La Guinée veut s’inspirer de l’expérience burkinabè en matière d’organisation d’élections. Une délégation de la Commission électorale nationale indépendante du pays a séjourné au Burkina Faso dans cette optique. Composée de six personnes dont deux vice- présidents, l’un de la majorité et l’autre de l’opposition, elle a visité les structures chargées d’assurer le bon déroulement des élections. Ainsi, les Guinéens conduits par El hadj Amadou Oury Baldé, le chef de la délégation, ils se sont rendus à la CENI du Burkina Faso, au Conseil supérieur de la communication (CSC) et au Conseil constitutionnel (CC) pour échanger avec les responsables de ces institutions.

Les membres de la CENI guinéenne se sont imprégnés du fonctionnement du CC, jeudi 22 mai 2008. "Nous sommes venus au pays des Hommes intègres parce que nous sommes convaincus que nous avons beaucoup à y apprendre en matière d’organisation d’élections", a confié M. Baldé. Pour lui, la CENI du Burkina, qui a sept ans d’existence, peut partager son expérience avec sa sœur guinéenne qui n’a que quelques mois. Cela, afin qu’elle puisse relever son prochain défi, à savoir réussir l’organisation des élections législatives prévues aux mois de novembre et décembre 2008. Le président du Conseil constitutionnel, Dé Albert Millogo a salué les Guinéens pour avoir porté leur choix sur le Burkina Faso.

"La visite constitue le symbole de la bonne santé de la coopération sud-sud", a déclaré M. Millogo. Le Conseil, a-t-il poursuivi, créé en 2002 a un capital d’expériences en matière d’élections qu’il est disposé à partager avec les autres pays.

Séraphine SOME

Sidwaya