Il y a deux ans le paysage médiatique du Burkina se voyait enrichi avec l’apparition d’un bimestriel d’informations générales du pays et de la diaspora, Fasozine. Pour célébrer ce deuxième anniversaire et en même temps le lancement officiel de Fasozine, un dîner gala a été organisé le 21 décembre dernier à l’hôtel Sofitel Ouaga 2000. La soirée était placée sous le parrainage du président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Luc Adolphe Tiao. Parmi les invités de marque, il y avait des personnalités du monde des affaires, ainsi que des membres du gouvernement dont le Premier ministre Tertius Zongo et le ministre des Transports, Gilbert Ouédraogo.

Comme on le dit, "aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années". Fasozine a pu conquérir très facilement le grand public. A travers un film documentaire qui a été projeté dans la salle, le président du CSC a soutenu que cette audience était d’abord due à la présentation du magazine, ainsi qu’à la qualité du support papier. En effet, Fasozine est un magazine en couleur, imprimé sur papier glacé. Selon son président du Conseil éditorial, Thierry Hot ou Samori Ngandè (son nom de plume), l’impression du magazine se fait en Belgique. De plus, a ajouté Luc Adolphe Tiao, le succès de Fasozine est aussi dû à son contenu et à la qualité de son équipe de rédaction.

Soit dit en passant, suite aux dernières élections législatives, alors que les supputations et les pronostics allaient encore bon train sur le profil du futur Premier ministre du Burkina, Fasozine, comme s’il avait pressenti Tertius Zongo, alors ambassadeur du Burkina chez l’Oncle Sam, avait fait un zoom sur lui, dans le cadre d’un reportage sur les Burkinabè vivant à Washington. Aujourd’hui, comme bien d’autres prouesses, cette prémonition lui vaut une bonne place au sein des journaux avec lesquels il partage le même champ de distribution qui couvre l’Afrique, l’Europe et les Etats-Unis.

Le film qui a été projeté au cours de la soirée relate en fait quelques péripéties du magazine. Il contient les témoignages de personnalités qui ont été révélées par le "canard". On peut citer, entre autres, l’artiste chanteuse Amity Méria, le président d’honneur du MBDHP, Me Halidou Ouédraogo. Des lecteurs y font également leurs critiques. Certains souhaitent la baisse du prix de vente du journal ; tandis que le président du CSC, lui, a émis le voeu de voir Fasozine devenir le plus tôt possible un mensuel.

L’objectif du dîner gala était également de permettre aux lecteurs de communier avec l’équipe de rédaction de Fasozine. La soirée était belle, les convives garderont certainement dans leur mémoire le copieux repas, agrémenté par un beau défilé de mode ainsi que des prestations d’artistes musiciens.

Par Lassina Fabrice SANOU

Le Pays