En prenant langue avec les partenaires techniques et financiers le 11 janvier dernier, le Premier ministre a voulu une rencontre "amicale et ouverte" où les deux parties pouvaient se dire des "vérités". Tertius Zongo a souhaité, qu’en début d’année, l’état de mise en œuvre des grands chantiers de développement entrepris au Burkina Faso soit exposé aux partenaires au développement afin de recueillir leurs avis et observations et prendre des engagements forts dans le sens d’un développement durable. Voilà pourquoi les échanges ont porté sur quatre points d’importance.

La loi de finances 2008 nouvellement adoptée par l’Assemblée nationale, a constitué le premier point des débats de la rencontre gouvernement/partenaires. Le ministre de l’Economie et des Finances a également fait le point de l’exécution du programme du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale au Burkina Faso. Autre point d’importance, l’état des lieux du processus du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP). Est-ce que l’aide est efficace ? Comment faire ensemble pour qu’on ait plus d’impact de l’aide au Burkina ? S’est interrogé le Premier ministre évoquant le dernier élément de la rencontre relatif à l’aide.

La rencontre s’est aussi penchée en divers, sur les contours de la future autorité supérieure de contrôle de l’Etat, la réglementation des projets auquelles le Premier ministre attache du prix en 2008 et les avis de non objection. Le Premier ministre qui par ailleurs a salué ce cadre de concertation, a demandé aux partenaires au développement du Burkina, de traduire à leurs capitales respectives la reconnaissance du gouvernement burkinabè pour leur engagement en faveur d’un développement durable au Burkina Faso.

Gabriel SAMA

Sidwaya