Le ministre a également eu une rencontre d’échange avec les responsables de ses services déconcentrés au siège (Secrétariat permanent) de la SNC, le 28 janvier.

Au cours de cette concentration, le ministre Filippe Savadogo a insisté sur l’unicité du ministère. De manière pratique, il souhaiterait qu’elle se traduise par le regroupement des services déconcentrés de Bobo-Dioulasso en un seul lieu, notamment au siège de la SNC. Ce “ regroupement intelligent ”, comme il l’a lui-même qualifié aura, dit-il, l’avantage de constituer une même famille de la culture, du tourisme et de la communication. Cette nouvelle vision permettrait, entre autres, à certains services, de proposer sur leurs sites actuels (où certains sont en location ou confinés dans des bureaux exigus), d’autres prestations à même d’impulser l’essor des secteurs dont le ministre a la charge.

La proposition a été bien accueillie par les responsables des services déconcentrés de Bobo-Dioulasso dont certains pourraient déjà occuper les dortoirs de la SNC “ qui ne servent à loger les artistes que pendant huit jours tous les deux ans ”, a souligné le ministre. A noter également que le ministre a mis à profit son séjour pour visiter le chantier du service régional de l’Ouest des Editions Sidwaya et le centre émetteur de Bobo-Dioulasso. A cette dernière étape, le ministre Savadogo a officiellement remis un véhicule à la SNC. Ce véhicule, faut-il le rappeler, est un don
de l’UNICEF.

Urbain KABORE

Filippe Savadogo visite les radios à Banfora et à Bobo

Le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Filippe Savadogo a visité, le 27 janvier à Banfora dans la Comoé, la Radio catholique “ Terya ”, la Radio “ Cascades ” et la Radio “ Munyu ”. Le 28 janvier, c’était au tour de la RTB Ouest de recevoir la visite du ministre à Bobo. Filippe Savadogo dit être venu encourager les agents de ces différents organes de presse.

La Radio catholique “ Terya ” créée par le diocèse de Banfora a lancé officiellement ses activités le 16 décembre 2007. Elle couvre presque toute la région des Cascades. Le programme de cette radio confessionnelle est consacré aux informations religieuses, au divertissement, aux activités culturelles et à l’information générale. Le ministre Savadogo a félicité les initiateurs de ladite radio qui est un exemple de communication pour le développement. L’Etat ne pouvant pas tout faire, M. Savadogo a encouragé cette initiative privée et a invité les responsables de radio “ Terya ” à tisser des partenariats avec les médias locaux ou internationaux. “ Le chemin est long mais porteur d’espoir. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de radios, de journaux et de télévisions, ce qui témoigne de l’évolution démocratique dans notre pays et montre l’effort fait par le peuple burkinabè ”, a-t-il dit. Celui-ci a signé le livre d’or de la Radio
« Terya », une radio qui est à la pointe du progrès, parce qu’étant au numérique. Le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication a poursuivi sa visite à la Radio “ Cascades ”.

Celle-ci qui est également une radio privée a été installée à Banfora en 1993. Elle est du groupe Horizon FM de Moustapha Thiombiano. “ C’est très bien. Je suis passé tout juste pour vous encourager. Vous êtes les pionniers des radios libres du Burkina et les pionniers seront récompensés avec l’évolution de la technologie ”, a dit le ministre aux agents. La dernière radio qui a reçu la visite du ministre à Banfora est la Radio FM “ Munyu ”. Cette radio a pour vocation d’informer, sensibiliser et éduquer les femmes, les hommes et toute la communauté en vue d’un changement qualitatif de comportement envers la femme et la fille. Elle vise aussi à promouvoir un développement économique, social et durable de la zone.

La radio “ Munyu ” a un rayon de diffusion de 150 kilomètres et est même captée dans les pays voisins comme la Côte d’Ivoire et le Mali. Filippe Savadogo a signé les livres d’or des trois radios visitées. A Bobo-Dioulasso, le ministre a visité la RTB et s’est entretenu avec le personnel qui y travaille. Il a porté à leur connaissance le nouvel organigramme du ministère et a appelé les agents à beaucoup plus d’actions pour la communication pour le développement. Enfin, le ministre a invité l’ensemble du personnel de ses services déconcentrés à cultiver la cohésion et l’entente pour relever les défis du ministère.

Adaman DRABO

Propos du ministre après la visite à la radio “Munyu”

J’exprime ma fierté d’avoir visité la Radio “ Munyu ”. Je me rends compte que lorsque les femmes décident de se lever et d’aller de l’avant dans la communication pour le développement, ça marche. En arrivant ici, nous avons senti le goût du travail bien fait et le goût de l’organisation. J’ai été surpris par le fait que la radio est écoutée au-delà des frontières du Burkina. Au-delà de Banfora, on vote pour elle tous les jours. Il est donc important que nous continuions ce travail parce que l’Etat ne peut pas tout faire tout seul. Il faut un appui, un accompagnement. J’ai été aussi frappé d’admiration de voir qu’à la radio “ Munyu ”, il y a près de six langues qui sont parlées. C’est un signe que cette radio est une radio de proximité, qui a envie d’aller auprès des foyers et de parler les mêmes langues, les mêmes us et coutumes que les auditeurs. Je voudrais saluer l’effort qui est fait par le gouvernorat des Cascades qui nous a encouragé à vous rendre visite. Je découvre un développement extraordinaire et cela donne beaucoup d’espoir. J’ai confiance en des radios comme “ Munyu ” parce celle-ci a commencé toute petite. Elle a grandi parce qu’elle est bien gérée. Elle a évolué parce qu’on croit en elle. Tout projet, c’est d’abord la confiance et la capacité de faire un bon partenariat. Je crois beaucoup plus au partenariat qu’à l’argent qu’on nous donne car bien souvent le partenariat avant l’amitié, c’est la charité. Nous ne voulons pas de charité. Mais après l’amitié, c’est la solidarité. Et c’est ce que nous voulons. Nous devons compter sur nos propres forces. La visite faite aujourd’hui aux structures et entreprises privées, le clin d’œil fait aux femmes, qui traduisent le sentiment du gouvernement burkinabè, c’est pour leur dire d’aller de l’avant. Ne nous asseyons pas pour attendre des financements,mais rendons les financements possibles parce que le travail que nous faisons est respecté.

A.D

Sidwaya