Safiatou Badolo, 19 ans, 1m 78 est désormais la plus belle femme du Burkina ou du moins de celles qui se sont présentées pour la compétition Miss Burkina 2008, depuis le samedi 25 octobre. Elle remplace au sommet son homonyme Safiatou Diakité, lauréate de la XVe édition en 2007. Après quatre passages (tenue de sport, maillot de bain ou de vérité, tenue de soirée et test de niveau), Mlle Badolo a retenu à l’unanimité l’attention du jury composé de six membres et présidé par notre confrère Dieudonné Zoungrana de l’Observateur Paalga. Les douze jeunes filles en compétition ont véritablement rivalisé de beauté et de charme.

D’ailleurs, le président de jury a reconnu la difficulté de la tâche d’autant plus que, dit-il, pour paraphraser cette pensée latine, des goûts et des couleurs, on ne saurait en discuter. Les critères de base ont été la démarche, la beauté du corps, le sourire et la culture générale. "Mais nous n’avons pas perdu de vue que la Miss Burkina 2008 doit compétir à l’international. La culture générale a donc beaucoup compté", a expliqué Dieudonné Zoungrana. En effet, le test de culture générale, comme il est de coutume, a été le plus dur moment pour les Miss. Car, s’’il y en a qui ont fait preuve de beauté, de grâce et surtout d’intelligence et d’éloquence à l’exemple de la gagnante, il y en a par contre qui ont brillé par leur manque de culture générale. Quand elles ne divaguaient pas pour ne rien dire, c’est une réponse lapidaire, HS (hors sujet) qu’elles "pondaient".

Ce, malgré le fait que le comité ait lui-même choisi la question de chaque candidate en tenant compte du niveau et de la formation de chacune d’elle. Toutefois, si les questions ont eu le mérite d’être d’actualité, certaines cependant ont été mal formulées. "Que pensez-vous que l’UEMOA puisse apporter aux africaines et africains ?". Jugez-en. En tout état de cause, le jury a fait du mieux qu’il pouvait et le moins que l’on puisse dire c’est que Safiatou Badolo a bien mérité sa couronne. A ses côtés, Traoré Asta et Tiendrébéogo Juliette ont été élues respectivement première et deuxième dauphine. Ce sont avec les bras biens chargés de cadeaux (motocyclette, abonnement Canalsat, téléphones portables, crédit de communication, pagnes, sommes d’argent...) que la Miss est repartie chez elle. Rendez-vous est pris en 2009 pour la XVIIe édition.

Pauline YAMEOGO

Sidwaya