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Sonia Carré d’As : Au sujet de « Casser-payer » et de son mariage

Publié le mercredi 26 décembre 2007 à 07h15min

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Sonia Carré d'As Invitée pour la première fois à se produire sur les scènes des Nuits atypiques de Koudougou (NAK) le jeudi 29 novembre 2007, Sonia Carré d’As, accompagnée de ses danseuses, a fait énormément bouger le public. Un des spectateurs la suppliera d’ailleurs de ne se produire désormais qu’en live. Pour notre part, une heure avant sa sortie sur le podium, nous avons pu échanger dans les coulisses avec cette chanteuse qui n’a pas sa langue dans sa poche, tout comme d’ailleurs son géniteur, Drissa Malo Traoré dit Saboteur, ex-entraîneur des Etalons de football. Dans l’entretien qui suit, elle parle de son nouveau concept « Le casser-payer », single offert au public pour les fêtes de fin d’année et de son futur mariage.

Sonia, à moins d’une heure de ta prestation aux NAK, comment te sens-tu ?

Je me porte à merveille ; j’attends mon tour pour rencontrer le public et clore cette soirée en beauté. Je pense qu’il sera satisfait.

En 12 éditions de la manifestation, c’est bien ta première scène, n’est-ce pas ?

Effectivement, depuis que je fais carrière dans la musique, c’est la première fois que les NAK m’invitent ; et je profite remercier tout particulièrement son coordonnateur, Jacob Yara, le promoteur Koudbi Koala. Je suis là et la fête va être belle.

Depuis ton arrivée à Koudougou, comment apprécies-tu l’ambiance des NAK ?

Il y a une bonne ambiance. Apparemment, je n’ai pas vu de couacs.

Cela fait un bon moment que « N’Kanou », ton dernier album, est sur le marché du disque ; comment se comporte-t-il ?

Selon ma maison de production et de distribution, Seydoni Production, l’album se comporte bien. Il m’a été confirmé que les ventes sont satisfaisantes et, d’ici Mars 2008, il y aura une conférence pour faire le point avec des données chiffrées. Pour le moment, je suis sur une nouvelle production. J’ai fait un single pour égayer le public à l’occasion des fêtes de fin d’année. Il est l’œuvre de ma propre maison, « Carré d’As Production ». Le clip sera bouclé dans quelques jours, avant que la diffusion sur les chaînes audiovisuelles ne prenne le relais. Les mélomanes découvriront que j’ai créé un nouveau concept, « Casser-payer », à travers ce single. En 2008, on reprendra avec N’Kanou en réalisant un nouveau clip et à la mi-Mars 2008, ma maison me suggère de me préparer pour entrer en studio pour un autre album.

Juste un an après la sortie de N’Kanou, est-ce que ce nouvel album ne va pas compromettre l’élan du présent ?

Je ne le pense pas, car tous les albums n’ont pas forcément la même coloration. J’ai été satisfaite, dans N’Kanou, de chanter en plusieurs langues nationales et de faire plusieurs genres comme le liwaga. Les gens ont certes aimé, mais on me connaît plus dans le Soukouss, sans oublier la musique de nos terroirs.

Avec N’Kanou, Sonia attend toujours l’homme de sa vie ; et il paraît que sa sortie t’a porté chance...

L’homme en question était là mais le titre « A wata béogo » a accéléré les choses dans certains domaines. Je suis quand même une belle femme et je ne pouvais passer toute la vie toute seule. Dieu a exaucé et a décidé ce qu’il fallait pour moi. J’aime cette personne qui m’aime bien. C’est même une vieille histoire entre nous.

Et le mariage, c’est pour quand ?

Ça ne saurait tarder mais je préfère garder le silence sur cette date justement. Je ne dirai pas aussi d’où il vient car j’ai peur des gens...

A t’entendre, cela veut dire que cette union se fera loin de nos yeux ! ?

Vous aurez l’information en temps opportun ; et c’est fort possible que je vous envoie un billet d’avion pour faire partie de mes convives.

Il y a eu cette histoire d’amour entre Ahmed Smani et toi dont on a longtemps parlé dame rumeur ; elle est définitivement close ?

C’est vous (les médias) qui avez jugé bon d’ouvrir une page sur nos relations ; si vous voulez opportun de la refermer, ça n’engage que vous ! Ce que je peux dire, Ahmed Smani reste mon frère et personne ne pourra détruire notre amitié. Je n’ai jamais considéré cette histoire comme un dossier car cela m’importe peu.

Sonia est depuis quelques mois la coordonnatrice nationale de l’Union pour la promotion des artistes-musiciens du Faso ; qu’est-ce qui a motivé la mise en place d’une telle structure ?

Cette association dont la marraine n’est autre que Mme Aline Giglio, Consul honoraire d’Italie auprès de notre pays, compte créer un environnement favorable pour une promotion réelle de nos artistes-musiciens à travers plusieurs actions. Vous convenez avec moi que, sans une promotion, le produit proposé au public peut passer inaperçu. Juste après quelques mois de la création de cette structure, nous avons déjà un partenaire à nos côtés à savoir Akiengué Management. Mes collègues pourront aussi témoigner que cette Union a pu trouver des contrats pour des membres. Nous nous battons pour prendre nous-mêmes notre propre destinée.

Cette Union serait au départ, l’affaire d’Idak Bassavé qui en était même la présidente...

Je suis désolée, mais la structure dont j’assure la coordination n’a jamais été dirigée par quelqu’un d’autre avant moi puisqu’elle n’existait même pas. Par contre je suis d’accord avec vous qu’Idak Bassavé a créé une association pendant la présidentielle. Je faisais d’ailleurs partie de l’instance dirigeante avant de démissionner.

Et pourquoi ?

Ce n’est pas la peine, c’est des détails. Idak ne m’a rien fait qui puisse fâcher.

On ne peut quand même pas démissionner pour un détail...

En réalité, j’ai vu que dans le bureau, ça ne tournait pas comme je voulais. Quand il y a des bavures et que l’on ne peut remettre les choses sur les rails, je préfère me retirer compte tenu du fait que notre milieu est très délicat. C’était une première pour moi d’adhérer à une association et ça m’a permis de me faire une idée. Je n’ai succédé à personne et je n’ai pris l’idée aussi de quelque collègue. D’ailleurs, les deux structures n’ont pas les mêmes objectifs. L’origine de ma structure vient beaucoup du fait que j’aime me battre pour les autres ; c’est ce qui fait que la Croix Rouge m’a désignée comme son ambassadeur. J’ai été encore élevée le 24 novembre dernier au titre d’ambassadeur de la paix des Nations Unies. C’est dans la même veine que j’ai pensé au présent regroupement des artistes-musiciens pour que la situation change. Et je ne peux pas le faire toute seule.

Est-ce qu’on ne peut pas dire que Sonia tenait coûte que coûte à avoir sa structure, puisque tu n’a jamais milité dans des associations de musiciens auparavant ?

Non, pas du tout ! Si j’étais restée jusque-là en dehors des associations, c’est parce que je n’avais pas encore senti le besoin de le faire. Aujourd’hui, j’ai beaucoup de responsabilités, ce qui demande le concours des autres pour que le succès profite à tout le monde.

Au cours d’un de nos précédents entretiens, tu n’étais plus partante pour que Drissa Traoré dit Saboteur, ton père reprenne encore les Etalons au regard de ce qu’il avait vécu aux lendemains de l’échec de l’équipe nationale à la CAN 96, en Afrique du Sud. Il est revenu malgré tout et il a encore été limogé. Maintiens-tu tes propos ?

Franchement, je ne souhaiterais pas revenir sur ça ! Il a choisi de revenir et d’être encore remercié. Il aime le football, comme moi je suis passionnée de la musique. En plus, c’est un patriote. Il y a eu 1996 et, maintenant, 2007 ; on est habitué à ce genre de « lynchage ». Nous, ses enfants, avons été formés pour traverser ces épreuves. En tout cas, je suis de tout cœur avec lui. C’est mon père et je suis fière de lui. En dépit de tous les coups qu’il a reçus, il est toujours resté imperturbable. C’est le meilleur père du monde pour moi.

Un message ?

On a tout dit (rires). Il faut que les artistes sachent que je ne connais ni la haine, ni la jalousie. Nous devons nous donner la main pour avancer car, à ma connaissance, personne n’est encore arrivé au top niveau. Quand on part au Sénégal, il y a des références comme Youssouf N’Dour. En Côte d’Ivoire, c’est un Alpha Blondy mais, ici au Burkina Faso, on se cherche d’abord. Donc, il faut arrêter la mesquinerie et travailler dur pour se faire une place au soleil comme les grands.

Cyr Payim Ouédraogo

Observateur Paalga

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 15 avril 2009 à 18:22, par Tantie gafouré En réponse à : Sonia Carré d’As : Au sujet de « Casser-payer » et de son mariage

    bonjour sonia


    Tu as de l atout mais il faut encore continuer de plus bel comme Babani KONE qui, malgré les intrigues d un homme qui l a kidnappée dans sa nuit de noces parce quelle refuse de se marier à lui, avance de plus bel.


    En faisant des chansons manding il faut souvent aller à la source,utiliser souvent un registre spécialisé, dire des proverbes profonds que les gens chercherons à découvrir.


    Fais nous entendre cette voix manding, stridente et mélodieuse comme celle de AICHA LA BELLE KOUYATE qui pour son premier morceau a du grand succès.


    Dans Ta vie privée, ne permets à personne de s"y ingérer.prend ton courage a 2 mains et dis leur que c est ton problème.

  • Le 15 juillet 2009 à 18:24 En réponse à : Sonia Carré d’As : Au sujet de « Casser-payer » et de son mariage

    pourquoi les burkinabe ne s’interessent pas a leur vedette,

  • Le 18 juillet 2022 à 16:12, par ngandutshipambas@gmail.com En réponse à : Sonia Carré d’As : Au sujet de « Casser-payer » et de son mariage

    Bonjour Sonia Carré Merci beaucoup pour votre musics chanter malgré moi je suis Congolais 🇨🇩 mais j’aime souvent tes chansons sur ton chanson de ’’Tourre tu as perdu la tête ’’

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