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Echanges entre le MAEP et les médias burkinabè : Les journalistes ont exposé leurs maux

Publié le vendredi 22 février 2008 à 10h17min

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Dans le cadre de l’évaluation du rapport d’auto-évaluation du Burkina Faso, la mission du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) a échangé avec les journalistes burkinabè, le 21 février 2008 à Ouagadougou, dans le but de découvrir les réalités de ce corps.

Afin de bâtir un rapport qui tienne compte de la réalité et qui se fonde sur du concret, la mission du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) a échangé à bâtons rompus avec la presse burkinabè, le 21 février 2008 à Ouagadougou.

Les échanges dirigés par Marie Angélique Savané, membre de la mission, ont donné lieu à des révélations sur les conditions de vie et de travail des journalistes burkinabè. Ainsi a-t-on signifié que depuis les années 1990, la presse burkinabè a connu un boom.

Aussi, il a été relevé que le financement de la presse privée est une réalité au Burkina Faso, même si cela reste à renforcer. Les différents intervenants ont fait observer que des préoccupations dont la dépénalisation des délits de presse, la carte de presse et la convention collective demeurent. De même, il est ressorti que les journalistes burkinabè sont confrontés à des difficultés d’ordre technique et financier, d’où la propension à recourir au "gombo". Existe-t-il des journalistes spécialisés en économie et dans d’autres domaines spécifiques ? Question d’un membre de la mission du MAEP.

Il lui a été signifié qu’au Burkina Faso, l’on rencontre beaucoup plus des journalistes généralistes. La mission du MAEP s’est également intéressée à la couverture des médias en période électorale. Sur cette question, il est ressorti que le Conseil supérieur de la communication (CSC) veille bien sur la couverture des activités des partis politiques en période électorale. "Peut-être ce sont les périodes d’après-élections, c’est-à-dire en période ordinaire, que la question se pose", a indiqué un journaliste.

A la fin des échanges, Marie Angélique Savané a laissé entendre que les réalités soulevées par les médias burkinabè sont à quelques exceptions près, les mêmes que dans les autres pays. Elle a salué la qualité des interventions et mentionné que la mission est toujours à la disposition de ceux qui veulent apporter des témoignages ou des documents, car la mission entend mettre tout en œuvre pour "bâtir son rapport sur des faits vérifiables et réels".

Ali TRAORE
traore_ali2005@yahoo.fr

Sidwaya

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