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Femmes et sphère de décision : de mieux en mieux au Faso

Publié le vendredi 24 octobre 2008 à 09h45min

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Béatrice Damiba, nouvelle présidente du Conseil Supérieur de la Communication

La participation de la femme dans les sphères de décision est une réalité au Burkina Faso. De plus en plus, elles sont nombreuses a accédé à des postes de responsabilités. Ministre, député, gouverneur entrepreneur ambassadeurs etc., elles montrent, à chaque niveau de responsabilité qu’elles sont à la hauteur.

ans être dans le sillage des pays scandinaves et du Rwanda, le Burkina Faso n’en demeure pas moins un pays qui est en train de faire des efforts pour la promotion des femmes à tous les niveaux à travers leur représentation dans les sphères de décision.

Cela ne pouvait d’ailleurs en être autrement quand on sait que la promotion de la femme est une préoccupation majeure du président du Faso, lui qui soutien qu’il s’agit « d’engager une action définitive pour un changement radical des mentalités et des attitudes pour assurer à la femme une participation sans complexe à tous le niveaux et à tous les chantiers du développement. Cette dynamique s’appuiera sur les femmes elles-mêmes en tant que premières actrices de leur propre promotion ; mais elle n’aura de chances de succès véritables qu’avec l’adhésion et la solidarité de tous ». (Blaise COMPAORE, programme pour un développement solidaire, 1998).

De cet engagement présidentiel et avec le combat que mènent les organisations de la société civile (OSC), la participation politique des femmes et sa présence dans les sphères de décision, vont aujourd’hui de mieux en mieux.

Ainsi par exemple en 2006, selon la coalition des OSC, la situation se présentait de la manière suite : 5 femmes ministres ; 2 femmes secrétaires générales de ministères ; 2 femmes sur 15 membres de la CENI ; 3 femmes sur 12 présidents d’institutions,3 femmes sur 12 membres du CSC ; 21 femmes sur 90 membres du CES ; 5 femmes sur 25 ambassadeurs ; 3 femmes sur 13 gouverneurs ; 3 femmes sur 45 hauts-commissaires ; 5 femmes sur 45 secrétaires généraux de provinces ; 13 femmes sur 111 députés ; 20 femmes sur 359 maires ; 6400 femmes sur 17877 conseillers.

Il convient de préciser que depuis 2006 des changements notables ont été opérés suite à des nominations ou à des remaniements ministériels. Ainsi par exemple, aujourd’hui le gouvernement compte 7 femmes au lieu de 5.

Le constat dans tous cas est que, lentement mais sûrement, la femme est en train de prendre la place qui lui revient, reléguée qu’elle était au second plan par des stéréotypes et autres considérations socioculturelles nuisibles.

Ben Alex Beogo

L’Opinion

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