Ces Cadres permanents de concertation, qui regroupent des organisations féminines et de jeunesse de Côte d’Ivoire, sont composés des partis politiques suivants : le Front populaire ivoirien (FPI), les Forces nouvelles (FN), le Rassemblement des républicains (RDR), le Parti ivoirien des travailleurs (PIT), l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), le Mouvement des forces d’avenir (MFA) et l’Union démocratique et citoyenne (UDCY). Créés en février 2008 à l’initiative du Premier ministre, Guillaume Soro, ils ont pour plate-forme minimale de s’impliquer dans l’application de l’Accord politique de Ouagadougou et de le vulgariser afin que tous les Ivoiriens se l’approprient. Et pour marquer leur adhésion à cet Accord, ils sont venus exprimer "la reconnaissance du peuple ivoirien tout entier" au "père" de ce compromis politique. Cela, pour "tous les efforts déployés qui ont permis l’accalmie actuelle" et qui "doivent conduire aux élections, le 30 novembre 2008".

Puis, les uns et les autres de souligner que le Premier ministre, Guillaume Soro leur a offert "une opportunité unique de nous associer à la mise en œuvre de l’Accord de Ouagadougou sur le terrain". "Nous y avons répondu favorablement et nous sommes à la tâche conformément au code de bonne conduite que nous avons librement signé le 16 février 2008, à Grand Bassam". Le plan d’action va permettre de "faire partager le plus largement possible par les femmes et les jeunes de Côte d’Ivoire, les femmes et les jeunes de Côte d’Ivoire, les principales valeurs qui sous-tendent le processus de sortie de crise" .

Lesquelles sont "la cohésion sociale, le pardon, l’unité et la réconciliation". Les femmes et les jeunes de Côte d’Ivoire sont donc "déterminés, mobilisés" et vont "s’impliquer pleinement dans la mise en œuvre de l’Accord de paix à travers des tournées à l’intérieur du pays". Soulignons que le Cadre de concertation permanent des femmes était conduit par Mme Bodoua Hélène de l’UDCY cependant que Guillaume Kakou Tawoh du PIT dirigeait celui des jeunes. Dans l’après-midi du même jour, Blaise Compaoré a reçu cette fois, une délégation de l’Union républicaine pour la démocratie de Danielle Bony Clavérie, mues par les mêmes objectifs de paix et de réconciliation nationale.

Boubakar SY
magnansy@yahoo.fr

Le président du Faso apprécie

Le fait de sentir les Ivoiriens s’approprier ce processus est pour moi un message d’encouragement pour cette facilitation qui se déroule très bien. Et, je peux vous garantir que toutes les questions liées au règlement de la crise vont être traitées. Nous allons nous réunir vendredi à Yamoussoukro (Ndlr : le 9 mai) dans le Cadre permanent de concertation pour évaluer la mise en œuvre de l’Accord. Dans une crise comme celle-là, il ya des épreuves et des difficultés, mais progressivement nous allons les surmonter pour permettre aux Ivoiriens, sur la base des cinq critères définis par la certification, d’aller vers des élections ouvertes, transparentes et équitables. Il faut faire confiance aux Ivoiriens pour trouver des réponses à ces interrogations que vous soulevez.

Propos recueillis par B. SY

Sidwaya