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Une délégation des imams en Côte d’Ivoire et le vice-ministre des Relations extérieures de l’Angola chez Blaise Compaoré

Publié le mercredi 16 avril 2008 à 10h34min

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Le président du Faso, Blaise Compaoré a reçu en audience, le 15 avril 2008 à Ouagadougou, une délégation du Conseil supérieur des imams et de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire (CSIM) conduite par le cheick Aboubacar Fofana et le vice-ministre des Relations extérieures de l’Angola, Georges Chikoti.

"Remercier le président du Faso, Blaise Compaoré pour sa disponibilité pour la Côte d’Ivoire et son implication personnelle depuis le dialogue direct jusqu’à la signature de l’Accord politique de Ouagadougou".

C’est ce qui a conduit la délégation du Conseil supérieur des imams et de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire (CSIM), avec à sa tête le cheick Aboubacar Fofana, le 15 avril 2008 à Ouagadougou chez le Président du Faso, Blaise Compaoré.
Selon le cheick Aboubacar Fofana, ils ont échangé avec le Président du Faso sur la situation de la crise et ils ont indiqué que la Côte d’Ivoire mérite d’être accompagnée et soutenue. "Nous nous sommes dit que tout n’est pas seulement d’organiser des élections, il faut travailler pour que les cœurs se vident des séquelles de la crise, de la haine et que la fraternité s’installe non seulement entre les Ivoiriens, mais surtout entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso", a relevé le cheick Aboubacar Fofana. Pour leur part, le cheick Fofana a souligné qu’ils vont prier pour la paix des cœurs en Côte d’Ivoire. Il s’agit de "surtout faire comprendre aux différents acteurs politiques de la Côte d’Ivoire qu’une élection n’est pas la fin de la vie d’une personne.

Tout le monde doit y aller avec un esprit de sportif. On peut gagner comme on peut perdre. Si tout le monde accepte avoir un esprit sportif en politique, nous pensons qu’il n’y aura pas de problème", a indiqué le porte-parole du CSIM. Dans la même foulée, le Président du Faso a reçu en audience le vice-ministre des Relations extérieures de l’Angola, Georges Chikoti. M. Chikoti est porteur d’un message de son président Do Santos au président Compaoré.

Selon lui, il s’agit d’un message personnel qui a trait, dans les grandes lignes, à l’amitié et la solidarité qui existent entre les deux peuples.
Il a aussi relevé que le message est le témoignage de la volonté des deux présidents de continuer à coopérer dans les domaines bilatéraux et multilatéraux. M. Chikoti a noté que l’Afrique fait face à de nombreux défis et il est bon que les leaders se concertent de temps en temps et adoptent des positions communes sur des sujets divers qui sont d’intérêt pour les deux pays. "Nous sommes dans la perspective de rechercher des domaines d’intérêt commun.

Déjà, l’Angola et le Burkina Faso travaillent dans un cadre un peu plus général afin de trouver des solutions en créant un fonds pour les pays non producteurs de pétrole", a-t-il mentionné. Il a précisé que les deux Etats travailleront à renforcer leurs relations bilatérales en ayant une présence plus importante de l’Angola au Burkina Faso, éventuellement par un consulat ou une ambassade dans un avenir proche.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)

Sidwaya

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