Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) dispose désormais de quoi mener à bien son plan stratégique 2008-2012. En effet, le protocole d’accord de financement qu’il a signé, mardi 1er juillet 2008 à Ouagadougou, avec les ambassadeurs des Pays-Bas, du Danemark et de la Suisse lui confère 490 millions de F CFA pour exécuter au mieux son plan stratégique.

Un plan stratégique qui ambitionne entre autres, de produire des connaissances fiables en vue de mieux orienter les activités anti-corruption, conscientiser, informer et organiser les citoyens contre la corruption, mener des actions de plaidoyer et de lobbying en vue d’influencer les politiques. Le plan stratégique compte également renforcer les capacités organisationnelles, opérationnelles et institutionnelles du réseau ainsi que suivre et évaluer les activités anti-corruption. "Pour la deuxième fois consécutive, vous concrétisez l’appui technique et financier de vos pays respectifs au développement des activités du REN-LAC, inscrivant dans le temps votre intervention pour des résultats d’échelle de la lutte anti-corruption.

La présente contribution est quantitativement appréciable, puisqu’elle représente plus des deux tiers du financement global du plan stratégique", a laissé entendre le secrétaire exécutif, Blaise Sondo avant de signer l’accord. Par ailleurs, la contribution des Pays-Bas, du Danemark et de la Suisse introduit cette fois, une composante qualitative par la mise à disposition d’outils de pilotage et de gestion à même d’optimiser la communication entre les parties signataires. Le Pr Blaise Sondo a témoigné sa gratitude ainsi que celle des présidents et secrétaires généraux des organisations membres du REN-LAC aux donateurs pour leur important accompagnement financier et technique.

"Le secrétaire exécutif et le personnel du REN-LAC travailleront inlassablement pour le respect des dispositions de l’accord et pour l’atteinte optimale des résultats, objet premier de notre accord commun", a rassuré M. Sondo. Le chef de file des partenaires techniques et financiers, l’ambassadeur des Pays-Bas au Burkina, Gerard Duijfjes a noté la nécessité de l’action du REN-LAC dans la lutte contre la corruption. "C’est important, ce rôle de contre-pouvoir de la société civile pour attirer l’attention sur l’impunité," a affirmé le diplomate néerlandais.

Charles OUEDRAOGO

Sidwaya