Ils étaient tous beaux, drapés dans leurs tenues africaines. Les douze (12) nouveaux volontaires japonais, arrivés au Burkina Faso le 25 mars 2008, marquaient par leur accoutrement, leur intégration dans l’univers burkinabè. D’ailleurs à la cérémonie de présentation aux officiels et amis burkinabè, des volontaires se sont exprimés en langues nationales mooré et dioula.

Après deux mois d’immersion culturelle et d’apprentissage du français effectués à Bobo-Dioulasso, ces jeunes « soldats » du développement venus du pays du Soleil levant, se sentent prêts à investir les chantiers du développement. En effet, ils se donnent pour mission d’aider pendant deux (2) ans les populations dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement, de la santé, de l’éducation du sport.

Des 12 jeunes volontaires, deux feront valoir leur compétence à Ouagadougou dans les domaines de la santé et du sport et les dix autres exerceront dans les villes de Bobo-Dioulasso, Koudougou, Banfora, Tenkodogo, Dori, Léo, Kombissiri, Fada N’Gourma. Pour la représentante-résidente adjointe de la coopération japonaise au Burkina Faso, Tanaka Kaori, cette présence de volontaires « au pays des Hommes intègres » participe du renforcement et du dynamisme des relations de Coopération entre les deux pays. Au nom de la partie burkinabè, le directeur de cabinet du ministère de la Santé, Baba Hama, a salué l’exemplarité de l’amitié entre le Japon et le Burkina, qui se traduit par l’aide au développement.

Pour lui, cet apport de la partie japonaise constitue le reflet de l’excellence des relations entre les deux pays. Et M. Hama de souligner que l’attachement au plus haut niveau à cette coopération se traduit par le prochain déplacement du président du Faso au Japon pour y prendre part à la TICAD IV, le 4e sommet Japon-Afrique, prévu à la fin du mois de mai 2008. L’arrivée des douze (12) nouveaux volontaires japonais au Burkina, porte à 63, leur nombre au Burkina Faso.

Gabriel SAMA

Sidwaya