Cette audience avec le chef du parlement fait suite au IVe congrès ordinaire du MBDHP tenu au mois d’octobre dernier. Monsieur Zougmoré est venu partager avec le président Kaboré, les grandes conclusions de ce congrès.

Il a ainsi été question au cours de cette longue entrevue de près d’une heure, d’importantes questions relatives à la cherté de la vie au Burkina, parce qu’explique M. Zougmoré, « en ce moment, les prix des produits connaissent une hausse vertigineuse, or, les droits humains englobent les droits économiques ». A cet effet, le MBDHP a demandé à l’Assemblée nationale « d’user de ses prérogatives pour que le gouvernement prenne des dispositions fortes pour ramener les choses à leur proportion normale ».

D’autres questions comme les candidatures indépendantes aux élections de base (municipales), la corruption, l’impunité, la peine de mort et les libertés de presse et d’expression ont été soumises au chef du parlement. La délégation du MBDHP a expliqué que le président Roch Marc Christian Kaboré a été très réceptif à ces préoccupations et s’est montré disposé à poursuivre avec le Mouvement, les discussions relatives à toutes ces questions. Le président Kaboré a informé le mouvement des droits de l’homme qu’il pouvait approcher la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) en cas de besoin.

Cette disponibilité du président Kaboré a agréablement surpris ses hôtes, toute chose qui fait dire à Chrysogone Zougmoré que « c’est dans ce sens que l’ensemble des institutions de la République devrait travailler, c’est cette attitude que leurs responsables devraient avoir vis-à-vis des organisation de la société civile ».

Z. Yacouba Koussoubé
DCRP/AN