Santé, paix, bonheur et prospérité sont les vœux que les épouses des personnalités ont formulés à l’endroit de la première Dame et à sa famille, le samedi 12 janvier 2008 au palais de Kosyam. Plus qu’un rituel protocolaire, cette cérémonie traduit l’importance que la première Dame, Chantal Compaoré accorde au rôle et à la société. C’est en tout cas, la perception des invitées, par la voix de la doyenne des épouses des chefs de missions diplomatiques et consulaires, Mme Amira Benchérif.

Témoins privilégiés des actions de la première Dame, ces femmes louent l’esprit de rassemblement et le sens de la communication de la première Dame, grâce auxquels elle jouit d’une notoriété tant au niveau national qu’international. L’épouse du Premier ministre, Mme Priscille Zongo a rappelé à l’assistance, les actions entreprises par Mme Compaoré en faveur des couches vulnérables, dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la lutte contre la pauvreté.

Selon Mme Zongo, l’engagement de la première Dame aux côtés des femmes a permis la réalisation des Maisons de la femme dans toutes les régions du Burkina Faso, l’amélioration de la scolarisation des filles et l’engagement des femmes en politique.

Ce dynamisme reconnu, selon Mme Zongo, s’est transporté au-delà des frontières, avec la participation remarquable de Mme Chantal Compaoré aux organisations des premières Dames sur le Sida et la paix en Afrique. Toutes choses qui ont valu à la première Dame d’être élevée à la dignité de Grand croix de l’Ordre du mérite burkinabè, le 8 mars 2007 à Bobo-Dioulasso, et d’être nommée ambassadrice de bonne volonté du Comité interafricain de lutte contre les pratiques néfastes à la santé des femmes et des filles.

“Je voudrais vous assurer de la disponibilité de vos sœurs, à vous accompagner dans cette bataille pour le bien-être de la petite enfance et pour la femme burkinabè plus épanouies”, a déclaré Mme Zongo. Mme Chantal Compaoré a salué l’engagement, le dévouement et le soutien de toutes les femmes, à la réalisation des différents programmes de développement. Elle a félicité ses sœurs pour les acquis obtenus.

Toutefois, il reste des défis à relever dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’emploi ainsi que de la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme et de la petite fille.
Pour sa part, Mme Compaoré s’efforcera de faire le plaidoyer à toutes les tribunes pour la mobilisation des ressources et des énergies. Pour 2008, elle invite les femmes à mettre leurs capacités financières et intellectuelles au service de l’épanouissement de leurs sœurs.
Puisse cette année nouvelle voir la réalisation de nos rêves, l’aboutissement de nos projets et la satisfaction des besoins des communautés à la base.

Assétou BADOH

Sidwaya