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COUR D’APPEL DE OUAGADOUGOU ; Cinq inspecteurs de travail et dix-neuf magistrats jurent sur la loi

Publié le mardi 16 septembre 2008 à 04h43min

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Tour à tour, les nouveaux magistrats ont juré de bien et fidèlement remplir leurs fonctions.

Les corps des inspecteurs de travail et des magistrats se sont agrandis avec la prestation de serment de nouveaux agents. La cérémonie, qui a lieu le lundi 15 septembre 2008, a été présidée par le vice-président de la Cour d’appel et président de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Ouagadougou, Dofini Ouarayo.

La prestation de serment qui a eu lieu à la Cour d’appel de Ouagadougou le lundi 15 septembre dernier, s’est déroulée en deux étapes. Dans un premier temps, ce sont cinq inspecteurs de travail qui ont été introduits dans la salle, avant que le greffier en chef ne donne lecture de la décision de leur nomination et de leur intégration.

Il a rappelé que les inspecteurs de travail prêtent serment devant la Cour d’appel avant de prendre service et la loi leur en fait obligation. Après la prononciation individuelle de la phrase "je le jure", les cinq inspecteurs de travail ont suivi avec beaucoup d’attention les conseils d’usage. Ainsi, il leur a été dit que le serment fait obligation de garder la confidentialité des informations, les exhorte à exercer leur tâche fidèlement. Ils ont appris que le respect strict de ce serment les prédispose à faire une bonne carrière. Toute violation de ce serment est punie par les règlements en vigueur et tout manquement les expose à des sanctions disciplinaires.

Le greffier en chef a, à la suite, lu le décret d’intégration de dix-neuf magistrats dans le corps de la magistrature pour compter du 1er juillet 2008. Il a été relevé qu’avant d’entrer en fonction, tout magistrat prête serment qui est un acte solennel. Le magistrat, selon le substitut général, a trois obligations qui sont le respect des textes et de la déontologie, le secret professionnel et la conduite du magistrat. Le vice-président et président de la chambre d’accusation de la cour d’appel, Dofini Ouarayo a confié aux magistrats que le savoir-faire et le savoir-être font partie des conditions pour être un bon magistrat.

Par Antoine BATTION

Le Pays

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