Il s’agit concrètement de favoriser la croissance économique par la création d’emplois. La commission a été portée sur les fonts baptismaux en avril 2008, par le gouvernement danois, dans le but de promouvoir la coopération internationale au développement avec l’Afrique. Cela, par la mise en oeuvre de stratégies nouvelles et novatrices. En ce sens, le Danemark veut accompagner les pays africains sur le plan de l’éducation dans la mesure où celle-ci contribue fortement au développement.

Mais malgré les réformes en cours, les systèmes éducatifs de la plupart des Etats africains ne sont toujours pas au point. Les failles se situent au niveau du contenu des programmes, donc de la contextualisation, de l’inadéquation entre la formation dispensée et les réalités socio économiques, du grand écart au niveau de la scolarisation garçons/filles, des moyens limités pour la recherche, des difficultés de financement en général… La conférence a permis de passer en revue ces différents goulots d’étranglement. Les ministres des enseignements des différents pays ont saisi l’occasion pour appeler les Etats africains à augmenter les allocations budgétaires destinées au secteur de l’Education.

A leurs yeux, c’est un investissement utile car une éducation de qualité peut permettre aux jeunes de savoir résister aux promesses des réseaux criminels. Les partenaires danois entendent, eux, axer leurs interventions sur les problèmes identifiés tout en respectant le choix des Etats.

Arsène Flavien Bationo (bationoflavien@yahoo.fr)
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