LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Manifestations sur la vie chère : 3 ministres chez le Mogho Naaba

Publié le mercredi 27 février 2008 à 11h14min

PARTAGER :                          

Dans la matinée du mercredi 26 février dernier, trois membres du gouvernement, à savoir Yéro Boly de la Défense, Laurent Sédégo de l’Environnement et du Cadre de vie, et Clément Sawadogo de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, ont rendu visite à Sa Majesté le Mogho Naaba. Ils avaient à leurs côtés, le secrétaire général du gouvernement, Adrien Koné. Le ministre Sawadogo, après le tête-à-tête avec l’empereur des Mossé, s’est confié à la presse sur l’objet de la visite.

Clément Sawadogo : Il est de tradition, chaque fois qu’il y a des questions d’envergure nationale, que nous échangions avec Sa Majesté le Mogho Naaba afin de recueillir ses conseils. Il a l’habitude de s’investir pour trouver des solutions à certaines préoccupations des citoyens. Nous avions besoin de mener cette communication auprès de Sa Majesté, sur la situation nationale marquée par une hausse des prix des produits de consommation et des réactions çà et là. A l’heure où le gouvernement s’y penche, il était important que nous lui rendions compte des mesures envisagées et les actions qui seront menées pour le traitement global de la situation actuelle concernant la paix sociale et la sécurité. Ce sont des préoccupations que partage le Mogho Naaba.

Il est question d’une journée ville morte le 28 février à Ouagadougou. Avez-vous abordé cette question avec votre interlocuteur ?

Je sais qu’il y a des gens qui appellent à une ville morte le jeudi 28 février. Nous avons déjà donné notre point de vue sur la question. Il s’agit d’une manifestation qui n’a pas de reconnaissance légale, n’est pas normale. A l’heure où nous sommes il n’y a pas de rupture de dialogue entre le gouvernement, les syndicats et les organisations de la société civile. On n’a donc pas besoin de lancer des mots d’ordre de manifestations qui peuvent déraper, comme celles que nous avons vues à Bobo Dioulasso. Il n’y a aucune nécessité de le faire. Nous invitons les populations au calme, à la retenue et au discernement, parce qu’il y a des gens qui veulent profiter d’une pareille situation pour atteindre des buts inavoués.

Propos recueillis par Philippe BAMA

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique