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Culture et civilisation : Des chercheurs sud-africains explorent le Burkina

Publié le mardi 7 octobre 2008 à 03h16min

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L’équipe de chercheurs sud-africains venus explorer quelques sites naturels et culturels du Burkina Faso

Une équipe de chercheurs sud-africains a séjourné au Burkina Faso, la semaine dernière, à la recherche d’éléments sur l’histoire du peuple dogon, la question de la spiritualité au Burkina Faso et sa civilisation d’appartenance. A la fin de leur séjour, elle a rencontré le secrétaire général du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Souleymane Ouédraogo, vendredi 3 octobre 2008.

Prendre connaissance de l’histoire du peuple dogon, découvrir comment le Burkina Faso traite la question de la spiritualité, savoir quelle est la civilisation d’appartenance (bantou ou sahélo-sahélienne) du Burkina Faso. Voici les trois raisons principales qui ont guidé les pas du Dr Morgane Wally Serote (chief executive officier of freedom park) et son équipe au Burkina Faso.

Dans l’optique de la construction du mémorial du Musée national à Prétoria (Afrique du Sud), le Dr Morgane et son équipe ont entrepris des recherches un peu partout sur la culture africaine.

Au Burkina Faso, ils ont, en compagnie du directeur national du patrimoine culturel, Jean Claude Dioma, visité les ruines de Loropéni, le Musée des civilisations de Gaoua, le Musée national. Selon le Dr Mongane, les ruines de Loropéni se positionnent par exemple comme un élément pouvant leur fournir des informations sur les systèmes de migrations en Afrique, les problèmes de langues de certains peuples et l’histoire du peuple dogon. Il a par ailleurs relevé que la richesse florale de ce biotope mériterait une recherche approfondie. L’équipe de chercheurs sud-africains a souligné la nécessité de l’entretien de l’espace qui se dégrade rapidement. Par rapport au dossier d’inscription de ce site au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle a suggéré aux autorités burkinabè de prendre contact avec celles sud-africaines pour des appuis-conseils.

Le Dr Mongane et son équipe ont aussi discuté avec les responsables du FESPACO pour voir dans quel sens aider cette institution à mieux conserver ses archives, qui constituent selon eux, une richesse africaine. Il a enfin, informé les autorités burkinabè en charge de la Culture de la tenue prochaine en Afrique du Sud, d’un symposium sur la civilisation bantoue et soudano-sahélienne axé sur les langues.

Ismaël BICABA (elbicab@gmail.com)

Sidwaya

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