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Promotion du tourisme : Le Mali s’inspire de l’expérience burkinabè

Publié le vendredi 5 septembre 2008 à 06h44min

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Le ministre burkinabè en charge du tourisme (3e à partir de la gauche), a rassuré son homologue malien (3e à partir de la droite) du soutien du gouvernement du Burkina Faso.

Le ministre malien en charge du Tourisme, N’Diagne Bah, a rencontré, le jeudi 4 septembre 2008, les hôteliers-restaurateurs, les techniciens du tourisme ainsi que la presse du Burkina Faso. Il s’est agi, pour la partie malienne, de parler de deux rencontres touristiques que le Mali organisera en octobre prochain.

“S’inspirer de l’expérience burkinabè en matière d’organisation de salons touristiques, mais surtout échanger autant que possible avec tous les acteurs du tourisme du Burkina”, tel est l’objet de la visite de 48 h du ministre de l’Artisanat et du Tourisme du Mali, N’Diagne Bah à Ouagadougou. Cette visite de concertation a débuté ce jeudi 4 septembre 2008.

Selon le ministre malien, “le Burkina Faso, pays frère et ami, a une longue expérience dans la promotion du tourisme. Les quatre éditions du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et la Ve édition qu’ il organisera du 25 au 28 septembre prochain, en sont la preuve”, a-t-il dit. Son pays veut donc s’inspirer de cette longue expérience afin de réussir “l’organisation de deux grands événements touristiques majeurs au Mali”, a annoncé le ministre N’Diagne.

“Il s’agit du premier Salon international du tourisme de Bamako prévu du 15 au 17 octobre 2008 et le forum international du tourisme solidaire du 20 au 22 octobre de cette année”. Le ministre et sa délégation ont annoncé aux journalistes au cours du point de presse qu’ils ont animé, que le pari sera tenu à l’issue de leur séjour, car déjà, des échanges avec “le secteur privé, la commission nationale d’organisation du SITHO”, il s’est dégagé des points de convergence. D’abord “il faut créer des synergies entre les deux pays Mali et Burkina, des circuits touristiques intégrés.

Il faut aussi développer le secteur privé sur lequel dépend le tourisme et demander la contribution de la presse”, a justifié N’Diagne Bah. Il a saisi l’opportunité pour attirer l’attention des hommes des médias sur le rôle que ceux-ci doivent jouer pour contribuer au développement du tourisme. “La presse doit être notre complice”, a-t-il indiqué. Le ministre malien a, en guise d’exemple, rapporté le coup dur qu’a subi le tourisme d’un pays voisin à la suite de la publication d’un article portant assassinat de deux touristes dans ce pays. Il attend donc des journalistes une contribution qualitative pour l’émergence du tourisme au Mali comme au Burkina Faso.

Selon le ministre burkinabè en charge du tourisme, Filippe Savadogo, cette visite de concertation du Mali est salutaire et s’inscrit dans “le cadre de la complémentarité, de la cohérence et l’intégration entre nos deux pays frères”. Il a informé les journalistes que “le Mali sera l’invité d’honneur de la Ve édition du SITHO” dont le thème est “Tourisme et développement rural”. Filippe Savadogo a rassuré son homologue du Mali ainsi que toute sa délégation, du soutien du gouvernement burkinabè afin que puisse se développer “un tourisme de solidarité et non celui d’un tourisme du see sex and sun”. La partie malienne mettra son séjour à profit, pour visiter quelques sites touristiques du Burkina. C’est entre autres, le village de granit de Laongo, le parc animalier de Ziniaré, le Village artisanal.

Gabriel SAMA
Konwoman Rufin PARE (stagiaire)
Sidwaya

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