C’est dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les pays du Sahel et les Etats-Unis d’Amérique que le sous Secrétaire d’Etat du Bureau pour les Affaires Africaines du département d’Etat a entrepris de visiter le Burkina Faso, le Mali et le Niger. La tournée de Monsieur Tod a également pour objectif de discuter avec les autorités sur la situation de ces pays, notamment en matière de sécurité. Une situation qui, selon le diplomate américain, semble se détériorer avec la question Touareg au Nord du Mali et du Niger.

Djibrill Bassolé a salué l’initiative du département d’Etat américain qui est venu constater et échanger pour mieux comprendre. Il expliqua donc à son hôte que le Burkina Faso s’intéresse doublement aux questions de paix et sécurité dans la sous région en tant que président en exercice de la CEDEAO mais aussi en tant que pays voisin. Des problèmes qui, il faut le noter, en entraînent d’autres tels que le trafic de drogue, des armes et l’usage des mines terrestres. Des fléaux qui malheureusement ne font qu’exacerber la crise alimentaire qui sévit actuellement dans la région.
Cet intérêt a conduit le Burkina à s’investir pleinement dans la recherche de solutions aux différents problèmes. Une détermination que n’ignore pas les Etats-Unis qui ont salué les efforts déjà déployés dans la gestion de différentes crises et dans la participation au débat au sein du Conseil de Sécurité.
Vu l’actualité et l’enjeu de la question dans cette partie du Sahel, le chef de la diplomatie burkinabè, qui a échangé la veille sur le sujet avec Monsieur Jan Egeland, conseiller spécial du Secrétaire Général de l’ONU, a noté la nécessité d’une synergie d’actions entre les différents partenaires en vue de l’élaboration d’une solution globale.
Djibrill Bassolé et son hôte ont également échangé sur la situation en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Zimbabwe.

DCPM/MAECR