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<I>Pot-pourri</I> : Secteur 25 de Ouagadougou : pitié pour le CSPS !

Publié le vendredi 17 octobre 2008 à 02h04min

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Le CSPS du secteur 25 de Ouagadougou manque de tout pour faire face à la forte affluence des malades. La situation de l’infrastructure a touché ce résident du secteur qui lance un SOS.

"Parmi les structures de soins de la ville de Ouagadougou, celle du CSPS du secteur 25 nécessite une attention particulière. En effet, nous nous y sommes rendus le dimanche 12 octobre 2008 pour rendre visite à un patient paludéen. Notre surprise, bien désagréable, nécessite un appel au secours. Une salle de soins exiguë, des infirmiers débordés, des médicaments non disponibles, etc. la liste est bien longue. Des renseignements pris auprès d’un infirmier de garde, il ressort que le CSPS ne dispose que de six lits pour un taux de fréquentation qui se chiffre à environ soixante à quatre-vingts patients par jour.

Et depuis le mois de juillet avec son lot de crises de paludisme, tous les endroits sont bons pour installer un patient : le couloir, sur les paillassons, dehors sous les arbres, bref, tous les endroits permettant d’installer quelqu’un par les deux braves infirmiers de garde du jour. Le constat amer est aussi visible dans le dépôt pharmaceutique du CSPS. Le gérant du dépôt nous fait savoir qu’en plus du manque souvent constaté de produits de premiers soins, les gens n’ont vraiment pas les moyens financiers d’honorer leurs ordonnances. Il ajoute que certaines personnes garantissent leurs CIB afin de se procurer des produits, lesquelles CIB sont abandonnées après. Au regard de ce constat, il est urgent d’intervenir rapidement pour sauver les vies en danger dans ce CSPS (situé à quelques mètres du château d’eau de Toudubwéoghin) surtout celles des enfants et des femmes. En attendant que des mesures plus concrètes soient prises par des autorités compétentes en faveur de ce CSPS, de bonnes volontés sont attendues pour soutenir cette structure sanitaire afin de lui donner les moyens de sauver la vie de milliers d’âmes du secteur 25 et des alentours."


Ouaga FM parle au PM

Le modérateur de Ouaga FM, dans cette lettre ouverte au Premier ministre, attire son attention sur l’existence d’une émission que tous les DCPM devraient suivre : "Affairage".

"Excellence, Excellence M. le Premier Ministre, depuis votre nomination à la tête du gouvernement du Burkina Faso, vous n’avez cessé d’inviter les citoyens à davantage et beaucoup plus d’ardeur au travail. Le travail et rien que le travail semble être votre leitmotiv pour faire du Burkina Faso un pays émergent. Il y a dans ce pays des travailleurs assidus à leur tâche quotidienne et de surcroît consciencieux, mais hélas à côté aussi il y a des indélicats qui concourent au mauvais fonctionnement de l’administration publique et privée. Excellence, votre immense tâche à la tête de l’exécutif du Burkina Faso ne vous permet pas de tout voir ou de tout savoir ; afin de pallier cette insuffisance, Ouaga FM 105.2 dans son émission "Affairage" à travers ses nombreux auditeurs, s’évertue à vous dévoiler les zones d’ombre qui entravent la bonne marche des services tous les matins du lundi au vendredi entre 6h 30 et 7h et les samedi et dimanche en mooré et dioula à partir de 7h.

Ainsi les bons ou mauvais comportements des agents du public ou du privé sont passés au peigne fin, des encouragements et félicitations sont adressés à tous ceux qui participent à l’amélioration du cadre de vie de la société. Excellence M. le Premier ministre, cette émission de par sa nécessité, sa qualité, sa pertinence et sa participation effective à la construction de la Nation et à l’ancrage de la démocratie au Burkina Faso, a besoin de votre soutien. Aussi voudrais-je, avec votre permission vous solliciter très respectueusement d’instruire tous vos ministres afin que tous les directeurs de la communication ministérielle soient à l’écoute de cette émission et qu’ils fassent à leur ministre des rapports fidèles lorsque leur département est interpellé. La paix, facteur de construction et du développement d’une nation passe par l’écoute des sans- voix. Ensemble, construisons une nation prospère et libre."


Une marche meeting avortée à Pouytenga

Pour des raisons liées à la protection de leurs intérêts dans l’exercice de leurs professions, des commerçants avaient entrepris de faire une marche-meeting à Pouytenga le mardi 14 octobre dernier. Il s’agissait, entre autres, de l’Association des commerçants et exportateurs de bétail, Namalgueb-Zanga, de l’Union syndicale des commerçants, du Syndicat du marché de charcutiers, tous de Pouytenga. Finalement, de source proche de l’organisation, cette manifestation a avorté à cause de la pression exercée par des hommes politiques et autres. Ce qui fait mal à un des organisateurs qui était à notre rédaction, c’est que la télévision nationale s’était rétractée pour couvrir la marche-meeting. Cela s’est passé au moment où les demandeurs étaient allés honorer les frais de couverture médiatique. "Nous avons reçu des instructions dans ce sens", leur aurait signifié un des agents.


Le Président du Faso participera au 12e Sommet de la Francophonie

Le Président Blaise Compaoré prendra part au 12e Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie, qui se tiendra au Québec du 17 au 19 octobre 2008. En plus de la situation politique internationale, le sommet abordera des thèmes comme : la démocratie et l’Etat de droit, la gouvernance et la solidarité économique, l’environnement, et la langue française. Les Chefs d’Etat et de gouvernement entendront aussi le rapport d’activités de Monsieur Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie et se prononceront sur les demandes d’adhésion de certains pays, notamment la Lettonie et la Thaïlande. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution fondée sur le partage de la langue française et de valeurs communes. Elle compte à ce jour 55 Etats et gouvernements membres et 13 observateurs, totalisant une population de plus de 800 millions de personnes. Le 10e sommet de l’organisation s’était tenu à Ouagadougou, en novembre 2004.


Alif Naaba à la conquête de la sous-région

Le mercredi 15 octobre dernier, Alif Naaba qui vient de rentrer d’une tournée européenne a repris son bâton de pèlerin. Cette fois-ci, le chanteur aux pieds nus portera sa bonne nouvelle dans les pays de la sous-région où il se produira dans les différents centres culturels français de Cotonou (Bénin), de Dakar (Sénégal), de Bissau (Guinée Bissau), de Niamey (Niger) et enfin de Ouagadougou. Avant de se produire ce jour vendredi 17 octobre à partir de 20h30 au CCF de Cotonou, le prince de Konkistenga et ses musiciens ont rendu une visite surprise à l’équipe du consulat hononaire du Burkina au Bénin. C’est à l’issue de toutes ces randonnées que Alif Naaba offrira au public son nouvel album.


Le Gouverneur des Cascades en deuil

Le gouverneur de la Région des Cascades, Fatimata Legma, est en deuil depuis le 15 octobre 2008. En effet, elle a perdu à cette date sa mère Libata de suite de maladie. Elle était âgée de 77 ans. C’est pendant qu’elle était présente à Ouagadougou pour participer à la rencontre sur l’excision, qu’elle a été frappée par ce deuil. Plusieurs ressortissants de la région des Cascades , de même que du Centre-nord où Fatimata Lègma a servi ainsi que certaines aurorités ,des amis et parents étaient présents à la levée du corps le 16 octobre à Ouagadougou. Le corps a été transféré à Diabo où l’enterrement est prévu pour ce jour 17 octobre à 15h. Toutes les condoléances des Editions "Le Pays" à la famille éplorée.


Saisine de Me Bénéwendé Stanislas Sankara : le CSC auditionne la radio Palabre de Koudougou

Ce communiqué de presse du Conseil supérieur de la communication rend compte de l’audition par ladite institution du directeur de Radio Palabre de Koudougou sur saisine de Me Bénéwendé Sankara.

"La commission chargée de la liberté de la presse, de l’éthique, de la déontologie et de la publicité dans les médias du Conseil supérieur de la communication a auditionné, le mardi 7 octobre 2008 au siège de l’institution, le directeur de la radio Palabre de Koudougou, Jean-Marie Ramdé. Cette audition fait suite à la saisine du Conseil par Me Bénéwendé Stanislas Sankara relative à un communiqué diffamatoire diffusé sur les antennes de la radio. Il est reproché au directeur d’avoir autorisé la diffusion dudit communiqué, émanant d’un groupe d’ex-travailleurs de la défunte Faso Fani, le 23 juillet 2008 aux environs de 13 h et de 18 h, qui contenait des allégations mensongères et diffamatoires à l’encontre de Me Sankara. L’audition était dirigée par le président de la commission, le Dr Victor Sanou, assisté du vice-président du Conseil, M. Urbain Sikonon Traoré, des membres de la commission spécialisée et de l’administration.

Me Sankara qui était présent à l’audition et qui, par ailleurs, milite dans des structures de défense des journalistes, a expliqué sa décision de saisir le Conseil supérieur de la communication pour un règlement à l’amiable du "différend" plutôt que de faire recours à la Justice. Les conseillers ont positivement apprécié cette démarche de Me Sankara qui est le témoignage de la confiance et de l’intérêt qu’il accorde à l’instance de régulation de la communication et au travail qu’elle abat. Monsieur Jean-Marie Ramdé, pour sa part, a reconnu la pertinence des observations du Conseil étayées par des articles du Code de l’information et par des dispositions des cahiers des charges et des missions des radiodiffusions sonores. Il a promis de prendre en compte les conseils pour éviter à l’avenir de telles dérives. Enfin, toutes les parties ont salué le climat de respect mutuel et de courtoisie dans lequel s’est déroulée l’audition." Production de riz : Le modèle de Moussodougou salué

Le haut-commissaire de la Comoé, Alhassane Sinaré, a effectué une visite sur le deuxième site du bas-fond aménagé de Moussodougou pour la riziculture. Moussodougou est une localité située à 50 km de Banfora sur l’axe qui conduit à Orodara. Cette visite a permis à Alhassane Sinaré d’apprécier les efforts des producteurs de riz de cette partie de la Comoé qui ne sont qu’à leur deuxième année de production. En effet, c’est en 2007 que le Projet riz pluvial (PRP) a autorisé l’aménagement d’un bas-fond à Moussodougou. Les résultats auxquels sont parvenus les riziculteurs avec l’appui technique de la direction régionale de l’agriculture ont amené le PRP à accéder à la doléance du village, à savoir l’extension du bas-fond en créant un deuxième site d’exploitation. En 2007, les producteurs ont obtenu sur le site n°1, 151,2 tonnes de riz sur une prévision de 120 tonnes, et recouvré 2 899 715 F sur 2 917 000 F de crédit, soit un taux de recouvrement de 99,40%.

Pour le second site, ce sont 47 ha qui sont exploités par 204 personnes dont 70 femmes. En tout, le village de Moussodougou dont le modèle a séduit la délégation au sein de laquelle figuraient d’autres producteurs de riz de la Comoé, attend 350 tonnes de riz. Certaines parcelles peuvent déjà être récoltées. Mais certaines difficultés pourraient naître et compromettre dans le long terme cette activité. La plus grosse étant le temps trop long de la célébration des mariages à Moussodougou qui va d’octobre à septembre et dont la conséquence immédiate est le non-respect du calendrier cultural. Le haut-commissaire Alhassane Sinaré a instruit le maire et le préfet de Moussodougou de mener la réflexion conjointement avec les autorités coutumières de la localité pour dégager une période pour les mariages, de sorte que cette célébration ne constitue plus une difficulté à la production du riz.


Manifestations dans les Cascades : la région se dote d’un comité d’organisation

Le gouverneur de la région des Cascades, Fatimata Lègma a installé le mardi 7 octobre dernier un comité régional d’organisation de manifestations. Dans ce comité présidé par Fatimata Lègma elle-même, on retrouve les différents maires de la région au poste de chargés de la mobilisation selon le lieu de la cérémonie. Tous les directeurs régionaux sont portés à la tête de commissions en fonction de la spécificité de la manifestation. Les différents correspondants de presse se retrouvent ainsi dans la commission presse-publicité que préside le chargé de communication du gouvernorat. Selon le gouverneur, ce comité ne se mettra en branle que lorsque la manifestation est d’envergure régionale comme la fête nationale et la journée internationale de la femme. Déjà, Fatimata Lègma a informé ce comité d’organisation que le 11 décembre sera célébré à Banfora et le 8 mars à Sindou. Dans son programme de rencontres sectorielles, le gouverneur a rencontré les communautés étrangères vivant à Banfora. Elle leur a dit ce qu’elle attend d’elles dans l’œuvre de construction d’une région des Cascades prospère.


SP/CNLPE : le merci de Aïna Ouédraogo

"J’ai le plaisir de porter à votre connaissance que j’ai été nommée en conseil des ministres du 17-09-2008 en qualité de conseiller technique du ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale. Aussi, je vous informe que Madame Marie Rose Sawadogo/Ouédraogo a été nommée Secrétaire permanente du Comité national de lutte contre la Pratique de l’Excision (SP/CNLPE). Je voudrais saisir l’opportunité qui m’est offerte pour vous réitérer ma gratitude pour vos multiples soutiens au Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre la Pratique de l’Excision (CNLPE) et la bonne collaboration que nous avons entretenue pendant mes trois années à la tête de cette structure. Tout en espérant que Madame Marie Rose Sawadogo bénéficiera du même privilège, je vous prie de recevoir monsieur le directeur, ma sincère reconnaissance."


L’UNDD à Léo pour un don de médicaments

L’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) sera ce samedi 18 octobre 2008 à Léo dans la province de la Sissili. La délégation conduite par le vice-président du parti, El Hadj Amadou Dabo, remettra un lot de médicaments à la province. Ainsi, après Ouagadougou et Kombissiri, l’UNDD poursuit son action dans le domaine de la santé et se prépare dans ce sens à se rendre dans le Sanguié, la Bougouriba et le Poni.


Bogodogo : finale du tournoi de l’Amitié

Initié par Dénis Compaoré, directeur général de l’entreprise S. art Décor, le tournoi de l’Amitié des jeunes de Bogodogo connaîtra son dénouement ce samedi 18 octobre, sur le terrain de Saint-Camille. La finale, placée sous le parrainage du chef de Wemtenga, opposera S. art Décor FC du secteur 29 au secteur 5 (Koulouba).

Le Pays

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