Les différentes rencontres organisées au cours de ces quatre jours de travail ont permis de faire un tour d’horizon des différents axes de la coopération entre les deux pays, de dégager de nouvelles pistes et de réaffirmer leur volonté commune à accorder leurs points de vue sur des questions multilatérales.

Aussi, le gouvernement turc s’est montré disposé à partager ses expériences avec le Burkina Faso dans les domaines de l’agriculture, de la gestion et la protection de l’environnement ainsi que de la formation des ressources humaines.

Ainsi, pour mieux coordonner les actions de coopération entre les deux pays, la République de la Turquie envisage l’ouverture d’une ambassade au Burkina Faso d’ici 2009. Par ailleurs, les échanges entre les deux Ministres des Affaires Etrangères ont permis d’envisager l’institution d’une Grande Commission Mixte de coopération Turco-Burkinabè qui constituera le cadre approprié de gestion, d’évaluation et de suivi des actions de cette coopération.

D’ores et déjà, le Président de la République a annoncé que la Turquie, s’engage à soutenir le Burkina Faso en ces temps de crise économique mondiale à travers l’octroi d’une aide financière d’urgence.

En outre, les échanges entre le chef de la diplomatie burkinabè et le Sous-secrétaire chargé du Commerce Extérieur turc ont été l’occasion d’évoquer la nécessité de la création d’un Conseil des Hommes d’Affaires Turco-burkinabè afin de renforcer les relations économiques entre les deux pays et inciter les investisseurs turcs à profiter des opportunités économiques et commerciales qu’offre le Burkina Faso.

Avec les autorités turques, Djibrill Bassolé a aussi échangé sur des sujets d’actualité, tels que la question chypriote, la candidature de la Turquie au Conseil de Sécurité pour le mandat 2009-2010 ainsi que la question de la production et de la commercialisation du coton, dossier dans lequel les deux pays ont décidé d’accorder leurs points de vue et de mener le même combat.

DCPM/MAECR