Désarmement en Côte d’Ivoire : Continuer à poser des actes qui rassurent
Ca y est, ils ont enfin fini par s’entendre et c’est un cadeau de Noël fait au peuple ivoirien ! Depuis le 22 décembre 2007, il n’y a plus de ligne de front séparant loyalistes et rebelles en Côte d’Ivoire. Plusieurs fois annoncé sans jamais connaître de début effectif, faute d’accord sur l’avenir des ex-combattants et du fait de méfiance réciproque, le processus de désarmement entame à présent sa phase d’application.
Pour la réunification de la Côte d’Ivoire, c’est un pas décisif, et pour l’instauration d’une paix véritablement retrouvée dans ce pays, une étape cruciale.
En attendant de voir les forces belligérantes ranger définitivement les armes tout en s’engageant à ne plus se tirer dessus, en attendant de les voir soit intégrer l’armée nationale soit être démobilisées, il y a lieu de féliciter ceux par qui l’opération a pris corps. A commencer par le président ivoirien Laurent Gbagbo, qui, pour une fois, a tenu parole en travaillant à ce que la date du 22 décembre, comme prévu dans l’accord complémentaire de Ouagadougou, marque effectivement le début du désarmement.
Ceci étant, casernement ou démobilisation ne signifie pas, pour autant, que la crise est terminée. Poser des actes qui rassurent, tel devra être le souci permanent de chacun, où qu’il se trouve, afin que soient creusés davantage les sillons d’une paix renforcée. Il le faut nécessairement, si la Côte d’Ivoire veut vraiment exorciser tous les démons.
Cheick Beldh’or SIGUE
Le Pays