Deux thèmes ont fait l’objet d’échanges nourris entre les élus de ce regroupement politique. Ce sont : « La formation professionnelle et technique, socle de l’employabilité et de la productivité : quelle stratégie nationale pour une optimisation de la production au Burkina Faso » et « Le foncier rural, enjeux et défis pour les femmes au Burkina Faso : quelle politique pour l’atteinte de l’objectif « la terre à chacun et la production à la nation entière ».

Considérant la jeunesse comme le fer de lance de la nation, le groupe parlementaire CFR estime d’emblée qu’il est impérieux de déployer de nombreux efforts afin que cette frange de la population puisse avoir les rudiments nécessaires pour une insertion professionnelle réussie. Parlant justement de jeunesse, le groupe parlementaire dit déplorer

la fermeture de l’Université de Ouagadougou intervenue le 27 juin 2008. Il invite les différents acteurs à poursuivre et à intensifier le dialogue pour une reprise effective des cours en septembre prochain et surtout pour un campus moins mouvementé. Dans ce sens, le groupe CFR met en garde « tous ceux qui tenteront d’instrumentaliser le mouvement des étudiants pour des dividendes politiques ». Il assène que « l’avenir de la jeunesse ne saurait être pris en otage à des fins inavouées et inavouables ».

Au regard du rôle déterminant joué par les femmes en vue du développement socio-économique du Burkina, le groupe parlementaire soutient que tout devrait être mis en œuvre pour leur accès sécurisé à la terre. Ce ne serait que remplir le devoir d’équité, de justice sociale et d’égalité de tous les citoyens devant la loi.

Arsène Flavien BATIONO (bationoflavien@yahoo.fr)
Lefaso.net