Les pouvoirs publics se sont chargés de leur rappeler que la fonction, qui les attendait, exige d’eux une tenue, une posture et une attitude toutes en retenue, en patience et en capacité à prendre sur soi. Autrement, on ne se fera jamais à l’idée que des diplomates ne sachent pas négocier avec esprit de suite, avec cette hauteur de vue utile pour se mouvoir dans la dextérité au sein du monde ondoyant des relations internationales.

Maintenant que les compteurs seront remis à zéro, du moins on le pense, outre le fait de saluer le fait que les uns et les autres soient revenus à de meilleurs sentiments, on attend une nouvelle gouvernance du nouvel institut. De celle qui laisse savoir à l’étudiant qu’il arrive dans un milieu ayant de grands principes certes, mais qui lui offre aussi les conditions idoines à sa pleine expression.

Cependant, une école de formation à un métier, ne sera jamais qu’une école. On y distille le savoir, ce qui appelle à se draper en permanence du bleu de chauffe. Y percevoir par avance une opportunité d’améliorer son quotidien, c’est une méprise et le faire deviendrait à le dévoyer de sa fonction première, enseigner, former, éduquer. Celle-ci est et demeure constante.

Aussi, espérer le beurre et en sus son argent s’avèrera un vain espoir. On veut croire que sorti de cette passe difficile, le nouvel institut, ci-devant nommé Institut des hautes études internationales (INHEI) a vraiment grandi et n’attend que l’heure pour déployer ses ailes.

Souleymane KONE

L’Hebdo