOGO
(Stagiaire)