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Nouvelle Carte d’identité burkinabè : L’ONI tient son "premier fraudeur"

Publié le mercredi 2 juillet 2008 à 10h28min

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Le secrétaire général de l’Office national d’identification (ONI), le commissaire Ambroise Amadou Diarra, entouré du commissaire central de police de Ouagadougou, Abdoulaye Ouédraogo et celui de Ouaga 2000, Emmanuel Nacoulma, ont échangé avec la presse sur un cas d’identités multiples concernant le sieur Abraham Okpa, alias Amoussou Aremou Akimou, le 1er juillet 2008 à Ouagadougou.

L’Office national d’identification (ONI), la nouvelle structure chargée de la délivrance des cartes d’identité burkinabè, tient son premier fraudeur. Selon le secrétaire général de l’ONI, Ambroise Amadou Diarra, qui a rencontré la presse (entouré du commissaire central de police de Ouagadougou Abdoulaye Ouédraogo, du commissaire de police de Ouaga 2000, Emmanuel Nacoulma et de l’officier Emile Kafando), le 1er juillet dernier.

C’est au cours du traitement de la demande de carte d’identité burkinabè du sieur Amoussou Aremou Akimou que le pot-aux-roses a été découvert. En effet, l’opérateur chargé du traitement s’est rendu compte, à la comparaison des données, que le certificat de nationalité que le sieur Amoussou a présenté, avait déjà servi à l’établissement d’un passeport ordinaire burkinabè en date du 21 octobre 2001, sous le numéro A1265048, au profit d’un autre individu dont la photographie (qui est celle d’Abraham Okpa) est différente de celle du demandeur Amoussou.

Au regard de cette donne, l’opérateur a rendu compte à la hiérarchie qui a pris les dispositions appropriées afin d’interpeller l’intéressé pour en savoir davantage.
Selon toujours les explications du commissaire Diarra, le mardi 10 juin 2008 aux environs de 11h, un certain Zackaria Gnanou s’est présenté à la réception de l’ONI, muni d’un recipissé du sieur Amoussou, aux fins de retirer la CNIB de celui-ci, alors que cela est interdit. Et s’étant rendu compte, qu’il s’agissait du récépissé de la demande suspecte, l’agent chargé de l’accueil a conduit Zackaria Gnanou, qui n’est autre que le complice de Amoussou, auprès des responsables de l’ONI.

De l’avis du commissaire Diarra, les premières interrogations ont permis de savoir qu’Amoussou est resté au niveau du parking de l’ONI, où il a été appréhendé. Le commissariat de police de Ouaga 2000, à qui les deux faussaires ont été remis, a aussi appréhendé un troisième complice, Ayila Lamidi, quoi que l’enquête ne soit pas encore terminée.

L’enquête a surtout révélé, que la vraie identité du sieur Amoussou, est Abraham Okpa.
"Cette tentative avortée d’usage de faux afin de se faire établir une nouvelle CNIB, nous conforte sur la pertinence du choix opéré par les plus hautes autorités de notre pays de faire usage de l’outil informatique pour l’établissement des nouvelles pièces d’identification tels que la carte nationale d’identité et le passeport burkinabè" dira le commissaire Diarra. Et le représentant de l’ONI d’appeler à la vigilance des citoyens sur les soins à apporter dans la conservation de leurs documents d’état civil.

Le commissaire du commissariat de police de Ouaga 2000 a, par ailleurs, montré à la presse, des produits alimentaires inapropriés saisis par ses hommes, fruit de l’imagination d’un individu peu scrupuleux. En effet, à l’aide de matériel installé à son domicile, cet habitant du secteur n°16 procédait à la fabrication de vinaigre et d’eau de Javel, écoulés dans les villages environnant de Ouagadougou. Sur dénonciation d’un consommateur, la police de Ouaga 2000 a pu appréhender ce curieux fabricant de produits, jugés dangereux pour la santé, selon des médecins.

G.S

Sidwaya

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