LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Le Vatican et les "péchés modernes"

Publié le mardi 11 mars 2008 à 11h11min

PARTAGER :                          

"La Terre tu ne pollueras. Des manipulations génétiques tu te garderas". A temps nouveaux, nouveaux péchés. Et l’Eglise catholique tient à le faire savoir.

L’archevêque Gianfranco Girotti, régent de la pénitencerie apostolique, organisme chargé de se prononcer sur les péchés et les pénitences, souligne dans l’Osservatore Romano, le journal du Vatican, les dangers pour le salut de l’âme que représente dans le monde moderne le champ d’action encore mal balisé de la bioéthique.

"Dans ce domaine, il y a des choses que nous devons absolument dénoncer comme des violations des droits fondamentaux de la nature humaine, avec des expériences et des manipulations génétiques dont l’issue est difficile à prévoir et à contrôler", dit-il.

Le Vatican s’oppose notamment aux recherches qui reposent sur la destruction d’embryons et rejette l’idée de clonages humains.

Mgr Girotti, dans son interview sur les "nouvelles formes du péché social", cite également les atteintes à l’environnement, un thème que le pape Benoît XVI a largement abordé ces derniers mois.

Déjà sous Jean Paul II l’Eglise catholique avait fait état de ses préoccupations dans le domaine de l’écologie.

Au Vatican, des cellules photovoltaïques ont été installées sur plusieurs bâtiments pour produire de l’électricité et une conférence scientifique sur les conséquences du réchauffement climatique a même été organisée.

Mgr Girotti évoque également dans cette interview, parmi les "péchés modernes", le trafic de drogue ainsi que les injustices économiques et sociales, par lesquelles "les pauvres deviennent encore plus pauvres et les riches encore plus riches".

Dans un registre plus traditionnel, il déplore que de moins en moins de catholiques aillent se confesser. Selon une enquête de l’université catholique de Milan, 60% des catholiques pratiquants en Italie ne se confessent plus.

Reuters

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique