Après l’échange de notes signé le 06 octobre 1998 entre le Burkina Faso et le Japon, le Bureau de Coopération japonaise a ouvert ses portes en 1999 et accueilli ses premiers volontaires en avril 2000. Les six nouveaux volontaires présentés officiellement aux autorités burkinabè le 31 juillet emboîteront le pas aux cent quatre vingt cinq (185) volontaires japonais qui ont déjà séjourné dans notre pays et qui ont mis à la disposition des populations bénéficiaires leurs connaissances et compétences dans divers domaines tels que l’éducation, la santé, le sport, la protection de l’environnement, la jeunesse, etc.

C’est pourquoi, dans son mot introductif, le Directeur de Cabinet a tenu à saluer l’exemplarité de la coopération entre le Burkina Faso et le Japon. Tout en souhaitant la bienvenue aux nouveaux volontaires, il les a encouragés à poursuivre cette œuvre de solidarité et d’amitié. Pour lui, les volontaires japonais, à travers les différentes activités menées sur le terrain, « apprennent à nos populations à pêcher » au lieu de leur « donner le poisson ». C’est au regard de cette philosophie et de l’apport des volontaires dans la formation et la sensibilisation des populations que le président du Faso a rencontré la communauté des volontaires japonais exerçant au Burkina Faso avant de participer à la IVème TICAD qui s’est tenue du 28 au 30 mai 2008. Cette rencontre constitue un signe de reconnaissance des plus hautes autorités burkinabè à l’action du peuple japonais dans notre pays.

En retour, le Représentant Résident de la JICA a exprimé toute sa gratitude aux autorités du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale et à tout le peuple burkinabè pour le dynamisme de la coopération entre les deux pays et l’accueil réservé aux volontaires japonais sur le terrain. Pour lui, les volontaires japonais constituent le symbole de cette coopération. En effet, en partageant le quotidien des populations bénéficiaires, ils engendrent des échanges tant techniques que culturels et contribuent ainsi non seulement à faire connaître le Japon aux Burkinabè, mais aussi à être des porte-voix du Burkina Faso dès leur retour.

De compétences diverses, les six nouveaux japonais serviront dans les localités de Banfora, Gaoua, Tenkodogo, Nagbangré et Ouagadougou. Ils exerceront dans les domaines de l’enseignement de base et de l’alphabétisation, de la santé publique, de l’éducation de la petite enfance et de la protection de l’environnement.

Notons que le nombre des volontaires présents actuellement au Burkina Faso est de 64 exerçant dans 12 régions. Le Burkina Faso est le quinzième pays africain à bénéficier de l’action des volontaires.

DCPM MAECR