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Promotions 2008 de l’ISTIC : Cadeau d’anniversaire à l’Obs.

Publié le lundi 7 juillet 2008 à 13h18min

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La Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) a accueilli le samedi 5 juillet courant, la cérémonie de sortie des promotions 2008 de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).

L’événement, qui avait pour parrain, le directeur de publication de L’Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo, était placé sous le haut patronage du premier ministre, Tertius Zongo, et sous la présidence du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Filippe Sawadogo.

Année académique couronnée de succès que celle des promotions sortantes de l’ISTIC. Les moyennes, qui vacillent dans l’ensemble entre 16 et 12 sur 20, ont été sanctionnées par la mention très bien à assez bien. Les lauréats ont reçu leur parchemin des mains des autorités politiques nationales, le premier ministre en tête. Ce sont au total 63 étudiants des sections programmes et technique (niveau I, II et III) qui rejoindront les rédactions des différents organes de presse pour servir l’information au public d’ici et d’ailleurs.

Pour les accompagner, les nouveaux promus ont choisi pour parrain, Edouard Ouédraogo, directeur de publication du quotidien L’Observateur Paalga, un homme d’action et de résultats, ainsi que l’a souligné le représentant des récipiendaires, Zoumana Traoré. A ses filleuls, monsieur Ouédraogo, tout en les remerciant pour le choix porté sur sa personne, les a vivement félicités pour les résultats et performances réalisés au cours de leur formation. C’est, a-t-il indiqué, avec beaucoup d’intérêt qu’il a suivi l’évolution de l’institut depuis l’ère du Centre d’enseignement des personnes de la presse parlée, écrite et filmée, à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication aujourd’hui, en passant par le Centre de formation professionnelle de l’information d’hier. Son constat est que l’Institut se positionne désormais comme un des principaux pourvoyeurs en ressources humaines dont le professionnalisme est unanimement salué par tous les praticiens.

Avec le soutien des premiers responsables du Burkina Faso, a noté le parrain, ses filleuls ont toutes les raisons d’être fier de se savoir des produits de l’ISTIC. Pour ce qui est de leur profession, le conseil d’Edouard Ouédraogo à ses protégés est qu’ils doivent savoir que le bien-être des populations et le développement du Burkina Faso passe par la communication, ou plutôt une information de qualité. Il les a donc exhortés à être de vrais professionnels, des hommes qui déploient leur savoir et savoir-faire au service de la nation tout entière. En sa qualité de parrain et surtout d’aîné et de devancier, le doyen de la presse burkinabè a d’ores et déjà attiré l’attention des lauréats sur les écueils qui les attendent.

Le journalisme, qui, à un moment donné, s’est hissé au hit-parade de la perception de la corruption annuellement dressé par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), a terni l’image des acteurs qui, heureusement, s’est améliorée depuis lors. La tentation de la facilité, selon l’orateur, demeure cependant, surtout par ces temps de vie chère où le journaliste peu conscient de sa responsabilité sociale peut se laisser séduire par les sirènes du « gombo ». Il se dit convaincu que ses filleuls sauront se surpasser en se comportant en toute circonstance comme les héros dont Bergson a décrit l’éthique. C’est du reste le défi qu’ils se sont lancé en s’engageant dans ce métier.

Pour le directeur de publication de L’Observateur Paalga, les étudiants de l’Institut, en le choisissant comme parrain des différentes promotions 2008, honorent, au-delà de sa personne, son canard. Il apprécie cette distinction comme un des plus beaux cadeaux d’anniversaire, quelque un mois seulement après les manifestations commémoratives de son jubilée de cristal. Il a promis d’être toujours aux côtés de ses filleuls, de les assister en tout lieu et en tout temps. Il les a exhortés et encouragés à rester à l’affût de la connaissance et du savoir car, comme le disait si bien le marquis de Vauvenargues « j’estime plus un menuisier qui sait son métier, qu’un bavard qui pense tout savoir et qui ne possède rien ».

Le métier de journaliste, a-t-il poursuivi, est noble mais requiert beaucoup d’humilité et de remise en cause quotidienne à ceux qui la pratiquent. Monsieur Ouédraogo a donc invité ses protégés à être humbles dans l’efficacité, à donner toujours le meilleur d’eux-mêmes où qu’ils soient et quoi qu’ils fassent. Il les a aussi conseillés à ne jamais cesser d’apprendre dans ce métier plus particulièrement.

Tertius Zongo, pour sa part, a rendu un hommage à tous ceux qui sont sortis de l’ISTIC, tous ceux qui ont été les devanciers des nouveaux et qui ont permis d’établir des bases pour qu’aujourd’hui tout le monde soit convaincu que la communication a sa place non seulement sur le plan de la démocratie mais aussi dans le système de développement économique du pays. Il s’est rallié au propos du parrain et à la profession de foi du délégué des élèves, qui se résument à la conscience de leur rôle, à la responsabilité de leurs actes. Il s’est engagé à les accompagner et à faire rayonner l’ISTIC au niveau local, dans la sous-région et même au-delà.

D. Evariste Ouédraogo

L’Observateur

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