Le sujet de la sécurité alimentaire a constitué l’objet des discussions entre le Premier ministre et le conseiller spécial du DG de la FAO, Edouard K. Tapsoba. “Nous sommes conscients du problème de la vie chère et c’est l’alimentation qui occupe la place importante dans cette vie chère,” a souligné M. Tapsoba. Il a aussi évoqué avec le Premier ministre l’action de la FAO dans l’aide aux pays membres pour surmonter la crise alimentaire qui secoue non seulement les pays africains mais pratiquement tous les pays du monde entier, même les plus développés. “En janvier dernier, lors de sa visite au Burkina Faso, le directeur général de la FAO avait annoncé la mise à la disposition par son organisation de 17 millions de dollars au Burkina Faso,” a rappelé le conseiller spécial du DG de la FAO. Prélevés dans les ressources servant à assister des pays victimes de calamités ces fonds sont destinés à mettre des semences, des engrais, des aliments pour bétail etc, à la disposition des producteurs.

Lors de la dernière conférence qu’elle a organisée à Rome, la FAO attendait 1,7 milliard de dollars de la part des donateurs. “A notre heureuse surprise, nous avons mobilisé près de 11 milliard de dollars. C’est dire que le Burkina Faso au même titre que d’autres pays africains doit pouvoir bénéficier de ces ressources,” a précisé Edouard K. Tapsoba. Après le représentant de la FAO, Tertius Zongo s’est entretenu avec une délégation de l’Union catholique africaine de la presse (UCAP) section du Burkina sur le congrès mondial des communicateurs catholiques prévu pour se tenir en 2010 à Ouagadougou. Organisé tous les trois (3) ans par l’Union catholique internationale de la presse c’est la première fois qu’un congrès se tient dans un pays africain.

Le président de l’UCAP-Burkina et Afrique Alexandre le Grand Rouamba précise : “Le Burkina Faso a pris le risque à travers sa section, de briguer cette organisation et depuis 80 ans que l’Union existe, le congrès ne s’était jamais tenu sur le sol africain”. Pour lui, c’est un défi continental. Le Premier ministre, a-t-il relevé, “nous a bien écouté et a promis d’accompagner cette œuvre commune parce que rendre visibles les acquis d’un pays, d’un continent ne relève pas seulement des autorités politiques, administratives ou religieuses mais de tout le monde”.

Bachirou NANA

Sidwaya