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XIe sommet de l’OCI : Wade peut se frotter les mains

Publié le mardi 18 mars 2008 à 11h18min

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Abdoulaye Wade et Omar el-Béchir

Au-delà de tout ce qui aura été dit sur la 11e Conférence au Sommet de l’OCI, il y a des résultats tangibles qui sont là et que personne ne peut nier : Dakar, dans toutes ses composantes infrastructurelles et urbaines, s’est véritablement métamorphosée. Echangeurs, larges boulevards, nouveaux ou refaits, induisant une fluidité sans pareille du trafic, sont autant d’acquis que laisse à la postérité la dernière édition de l’OCI. On peut tout reprocher à Wade, sauf d’avoir relooké Dakar.

Population soumise aux nombreux désagréments, opposition grincheuse ne ratant aucune occasion pour chahuter à tort ou à raison le pouvoir, tout cela fait classique, voire ordinaire et normal. Ce qui compte désormais, c’est que Dakar est devenue plus physiquement visible en tant que l’ une des plus grandes et des plus modernes capitales de la sous-région. Seule l’OCI pouvait lui offrir une si belle opportunité.

Les lampions du 11e sommet de l’OCI se sont donc éteints. On peut être sceptique ou optimiste sur tout ce qui a été dit et promis à travers les recommandations. Mais déjà sur le terrain, les acquis sont là, indéniables. Dakar a fait sa grande toilette. Et Wade peut se frotter les mains en attendant peut-être les cerises promises. Rien donc n’aura été perdu pour Wade. Loin s’en faut. La tenue du sommet est déjà, en soi, une victoire.

Morin YAMONGBE

Le Pays

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