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Rites et traditions : Un festival pour la sauvegarde des cultures

Publié le dimanche 19 octobre 2008 à 23h36min

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Ouagadougou a abrité, le 16 octobre 2008, la cérémonie d’ouverture de la IIe édition du Festival des traditions de Ouagadougou (FESTRAO).

"Ouagadougou est certes la capitale politique du Burkina, mais elle est le siège d’une civilisation dont le rayonnement a traversé les océans, au moment de la traite négrière et de la conquête coloniale occidentale de l’Afrique", a rappelé le professeur Albert Ouédraogo, représentant du parrain Mahamoudou Ouédraogo. Il a tenu ces propos à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la IIe édition du FESTRAO (Festival des traditions de Ouagadougou), le jeudi 16 octobre 2008. Quatre (4) jours durant, ce festival mènera plusieurs activités telles que l’organisation à la Maison du peuple d’une journée culturelle, la cérémonie du faux départ du Mogho Naaba, une soirée culturelle, etc en vue de révéler le patrimoine culturel de Ouagadougou. Comme l’indique le Pr. Albert Ouédraogo, la "tradition est au cœur de tout processus civilisationnel, car elle fonctionne comme un socle sur lequel il faut s’appuyer pour avancer".

C’est pourquoi, il a invité tous les Ouagalais et tous ceux qui sont de passage à Ouagadougou à se mobiliser pour la réussite de ce festival. Reconnaissant aussi que Ouagadougou est un carrefour culturel, il a appelé à plus de vigilance pour ne pas tomber dans le piège de l’éthnicisme ou du régionalisme.
Pour le directeur du FESTRAO, le colonel Richard Ouédraogo, ce festival va renforcer l’intégration et la cohésion sociale.
Quant au Kamsâog-Naaba, représentant de Sa Majesté, le Moogho-Naaba Bâogho, il a affirmé que la pérennisation du FESTRAO est à souhaiter pour que, ajoute-t-il, "nous n’oublions pas nos cultures". Il s’est indigné du fait que la modernité est en train de prendre le pas sur la tradition.

Edwige T.B. ZONGO (stagiaire)

Sidwaya

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