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Humeur : Ah les pauvres… !

Publié le jeudi 8 mai 2008 à 11h19min

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Il y a trois semaines que nous n’avons pas pu converser ensemble. La faute à mon ami CHARLOT qui a fait irruption en ces lieux après une virée de 6 ans au cours desquels il n’a plus lancé son tonitruant « Vive la République ». Mais nous avons réussi à nous entendre pour nous partager alternativement votre temps si précieux !

Cette semaine j’ai été particulièrement frappé par la violence des propos de certaines plumes, pour ne pas dire de certains confrères contre François COMPAORE, qui, ici et là, reçoit un narquois « petit président », s’il n’est pas indexé comme « héritier putatif », le tout sur fond de commentaires au vitriol voire trempés dans du fiel.
Que de méchancetés parfois inutilement gratuites et d’un simplisme qui rappelle comment dans ce métier une plume peut se muer en arme de braconnage massif (ABM) dans l’honneur et la dignité d’un citoyen au prétexte qu’on ne le « flaire » pas du tout ou qu’on ne partage pas ses idées.

Que n’ont-ils pas écrit sur cet homme ? Des injures, de la diffamation, des accusations infondées, des insinuations malveillantes et même du chantage…, tout y passe. Pour moins que cela, certains auraient déjà signé ou en tout cas rentré la queue entre les pattes en cédant en prime aux chantages subtils et quelquefois vulgaires.
Mais lui est resté fidèle à lui-même. Jamais un mot plus fort que l’autre comme si tout cela lui glissait dessus à l’image de l’eau sur le ramage d’un canard.
Personne ne peut le nier, François COMPAORE est le souffre-douleur de certains de nos confrères, s’il n’est pas tout simplement leur punching-ball.

Cela a quelque chose d’indécent et c’est ce que semble dire l’opinion publique qui ne s’explique pas un tel acharnement. On ne peut pas empêcher les honnêtes gens de penser à ce qu’ils feraient si c’était eux qui étaient ainsi agressés. Du coup on se prend à louer la force de caractère de la victime et à trouver que certains exagèrent vraiment ! Mais voilà, ce n’est pas demain qu’ils vont pouvoir rentrer leurs venins, car pour n’avoir pas réussi à le confiner dans le réduit qu’ils voulaient, ils continueront encore à lui tomber dessus pour un oui ou pour un non. D’autant que certains acteurs de la scène sociopolitique seront prêts à payer pour. Ah, les pauvres ! C’est à craindre que leur propre bile ne les empoisonne eux-mêmes.

Pendant ce temps, François COMPAORE continuera son chemin vers son destin. Car s’il y a une chose qu’ils ne pourront pas lui ôter en plus de son honneur, c’est celui-là.
Ce que Dieu a donné, personne ne peut le retirer ; dit-on chez nous ! C’est vrai aussi que nul ne peut donner ce qu’il n’a pas ! Ah les pauvres…

L’Opinion

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