"Je suis venu redire au chef de l’Etat notre attachement et notre confiance au Burkina Faso. Parce que nous suivons le progrès économique, le développement du secteur minier et les efforts dans le coton", a laissé entendre Vincent Bolloré, PDG du groupe français Bolloré à sa sortie

d’audience avec le président du Faso Blaise Compaoré, le vendredi 18 juillet 2008. Vincent Bolloré a dit être au Burkina pour visiter les investissements de son groupe. Entre autres, la construction du nouvel immeuble qui est terminé et les investissements dans la logistique. Pour lui, d’autres investissements sont en vue, comme amener le groupe Avast à investir dans la communication, les médias au Burkina. "Nous faisons partie des grands groupes qui croyons en l’Afrique en général et au Burkina en particulier. Car nous employons une trentaine de milliers de personnes en Afrique et mille deux cents (1200) personnes au Burkina", a affirmé Vincent Bolloré. C’est pourquoi poursuit-il, les problèmes concernant le terminal au Sénégal loin de le déconcerter lui procure une grande joie "parce que depuis 80 ans, nous étions les seuls à investir en Afrique. Maintenant, il y a de nombreux investisseurs. Et l’avenir de l’Afrique provient des investisseurs qui acceptent d’y investir".

Après le PDG du groupe Bolloré, c’est une délégation de la Fédération africaine des secrétaires, assistants et attachés de direction (FASAAD) qui a été reçue par le président Blaise Compaoré. A leur sortie d’audience, la présidente de la fédération Alexise Gogoua a confié à la presse être venue faire le point de leur présence au Burkina Faso à Blaise Compaoré. A savoir leur participation au IIIe congrès de l’Association professionnelle des secrétaires du Burkina (APSB) et la tenue de la réunion statutaire de la FASAAD.

"Nous avons confié également au président du Faso, notre ambition de créer une Université des sciences secrétariales en Afrique. Le président a bien accueilli l’idée et nous a donné des orientations pour que le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) étudie le dossier", a confié Mme Gogoua. Malgré l’existence de grands instituts, la FASAAD veut une Université pour valoriser la profession de secrétaire en lui décernant un diplôme universitaire supérieur au BTS.

Jonathan YAMEOGO

Sidwaya